«American Psycho» de Luca Guadagnino: Austin Butler succède à Christian Bale
D’un psychopathe sanguinaire à un autre. Austin Butler, l’interprète de Feyd-Rautha Harkonnen dans «Dune : deuxième partie», succède à Christian Bale dans le nouveau film «American Psycho» qui sera réalisé par Luca Guadagnino (Call Me by Your Name, Challengers), selon les informations du site spécialisé Variety. Par Bob N. Dans cette nouvelle adaptation du livre […]
D’un psychopathe sanguinaire à un autre. Austin Butler, l’interprète de Feyd-Rautha Harkonnen dans «Dune : deuxième partie», succède à Christian Bale dans le nouveau film «American Psycho» qui sera réalisé par Luca Guadagnino (Call Me by Your Name, Challengers), selon les informations du site spécialisé Variety.
Par Bob N.
Dans cette nouvelle adaptation du livre de Bret Easton Ellis, Austin Butler reprendra le rôle de Patrick Bateman, un jeune, beau et riche trader de Wall Street qui cache en réalité un goût prononcé pour la cruauté et le meurtre.
Pour ce rôle, celui qui avait été nommé en 2023 pour l’Oscar du meilleur acteur pour sa performance dans «Elvis», le biopic de Baz Luhrmann, était en compétition avec Jacob Elordi (Euphoria, Saltburn), qui a lui aussi interprété le rôle du chanteur dans «Priscilla» (2023) de Sofia Coppola. Mais l’Américain a été préféré à son confrère australien selon Variety. Le film ne sera pas un remake du «American Psycho» (2000) de Mary Harron, mais bien une nouvelle adaptation du roman. Le scénario sera écrit par Scott Z. Burns, principalement connu pour son travail aux côtés du réalisateur Steven Soderbergh.
La sortie du livre de Bret Easton Ellis en 1991 avait provoqué de vives polémiques à cause de l’omniprésence de la violence et de scènes de sexes explicitement narrées. Publié par la maison d’édition Alfred A. Knopf, il est ensuite devenu un best-seller aux États-Unis et dans le monde. Après un accueil mitigé de la part des critiques et des spectateurs en salles, le premier film a lui aussi fini par devenir culte avec le temps, parfois même pour les mauvaises raisons. Par exemple, le personnage de Patrick Bateman a été détourné par la sphère masculiniste pour illustrer la notion de «mâle sigma» théorisée par
l’écrivain suprémaciste blanc Theodore Robert Beale.
«Le fait que Bateman ait été conçu comme une satire d’un vide existentiel typique du capitalisme et de la société de consommation leur passe complètement au-dessus de la tête…», décrivait alors l’académicien Tim Squirrell dans un article de QG. Cette nouvelle représentation d’«American Psycho», mettant en scène le trader psychopathe, est donc un véritable défi pour le réalisateur italien Luca Guadagnino, qui a récemment adapté le roman Queer de William S. Burroughs au cinéma.
B. N.
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