Condamnés à 4 ans de prison ferme : Neghza, Sahli et Hammadi écroués
Saida Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hammadi ont passé, mercredi soir, leur première nuit en prison. Les trois anciens candidats à la candidature à l’élection présidentielle de septembre 2024 ont été condamnés, mercredi, en appel par la Cour d’Alger à 4 ans de prison ferme avec une amende de 1000 000 DA pour avoir « monnayé » […] The post Condamnés à 4 ans de prison ferme : Neghza, Sahli et Hammadi écroués first appeared on L'Est Républicain.

Saida Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hammadi ont passé, mercredi soir, leur première nuit en prison. Les trois anciens candidats à la candidature à l’élection présidentielle de septembre 2024 ont été condamnés, mercredi, en appel par la Cour d’Alger à 4 ans de prison ferme avec une amende de 1000 000 DA pour avoir « monnayé » des parrainages lors de leur collecte pour l’élection présidentielle de septembre 2024. Ils étaient accusés des chefs d’accusation d’« octroi d’un indu privilège», «trafic d’influence», «offre ou promesse de dons en numéraire en vue d’obtenir ou de tenter d’obtenir des voix d’électeurs», «abus de fonction», «obtention de dons en numéraire ou de promesses de voix électorales» et «escroquerie». En plus des trois candidats à la candidature, il faut inclure des dizaines d’autres élus locaux, de responsables locaux. Cela s’ajoute aux enfants de Saïda Neghza. Un fait qu’elle avait dénoncé lors du verdict de première instance. En première instance, lors du procès qui s’était déroulé le 8 mai dernier au pôle financier du tribunal de Sidi M’hamed, les trois anciens candidats avaient écopé d’une peine de 10 ans de prison, mais sans mandat de dépôt à l’audience, la justice ayant préféré laisser la possibilité aux prévenus de faire appel. Les trois accusés se sont défendus en indiquant qu’ils n’étaient pas directement impliqués dans cette opération, confiée à leurs représentants locaux. En août dernier, Saïda Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), avait défrayé la chronique en adressant une lettre au président de la République pour dénoncer le sort réservé aux entreprises algériennes. Mercredi, elle avait été évacuée à l’hôpital après un malaise cardiaque en pleine audience. Jusqu’à mercredi soir, elle était encore dans le coma au CHU Mustapha-Pacha d’Alger.. Elle sera conduite à la prison d’El-Harrach une fois ses esprits retrouvés. Cette affaire a été le sujet de toutes les conversations bien avant le déroulement des élections présidentielles de septembre 2024. Les concernés, plus particulièrement Saïda Neghza et Belkacem Sahli, ont animé des conférences de presse pour tenter de démontrer, documents à l’appui, que les parrainages récoltés étaient tous légaux. Mais l’ANIE avait un autre avis. S’en est suivie une longue instruction judiciaire qui a permis d’arrêter des dizaines d’élus locaux, soupçonnés d’avoir « payé » des électeurs pour parrainer la candidature de leur champion. Ce que les concernés contestent vigoureusement. Belkacem Sahli a évoqué, à titre d’exemple, des cas de double signature mais dont la responsabilité revenait aux collectivités locales qui n’avaient pas vérifié que des électeurs avaient signé pour plusieurs candidats en même temps. Les trois prisonniers devront se pourvoir en cassation.
Akli Ouali
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