Cessez-le-feu à Ghaza: poursuite des réactions internationales et appels au respect de l'accord

ALGER - Les réactions internationales saluant la conclusion mercredi d'un cessez-le-feu à Ghaza entre le mouvement palestinien Hamas et l'entité sioniste, après plus d'un an d'une agression sauvage contre les Ghazaouis, se poursuivaient jeudi, mettant en avant l'impératif de garantir en parallèle un accès sûr à l'acheminement de l'aide humanitaire et un retour facile des populations dans leurs foyers. La Russie a, ainsi, salué, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, la signature de cet accord tant attendu par le peuple palestinien, faisant part de son souhait de voir cette étape contribuer au retour d'une paix durable à Ghaza et dans la région du Moyen-Orient. "Nous espérons que la mise en œuvre de cet accord contribuera à la stabilisation durable de la situation à Ghaza, créera les conditions nécessaires au retour de toutes les personnes temporairement déplacées et permettra la reconstruction de tout ce qui a été détruit", a déclaré aux médias la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Elle a ajouté que le souhait de Moscou était également de voir cet accord "jeter les bases d'une amélioration de la situation générale au Moyen-Orient, y compris au Liban, en Syrie et au Yémen". L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), après avoir salué l’annonce de cet accord, a appelé les parties concernées à "garantir un accès humanitaire sans entraves au profit des populations dans la bande de Ghaza". Dans un communiqué repris par des médias, l'OIM a, en outre, appelé à faciliter le retour des populations déplacées dans leurs foyers et à assurer leur protection conformément aux engagements pris et au droit international, réitérant sa pleine disponibilité à travailler avec toutes les parties prenantes pour le respect du cessez-le-feu. Pour sa part, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a salué cet accord et appelé à des enquêtes sur les crimes de guerre commis par l'entité sioniste dans l'enclave palestinienne au cours des 15 derniers mois. L'ONG basée à New York a, dans un communiqué publié sur son site, appelé à un "accès inconditionnel" aux journalistes et aux experts indépendants des droits de l'Homme pour "enquêter sur les crimes commis contre les médias pendant cette guerre". De son côté, l'ONG Save the Children a qualifié cet accord de bouffée d'oxygène à même de permettre une pause dans les hostilités à Ghaza prenant pour cibles, pendant de longs mois, les enfants et les personnes fragiles, soulignant que ce pas doit constituer "un tournant pour garantir un cessez-le-feu définitif et pour augmenter rapidement l'aide humanitaire aux enfants confrontés à la malnutrition et à la maladie".                      Tourner définitivement la page des bombes    A son tour, l'association Medical Aid for Palestinians, après avoir salué dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux la conclusion de cet accord longtemps espéré, a appelé la communauté internationale à "veiller à ce que cette pause se transforme en un cessez-le-feu complet et permanent en mesure de tourner définitivement la page des bombes et des raids contre des populations sans défense". Dans un communiqué publié sur son site, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a déclaré que l'entité sioniste "doit immédiatement lever toutes les restrictions imposées aux organisations humanitaires et d'aide humanitaire afin d'éviter une situation proche de la famine et de garantir l'accès à un abri, à la nourriture et aux soins médicaux pour tous ceux qui en ont besoin". Allant dans le même sens, le Comité international de secours (IRC), par la voix de sa présidente, Mirjana Spoljaric, s'est dit "prêt à aider à mettre en œuvre l'accord conclu par les parties". L'ONG a appelé également à "une augmentation urgente de l'aide humanitaire", soulignant que "ses équipes à Ghaza constatent des taux alarmants de malnutrition sévère et aiguë chez les enfants de moins de cinq ans". De même, le mouvement international OXFAM a appelé à "une cessation permanente des hostilités, à la responsabilité, à la fin des atrocités et à la levée du blocus". L'ONG Action contre la Faim a appelé, elle, à une "augmentation de l'aide humanitaire, car seuls 600 camions par jour sont autorisés (par l'occupation) à livrer des produits de première nécessité, ce qui est loin d'être suffisant pour nourrir une population au bord de la famine".  

