L’Algérie, la Chine et la Russie au 3e soir du 13e Festival de danse contemporaine

ALGER - la scène du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA) a accueilli samedi, des ensembles de danse d’Algérie, de la République populaire de Chine et de la Fédération de Russie, dans le cadre du 13e Festival culturel international de danse contemporaine. Les prestations de ce troisième soir se sont déroulées en présence de l’ambassadeur chinois, M. Dong Guangli, de l’ambassadeur russe, M. Alexey Solomatine, de plusieurs autres représentants de différentes missions diplomatiques accréditées à Alger, de la Commissaire de ce 13e festival, Mme Fatma Zohra Namous Senouci et du directeur général du TNA, M. Mohamed Yahiaoui. Sous l’intitulé, "Hymne à la Paix", la 13e édition de ce festival a d’abord inscrit au programme de la soirée, un grand moment artistique rendu par la troupe "Arabesque", dirigée par Mme Fatma Zohra Namous Senouci qui a conçu et mis en scène une belle prestation dédié à la Palestine et à Ghaza en particulier. Sur la célèbre pièce pour guitare, "Concerto de Aranjuez" du compositeur espagnol, Joaquin Rodrigo (1901-1999), la prestation de l’Ensemble Arabesque, brillamment conduite par, Hind et Sirine Athimene, Adem Bouchouchi, Yasmine Khellaf, Célia Boudiaf et Maïssa Naït Djoudi, a été haute en couleurs, dégageant une symbolique puissante renvoyant à la résilience contenue dans la nature et l’essence des choses qui finit toujours par triompher. Les applaudissements du public à l’endroit du collectif "Arabesque" se sont prolongés pour accueillir les huit prestataires de la troupe "Lamsa" (touche) d’Annaba, venus présenter leur spectacle intitulé, "Résonance", une conception et mise en scène aux contenus authentiques et aux formes contemporaines du leader de la troupe, Oussama Bouaziz. Sous un éclairage de grands soirs Manel Bouali, Chiraz Guasmi, Naïla Otaïdelt, Chada Abbassi, Bouchra Allel, Abdelhak Zegaar, Abdelghanem Aît Djebara et Oussama Bouaziz, ont abordé la thématique de l’adversité sous ses différents angles, allant de celui de l’obstination à réussir un simple projet à la détermination et la résilience d’un peuple pour son indépendance. Au tour de la troupe de l’Institut de danse de l’Ecole normale de la Province du Gansu au nord-ouest de la République populaire de Chine d’entrée en scène avec un programme prolifique et hautement philosophique, déployé en une quinzaine de pièces dans les genres musicaux et chorégraphiques, classiques universels, populaires et contemporains. Rappelant la grande maîtrise technique des artistes chinois, des thématiques en lien avec le rapport de l’être humain aux astres, à la famille, au foyer, à la terre, à son prochain, à la mer, au voyage ou encore à la montagne, ont été interprétées en solo, duo, ou en groupe, avec une précision du mouvement et du geste époustouflante. Sous les applaudissements du public, l’Ensemble chinois s’est réservé en guise de salut final, l’air de la célèbre chanson, "Ya rayeh" de Dahmane El Harrachi (1926-1980), reprise avec succès par Rachid Taha (1958-2018). Pimpants et joyeux, les élèves de la Faculté de danse de l'Institut russe des arts du théâtre (GITIS) ont pris le relais, déployant un répertoire de danses variées, entre classique universel, folklorique et populaire, contemporain, hip-hop, jazz, pastoral, évoquant des thèmes champêtres, bergers ou liés à la nature. Une quinzaine de danseurs et de ballerines ont exécuté autant de pièces, entrainant les spectateurs dans les atmosphères de différentes époques, avec entre autres danses, "La Russie", "Un soupirant de campagne", "La rive cosaque", "sucrerie baroque", "Variation de Medora" du ballet Corsare", "Troïka", "cent coups par seconde", "A la gare", "la gitane", "Les champs russes", "Le cygne" ou encore "Balade à Moscou". Le programme du 13e Festival culturel international de danse contemporaine a également prévu des masters-class animées par des chorégraphes algériens et étrangers, et un hommage à la chorégraphe algérienne Sahra Khmida (1953-2009), une des figures marquantes de la première génération du Ballet national algérien. Outre les troupes algériennes au nombre de sept, huit (8) pays prennent part au 13 Festival culturel international de la danse contemporaine d’Alger qui se poursuit jusqu’au 22 septembre, avec au programme de la soirée de dimanche l’Algérie, la Syrie et l’Espagne.

