Djanet: coup d’envoi de la manifestation culturelle "S’beiba"
DJANET - La manifestation culturelle "S’beiba" a débuté mercredi à Djanet, avec la participation de troupes artistiques et culturelles venues de plusieurs wilayas du pays et de représentants de la Libye. Placée cette année sous le signe "S’beiba, une histoire à raconter, une œuvre éternelle", cette fête annuelle est marquée cette année par la présence de plusieurs wilayas, dont Timimoun, Bechar, Ouargla et In-Salah, en plus de la participation de la Libye voisine, traduisant ainsi la profondeur des liens culturels entre les deux pays frères, a indiqué le commissaire du festival, Nacer Bekkar, lors de la cérémonie d’ouverture de la manifestation. Des professeurs d'universités de Tamanrasset et d’Alger sont également présents à l’évènement, conférant à la manifestation culturelle un caractère académique, a-t-il ajouté. Le wali de Djanet, M’hamed Moumène, a affirmé, de son côté, que la fête de la "S'beiba", représente, bien plus qu’un évènement local, un patrimoine culturel algérien authentique, reconnu par l’Unesco en 2014 comme patrimoine immatériel de l’Humanité, de par sa profonde symbolique et la beauté et la singularité de ses différentes facettes. La wilaya considère l’évènement comme un pilier du développement culturel et touristique de la région et une source de fierté pour la jeunesse, a-t-il précisé, ajoutant que tous les moyens sont mobilisés, en coordination avec le commissariat du festival, afin d’assurer la réussite de l'événement. M. Moumène a saisi cette opportunité pour saluer le rôle important joué par les associations culturelles et les comités des quartiers, notamment les Ksour El-Mizane et Zelouaz, dans la préservation de l’esprit de cette fête. Pour sa part, le directeur de l’Office national du parc culturel du Tassili N’Ajjers, Abdelkader Hefaoui, a estimé que cette fête annuelle constitue un patrimoine authentique de la région qui renforce la culture de la paix et de l’appartenance, en plus de refléter un brassage culturel où se croisent les dimensions africaine, amazighe et arabe de la région du Nord-afriacain. Plusieurs activités figurent au programme de cette manifestation, dont des ateliers, des expositions et des spectacles, comme démarche visant à intégrer le patrimoine culturel immatériel dans le processus de développement culturel et touristique durable. La fête se poursuivra jusqu’à lundi prochain avec au programme l’animation de soirées artistiques, des journées d’études, des expositions culturelles et d’artisanat traditionnel, ainsi que des sorties sur le terrain, selon les organisateurs.


DJANET - La manifestation culturelle "S’beiba" a débuté mercredi à Djanet, avec la participation de troupes artistiques et culturelles venues de plusieurs wilayas du pays et de représentants de la Libye.
Placée cette année sous le signe "S’beiba, une histoire à raconter, une œuvre éternelle", cette fête annuelle est marquée cette année par la présence de plusieurs wilayas, dont Timimoun, Bechar, Ouargla et In-Salah, en plus de la participation de la Libye voisine, traduisant ainsi la profondeur des liens culturels entre les deux pays frères, a indiqué le commissaire du festival, Nacer Bekkar, lors de la cérémonie d’ouverture de la manifestation.
Des professeurs d'universités de Tamanrasset et d’Alger sont également présents à l’évènement, conférant à la manifestation culturelle un caractère académique, a-t-il ajouté.
Le wali de Djanet, M’hamed Moumène, a affirmé, de son côté, que la fête de la "S'beiba", représente, bien plus qu’un évènement local, un patrimoine culturel algérien authentique, reconnu par l’Unesco en 2014 comme patrimoine immatériel de l’Humanité, de par sa profonde symbolique et la beauté et la singularité de ses différentes facettes.
La wilaya considère l’évènement comme un pilier du développement culturel et touristique de la région et une source de fierté pour la jeunesse, a-t-il précisé, ajoutant que tous les moyens sont mobilisés, en coordination avec le commissariat du festival, afin d’assurer la réussite de l'événement.
M. Moumène a saisi cette opportunité pour saluer le rôle important joué par les associations culturelles et les comités des quartiers, notamment les Ksour El-Mizane et Zelouaz, dans la préservation de l’esprit de cette fête.
Pour sa part, le directeur de l’Office national du parc culturel du Tassili N’Ajjers, Abdelkader Hefaoui, a estimé que cette fête annuelle constitue un patrimoine authentique de la région qui renforce la culture de la paix et de l’appartenance, en plus de refléter un brassage culturel où se croisent les dimensions africaine, amazighe et arabe de la région du Nord-afriacain.
Plusieurs activités figurent au programme de cette manifestation, dont des ateliers, des expositions et des spectacles, comme démarche visant à intégrer le patrimoine culturel immatériel dans le processus de développement culturel et touristique durable.
La fête se poursuivra jusqu’à lundi prochain avec au programme l’animation de soirées artistiques, des journées d’études, des expositions culturelles et d’artisanat traditionnel, ainsi que des sorties sur le terrain, selon les organisateurs.