Développement de l’entrepreneuriat à Sétif : Un soutien de l’idée à la rentabilisation du projet

Les cadres et experts de l’Agence Nationale de Soutien et de Développement de l’Entrepreneuriat (NESDA, ex-ANSEJ), ont repris leur bâton de pèlerin, dimanche 22 décembre, pour sillonner, jusqu’à aujourd’hui, mardi 31 décembre, les quatre coins de la wilaya de Sétif afin d’aller à la rencontre des jeunes et moins jeunes intéressés par la création d’entreprise ou l’extension de leurs activités dans le cadre de ce dispositif étatique. Selon le directeur de l’agence locale de NESDA, cette initiative vise à établir un contact direct avec les porteurs de projets pour leur fournir des explications et des informations détaillées sur les opportunités offertes par le dispositif. « À travers cette campagne, nous offrons aux entrepreneurs, notamment ceux issus des dispositifs de la Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC) et de l’Agence Nationale de Gestion du Microcrédit (ANGEM), l’opportunité de bénéficier d’un soutien pour l’extension de leurs activités. Ces dispositifs ne proposent pas cette option, mais avec NESDA, ils peuvent élargir leur champ d’activité. Mieux encore, les entrepreneurs ayant exercé depuis au moins deux ans peuvent prétendre à un financement pour acquérir des équipements complémentaires ou développer des activités connexes à leur projet initial », nous explique-t-il. Le responsable a également mis en lumière les leçons tirées des précédentes expériences. « Lors de la première phase, sous l’ancienne appellation ANSEJ, des projets étaient montés sans étude préalable de terrain, ce qui a entraîné un taux d’échec élevé et des résultats en deçà des attentes. Aujourd’hui, nous avons changé d’approche. Nous ciblons les porteurs de projets via des conventions avec l’université et le secteur de la formation professionnelle. Nous avons également mis en place des centres de développement de l’entrepreneuriat au sein des campus », ajoute-t-il. Le directeur de l’agence NESDA à Sétif a tenu à expliquer à L’Est Républicain qu’un jeune, avant de se lancer dans la réalisation de son projet, doit d’abord mûrir son idée à travers une formation dispensée par des encadreurs, dont des experts et des formateurs de l’université. Il s’agit d’une contribution à la réalisation du projet en tenant compte du marché local, souligne-t-il. « Avant de lancer le projet, le jeune entrepreneur doit réaliser une étude de faisabilité. Les jeunes sont mieux encadrés et mieux accompagnés. Notre objectif est de les aider à créer leurs projets ; cependant, nous devons aussi les accompagner pour que le projet soit rentable, afin de contribuer à la création de richesse et d’emploi, c’est-à-dire à la rentabilité économique du projet et non au seul volet social », a renchéri notre interlocuteur, invitant les jeunes à se rendre à l’agence pour s’entretenir avec les cadres, qui sont à leur disposition.

Faouzi Senoussaoui

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