Sep 21, 2025 - 11:28
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L’Algérie, la Chine et la Russie au 3e soir du 13e Festival de danse contemporaine
L’Algérie, la Chine et la Russie au 3e soir du 13e Festival de danse contemporaine

ALGER - la scène du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA) a accueilli samedi, des ensembles de danse d’Algérie, de la République populaire de Chine et de la Fédération de Russie, dans le cadre du 13e Festival culturel international de danse contemporaine.

Les prestations de ce troisième soir se sont déroulées en présence de l’ambassadeur chinois, M. Dong Guangli, de l’ambassadeur russe, M. Alexey Solomatine, de plusieurs autres représentants de différentes missions diplomatiques accréditées à Alger, de la Commissaire de ce 13e festival, Mme Fatma Zohra Namous Senouci et du directeur général du TNA, M. Mohamed Yahiaoui.

Sous l’intitulé, "Hymne à la Paix", la 13e édition de ce festival a d’abord inscrit au programme de la soirée, un grand moment artistique rendu par la troupe "Arabesque", dirigée par Mme Fatma Zohra Namous Senouci qui a conçu et mis en scène une belle prestation dédié à la Palestine et à Ghaza en particulier.

Sur la célèbre pièce pour guitare, "Concerto de Aranjuez" du compositeur espagnol, Joaquin Rodrigo (1901-1999), la prestation de l’Ensemble Arabesque, brillamment conduite par, Hind et Sirine Athimene, Adem Bouchouchi, Yasmine Khellaf, Célia Boudiaf et Maïssa Naït Djoudi, a été haute en couleurs, dégageant une symbolique puissante renvoyant à la résilience contenue dans la nature et l’essence des choses qui finit toujours par triompher.

Les applaudissements du public à l’endroit du collectif "Arabesque" se sont prolongés pour accueillir les huit prestataires de la troupe "Lamsa" (touche) d’Annaba, venus présenter leur spectacle intitulé, "Résonance", une conception et mise en scène aux contenus authentiques et aux formes contemporaines du leader de la troupe, Oussama Bouaziz.

Sous un éclairage de grands soirs Manel Bouali, Chiraz Guasmi, Naïla Otaïdelt, Chada Abbassi, Bouchra Allel, Abdelhak Zegaar, Abdelghanem Aît Djebara et Oussama Bouaziz, ont abordé la thématique de l’adversité sous ses différents angles, allant de celui de l’obstination à réussir un simple projet à la détermination et la résilience d’un peuple pour son indépendance.

Au tour de la troupe de l’Institut de danse de l’Ecole normale de la Province du Gansu au nord-ouest de la République populaire de Chine d’entrée en scène avec un programme prolifique et hautement philosophique, déployé en une quinzaine de pièces dans les genres musicaux et chorégraphiques, classiques universels, populaires et contemporains.

Rappelant la grande maîtrise technique des artistes chinois, des thématiques en lien avec le rapport de l’être humain aux astres, à la famille, au foyer, à la terre, à son prochain, à la mer, au voyage ou encore à la montagne, ont été interprétées en solo, duo, ou en groupe, avec une précision du mouvement et du geste époustouflante.

Sous les applaudissements du public, l’Ensemble chinois s’est réservé en guise de salut final, l’air de la célèbre chanson, "Ya rayeh" de Dahmane El Harrachi (1926-1980), reprise avec succès par Rachid Taha (1958-2018).

Pimpants et joyeux, les élèves de la Faculté de danse de l'Institut russe des arts du théâtre (GITIS) ont pris le relais, déployant un répertoire de danses variées, entre classique universel, folklorique et populaire, contemporain, hip-hop, jazz, pastoral, évoquant des thèmes champêtres, bergers ou liés à la nature.

Une quinzaine de danseurs et de ballerines ont exécuté autant de pièces, entrainant les spectateurs dans les atmosphères de différentes époques, avec entre autres danses, "La Russie", "Un soupirant de campagne", "La rive cosaque", "sucrerie baroque", "Variation de Medora" du ballet Corsare", "Troïka", "cent coups par seconde", "A la gare", "la gitane", "Les champs russes", "Le cygne" ou encore "Balade à Moscou".

Le programme du 13e Festival culturel international de danse contemporaine a également prévu des masters-class animées par des chorégraphes algériens et étrangers, et un hommage à la chorégraphe algérienne Sahra Khmida (1953-2009), une des figures marquantes de la première génération du Ballet national algérien.

Outre les troupes algériennes au nombre de sept, huit (8) pays prennent part au 13 Festival culturel international de la danse contemporaine d’Alger qui se poursuit jusqu’au 22 septembre, avec au programme de la soirée de dimanche l’Algérie, la Syrie et l’Espagne.