Renaissance et souveraineté totale : l’Algérie porte la voix d’une Afrique unie et décolonisée

C’est un plaidoyer puissant pour une souveraineté africaine pleine et entière qu’a livré l’Algérie lors de la Conférence annuelle des Présidents des Parlements africains, qui s’est tenue en Afrique du Sud.

Par la voix de Mohamed Amroune, membre du Conseil de la Nation, le message du Président du Conseil, Azouz Nasri, a réaffirmé la doctrine algérienne : l’intégration continentale est la clé d’une renaissance économique et politique, loin de toute forme de néocolonialisme.

Devant un parterre de dirigeants parlementaires, le discours a souligné l’urgence pour l’Afrique de prendre en main son destin.

Le thème de la conférence, axé sur l’intégration, la prospérité et la paix, a été qualifié d’« option judicieuse », en parfaite adéquation avec la vision portée par l’Algérie sous l’impulsion du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Cette vision lie intimement les réformes nationales de la « nouvelle Algérie » à sa profondeur stratégique africaine.

Loin d’être une simple rhétorique, l’engagement algérien a été illustré par des actions concrètes.

Le discours a rappelé le succès de la Foire intra-africaine du commerce à Alger, preuve vivante du potentiel économique libéré lorsque « l’Afrique revient aux Africains ».

Il a également mis en avant les grands projets structurants lancés par le pays pour accélérer l’interconnexion du continent.

Fidèle à ses principes historiques, l’Algérie a également rappelé ses positions diplomatiques immuables. M. Amroune a insisté sur le devoir des parlementaires de parachever la décolonisation du continent, en appelant à l’application du droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui.

De même, la solidarité avec le peuple palestinien face au « génocide sioniste » a été réitérée avec force, tout en saluant la vague de reconnaissance de l’État de Palestine comme une lueur d’espoir.

Enfin, l’Algérie a réaffirmé son combat pour une réforme de la gouvernance mondiale, notamment à travers sa campagne au Conseil de sécurité pour l’obtention d’un siège permanent pour l’Afrique.

Le message est clair : l’ère où le continent était un simple spectateur est révolue. L’heure est à une « Algérie nouvelle dans une Afrique nouvelle », acteur incontournable d’un ordre mondial plus juste.