Rentrée universitaire: prés de 2 millions d'étudiants rejoindront lundi les établissements d'enseignement supérieur
ALGER – Prés de deux (2) millions d'étudiants rejoindront, demain lundi, les établissements d'enseignement supérieur, dans un contexte marqué par le renforcement du rôle de l'Université en tant que vivier de l'innovation et acteur du développement économique du pays. A ce titre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait souligné, dans un message à l'occasion de la commémoration du 69e anniversaire de la Journée de l'étudiant, "le souci de l'Etat à développer davantage l'Université algérienne, ainsi que le système de formation, avec ses différents niveaux et spécialités, en fonction de la réalité économique et des processus de transformation vers une économie du savoir". Il a insisté sur "la mise en place des mécanismes d'intégration des jeunes universitaires et diplômés d'instituts de formation dans la dynamique de la transformation inéluctable vers une économie ouverte, diversifiée et compétitive, notamment à travers la facilitation et l'accompagnement des processus de création des petites et moyennes entreprises". Le président de la République avait, en outre, rappelé les moyens dégagés par les pouvoirs publics à l'effet de "faire de l'Université algérienne la locomotive de l'Algérie nouvelle et victorieuse, pour la mener vers le progrès et l'économie diversifiée". Pour concrétiser ces ambitieux objectifs, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mobilisé tous les moyens humains et matériels permettant aux quelque 2 millions d'étudiants répartis à travers les différents établissements universitaires et centres de recherche, dont 331.827 nouveaux inscrits, de se consacrer à l'acquisition du savoir et au développement de la recherche. Afin d'optimiser la qualité de l'enseignement, le ministère veille au renforcement du corps enseignant pour atteindre 75.000 enseignants, un nombre conforme à la norme internationale relative à l'encadrement pédagogique, à savoir un enseignant pour 20 étudiants. Ce résultat a pu se concrétiser grâce à la dotation du secteur de 4412 postes budgétaires, destinés au recrutement des enseignants universitaires. L'opération ayant abouti au recrutement de 2941 enseignants chercheurs, 719 enseignants hospitalo-universitaires, 156 chercheurs permanents et 185 autres sous contrats. Le ministère s'attelle, en outre, à poursuivre l'intensification de la numérisation du secteur tout en actualisant les offres de formation, de sorte à les adapter aux besoins du marché du travail, à travers l'optimisation des compétences des étudiants dans des domaines aussi vitaux que l'intelligence artificielle et de l'informatique. A cet effet, le secteur a été enrichi d'une université des Sciences de la santé, l'institution d'une licence d'anglais médical ainsi qu'une cinquantaine de nouvelles formations, dont 14 destinées aux bacheliers littéraires, en vue de leur faciliter l'accès à des emplois liés à la sphère économique. Illustrant la contribution de l'Université à l'effort du développement économique, le ministre de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Kamel Baddari, avait indiqué que les réformes engagées ont abouti à de nombreuses réalisations, dont la création de 422 sous-entreprises, réparties sur divers établissements universitaires. Un nombre appelé à croitre à 490 entreprises créatrices de richesses, sachant que 250 d'entre elles sont déjà opérationnelles. De plus, 117 accélérateurs de start-up au profit des étudiants ont été recensés, de même que 117 centres de développement de l'entrepreneuriat, auxquels s'ajoute l'entrée en activité de 76 start-up, dont le nombre escompté d'ici la fin de l'année est estimé à 235. Sur la base de ces statistiques, "15.205 emplois devraient être créés d'ici la fin de l'année, avec un chiffre d'affaires estimé à 19.67 milliards DA", avait estimé M. Baddari.


ALGER – Prés de deux (2) millions d'étudiants rejoindront, demain lundi, les établissements d'enseignement supérieur, dans un contexte marqué par le renforcement du rôle de l'Université en tant que vivier de l'innovation et acteur du développement économique du pays.
A ce titre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait souligné, dans un message à l'occasion de la commémoration du 69e anniversaire de la Journée de l'étudiant, "le souci de l'Etat à développer davantage l'Université algérienne, ainsi que le système de formation, avec ses différents niveaux et spécialités, en fonction de la réalité économique et des processus de transformation vers une économie du savoir".
Il a insisté sur "la mise en place des mécanismes d'intégration des jeunes universitaires et diplômés d'instituts de formation dans la dynamique de la transformation inéluctable vers une économie ouverte, diversifiée et compétitive, notamment à travers la facilitation et l'accompagnement des processus de création des petites et moyennes entreprises".
Le président de la République avait, en outre, rappelé les moyens dégagés par les pouvoirs publics à l'effet de "faire de l'Université algérienne la locomotive de l'Algérie nouvelle et victorieuse, pour la mener vers le progrès et l'économie diversifiée".
Pour concrétiser ces ambitieux objectifs, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mobilisé tous les moyens humains et matériels permettant aux quelque 2 millions d'étudiants répartis à travers les différents établissements universitaires et centres de recherche, dont 331.827 nouveaux inscrits, de se consacrer à l'acquisition du savoir et au développement de la recherche.
Afin d'optimiser la qualité de l'enseignement, le ministère veille au renforcement du corps enseignant pour atteindre 75.000 enseignants, un nombre conforme à la norme internationale relative à l'encadrement pédagogique, à savoir un enseignant pour 20 étudiants.
Ce résultat a pu se concrétiser grâce à la dotation du secteur de 4412 postes budgétaires, destinés au recrutement des enseignants universitaires.
L'opération ayant abouti au recrutement de 2941 enseignants chercheurs, 719 enseignants hospitalo-universitaires, 156 chercheurs permanents et 185 autres sous contrats.
Le ministère s'attelle, en outre, à poursuivre l'intensification de la numérisation du secteur tout en actualisant les offres de formation, de sorte à les adapter aux besoins du marché du travail, à travers l'optimisation des compétences des étudiants dans des domaines aussi vitaux que l'intelligence artificielle et de l'informatique.
A cet effet, le secteur a été enrichi d'une université des Sciences de la santé, l'institution d'une licence d'anglais médical ainsi qu'une cinquantaine de nouvelles formations, dont 14 destinées aux bacheliers littéraires, en vue de leur faciliter l'accès à des emplois liés à la sphère économique.
Illustrant la contribution de l'Université à l'effort du développement économique, le ministre de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Kamel Baddari, avait indiqué que les réformes engagées ont abouti à de nombreuses réalisations, dont la création de 422 sous-entreprises, réparties sur divers établissements universitaires. Un nombre appelé à croitre à 490 entreprises créatrices de richesses, sachant que 250 d'entre elles sont
déjà opérationnelles.
De plus, 117 accélérateurs de start-up au profit des étudiants ont été recensés, de même que 117 centres de développement de l'entrepreneuriat, auxquels s'ajoute l'entrée en activité de 76 start-up, dont le nombre escompté d'ici la fin de l'année est estimé à 235.
Sur la base de ces statistiques, "15.205 emplois devraient être créés d'ici la fin de l'année, avec un chiffre d'affaires estimé à 19.67 milliards DA", avait estimé M. Baddari.