Jan 16, 2025 - 21:04
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Cessez-le-feu à Ghaza: poursuite des réactions internationales et appels au respect de l'accord

ALGER - Les réactions internationales saluant la conclusion mercredi d'un cessez-le-feu à Ghaza entre le mouvement palestinien Hamas et l'entité sioniste, après plus d'un an d'une agression sauvage contre les Ghazaouis, se poursuivaient jeudi, mettant en avant l'impératif de garantir en parallèle un accès sûr à l'acheminement de l'aide humanitaire et un retour facile des populations dans leurs foyers.

La Russie a, ainsi, salué, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, la signature de cet accord tant attendu par le peuple palestinien, faisant part de son souhait de voir cette étape contribuer au retour d'une paix durable à Ghaza et dans la région du Moyen-Orient.

"Nous espérons que la mise en œuvre de cet accord contribuera à la stabilisation durable de la situation à Ghaza, créera les conditions nécessaires au retour de toutes les personnes temporairement déplacées et permettra la reconstruction de tout ce qui a été détruit", a déclaré aux médias la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Elle a ajouté que le souhait de Moscou était également de voir cet accord "jeter les bases d'une amélioration de la situation générale au Moyen-Orient, y compris au Liban, en Syrie et au Yémen".

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), après avoir salué l’annonce de cet accord, a appelé les parties concernées à "garantir un accès humanitaire sans entraves au profit des populations dans la bande de Ghaza".

Dans un communiqué repris par des médias, l'OIM a, en outre, appelé à faciliter le retour des populations déplacées dans leurs foyers et à assurer leur protection conformément aux engagements pris et au droit international, réitérant sa pleine disponibilité à travailler avec toutes les parties prenantes pour le respect du cessez-le-feu.

Pour sa part, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a salué cet accord et appelé à des enquêtes sur les crimes de guerre commis par l'entité sioniste dans l'enclave palestinienne au cours des 15 derniers mois. L'ONG basée à New York a, dans un communiqué publié sur son site, appelé à un "accès inconditionnel" aux journalistes et aux experts indépendants des droits de l'Homme pour "enquêter sur les crimes commis contre les médias pendant cette guerre".

De son côté, l'ONG Save the Children a qualifié cet accord de bouffée d'oxygène à même de permettre une pause dans les hostilités à Ghaza prenant pour cibles, pendant de longs mois, les enfants et les personnes fragiles, soulignant que ce pas doit constituer "un tournant pour garantir un cessez-le-feu définitif et pour augmenter rapidement l'aide humanitaire aux enfants confrontés à la malnutrition et à la maladie".

                    

Tourner définitivement la page des bombes 

 

A son tour, l'association Medical Aid for Palestinians, après avoir salué dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux la conclusion de cet accord longtemps espéré, a appelé la communauté internationale à "veiller à ce que cette pause se transforme en un cessez-le-feu complet et permanent en mesure de tourner définitivement la page des bombes et des raids contre des populations sans défense".

Dans un communiqué publié sur son site, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a déclaré que l'entité sioniste "doit immédiatement lever toutes les restrictions imposées aux organisations humanitaires et d'aide humanitaire afin d'éviter une situation proche de la famine et de garantir l'accès à un abri, à la nourriture et aux soins médicaux pour tous ceux qui en ont besoin".

Allant dans le même sens, le Comité international de secours (IRC), par la voix de sa présidente, Mirjana Spoljaric, s'est dit "prêt à aider à mettre en œuvre l'accord conclu par les parties". L'ONG a appelé également à "une augmentation urgente de l'aide humanitaire", soulignant que "ses équipes à Ghaza constatent des taux alarmants de malnutrition sévère et aiguë chez les enfants de moins de cinq ans".

De même, le mouvement international OXFAM a appelé à "une cessation permanente des hostilités, à la responsabilité, à la fin des atrocités et à la levée du blocus".

L'ONG Action contre la Faim a appelé, elle, à une "augmentation de l'aide humanitaire, car seuls 600 camions par jour sont autorisés (par l'occupation) à livrer des produits de première nécessité, ce qui est loin d'être suffisant pour nourrir une population au bord de la famine".