Crises au Moyen-Orient: L’ONU adopte trois résolutions contre Israël
Outre l’adoption d’une résolution appelant encore une fois l’entité sioniste à se retirer du plateau du Golan syrien qu’elle occupe depuis 1967, deux autres résolutions ont été approuvées avant-hier soir par l’Assemblée générale des Nations unies concernant la Palestine occupée. La première a trait au «règlement de la question palestinienne par des moyens pacifiques», la […]
Outre l’adoption d’une résolution appelant encore une fois l’entité sioniste à se retirer du plateau du Golan syrien qu’elle occupe depuis 1967, deux autres résolutions ont été approuvées avant-hier soir par l’Assemblée générale des Nations unies concernant la Palestine occupée. La première a trait au «règlement de la question palestinienne par des moyens pacifiques», la deuxième a donné l’aval pour un «Bureau des droits des Palestiniens au Secrétariat général».
A ce titre, lors d’une Assemblée générale des Nations unies tenue avant-hier soir à son siège à New-York, une résolution appelant encore une fois l’entité sioniste à se retirer du plateau du Golan syrien qu’elle occupe depuis 1967 a été majoritairement votée par 97 membres de l’AG de l’ONU, a indiqué l’ONU sur son site d’information ainsi qu’à travers ses réseaux sociaux.
De ce fait, la résolution déclare que les membres des Nations unies sont «profondément préoccupés» par la poursuite de l’occupation du Golan syrien depuis 1967 par l’entité sioniste, ce qui constitue «une violation des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Assemblée générale des Nations unies», a précisé la même source.
De plus, la résolution déclare aussi que les activités de colonisation et de construction menées par l’entité sioniste sur le plateau du Golan syrien sont «illégales» et qu’elles «continuent de violer la résolution n° 497 du Conseil de sécurité, adoptée en 1981».
Pour rappel, le mois dernier, l’ONU avait appelé l’entité sioniste à se conformer aux résolutions relatives au Golan syrien occupé, en particulier la résolution 497 de 1981, qui affirme que l’imposition par l’entité sioniste de ses lois, de sa juridiction et de son administration sur le Golan syrien occupé «est nulle et non avenue et n’a aucun effet juridique international».
S’agissant de la cause palestinienne, l’AGNU a également adopté, durant la même soirée, deux résolutions concernant la Palestine occupée, a rapporté l’agence de presse Wafa.
La première résolution, a expliqué la même source, concerne la «Résolution pour le règlement de la question palestinienne par des moyens pacifiques». Elle a été approuvée par 157 voix, alors que huit autres ont voté contre et sept se sont abstenus. Pour ce qui est de la deuxième résolution, elle concern «Le Bureau des droits des Palestiniens au Secrétariat général», qui a été approuvée par 101 pays, 27 pays ont voté contre et 42 autres se sont abstenus.
Notons que cette session de l’Assemblée générale de l’ONU a été tenue pour discuter de la situation en Palestine. A ce propos, le président de l’Assemblée générale, Philemone Yang, a déclaré dans son discours que «la paix et la sécurité au Moyen-Orient ne peuvent être réalisées par la force ou l’occupation, mais uniquement par le dialogue, la reconnaissance mutuelle et l’engagement en faveur d’une solution juste, globale et durable, fondée sur le droit international». Et d’insister sur l’importance de la solution à deux Etats, «seul chemin vers une paix durable» qui reste «un cadre politique et une nécessité morale». «Après plus d’un an de guerre et de souffrance, la réalisation de cette vision est plus urgente que jamais».
De son côté, le représentant permanent de l’Etat de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a déclaré que «la question de la Palestine est à l’ordre du jour des Nations unies depuis sa création, et elle reste le test le plus important de l’existence d’un système international fondé sur le droit». «C’est une question de peuple privé de ses droits, qui se trouve au cœur de la Charte des Nations unies», a-t-il rappelé, ajoutant que «la solidarité avec le peuple palestinien doit se traduire par cette action décisive en faveur du droit international».
Lynda Naili
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