Secteur des assurances : voici ce qui va changer
« Désormais certaines transactions ne peuvent plus se faire en cash dans le secteur des assurances », a déclaré, ce lundi, le président de l’Union des sociétés d’assurance et de réassurance, M. Youcef Benmecia. Intervenant à l’émission «L’Invité du jour », de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Benmecia précise que les transactions […]
« Désormais certaines transactions ne peuvent plus se faire en cash dans le secteur des assurances », a déclaré, ce lundi, le président de l’Union des sociétés d’assurance et de réassurance, M. Youcef Benmecia.
Intervenant à l’émission «L’Invité du jour », de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Benmecia précise que les transactions immobilières, l’achat de véhicules, de Yachts et de bateaux de plaisance, ainsi que les assurances obligatoires se paieront « désormais par des moyens autres que le cash ».
Et de préciser que les agences d’assurances ne procèdent qu’avec des virements bancaires, de chèques et des moyens électroniques de paiement (par cartes ou par internet).
Ce dispositif nouvellement appliqué dans le secteur des assurances est, dit-il, dicté par un dispositif introduit dans la loi de Finances 2025. Cependant, assure-t-il, le secteur est « préparé pour l’application de ce dispositif avant même sa promulgation, en ce sens de faciliter aux souscripteurs de payer par des moyens autres que le cash ».
Toutes les assurances sont actuellement dotées de terminaux de paiement électronique (TPE) et sur les 3100 agences du secteur il y a plus de 3000 qui sont passées à ce système de paiement via les TPE.
Vers une réforme approfondie
Revenant sur le cadre juridique qui régit le secteur, l’invité de la radio n’a pas manqué de rappeler que le secteur est géré par quatre anciennes ordonnances qui nécessitent une révision adaptée à l’exigence du développement social et de l’environnement économique.
Des réformes sont initiées, sur instruction du président de la République, en accord avec la souveraineté financière du pays.
Ceci montre toute l’importance qu’accorde le Chef de l’Etat, pour qui le secteur des assurances et son apport à l’économie nationale.
L’objectif de ce renouveau est d’introduire une véritable réforme qui répond aux actuels défis économiques du pays, la modernisation de gestion du secteur mais également élargir le champ de distribution des produits des assurances.
Benmicia a exprimé le souhait des acteurs du secteur, d’introduire, dans cette réforme, les quatre ordonnances révisées dans un même texte de loi afin, dit-il, dans un souci de simplification et afin de rendre plus efficace et plus efficient ce secteur considéré comme un moteur de l’économie.
La nouvelle loi de Finances 2025 a introduit, cite-t-il en exemple, à cette optique l’interdiction du cash alors qu’avant il s’agissait de la limitation du paiement cash.
L’autre ambition des assureurs, selon lui, est d’accélérer la digitalisation du secteur à l’objet de « diversifier les prestations d’assurance et élargir leur champs d’activité ».
Le président de l’UAR, n’a pas manqué de souligner l’importance de la Loi de Finances 2025 et relevé que les dispositions introduites sont importante pour le secteur, notamment, concernant le développement des moyens de paiement électronique.
Dans le cadre de l’inclusion financière, nous avons fait un saut dans le volet de la feuille de route de la réforme globale du système financier qui est entrée en vigueur à partir du premier janvier 2025, a conclu le président de l’UAR.