C’est désormais officiel : la sanction d’interdiction de recrutement infligée par la FIFA à la JSK a été complètement levée hier. En effet, le nom du club kabyle a été retiré de la liste des clubs interdits de recrutement par l’instance mondiale.
L’intervention du président de la FAF, Oualid Sadi, a permis de sauver la JSK, qui était menacée par de lourdes sanctions. Les dettes envers l’ex-entraîneur Almeida et l’ex-joueur Belahce Yuliwas ont été réglées, et tout est rentré dans l’ordre pour la formation du Djurdjura. La JSK peut désormais inscrire de nouveaux joueurs pour la saison sportive à venir. C’est un dénouement heureux pour cette affaire qui avait mis les dirigeants kabyles et les supporters dans l’embarras. La JSK a en effet payé la mauvaise gestion des anciennes directions, qui avaient très mal géré les dossiers des anciens joueurs et entraîneurs.
Les supporters attendent maintenant de nouveaux joueurs
Après la levée de cette interdiction de recrutement, les supporters kabyles attendent désormais l’annonce de l’arrivée de nouveaux joueurs. Avec les départs de Berkane, Boualia et éventuellement celui d’Ivan Ignatev, les fans sont inquiets de la perte des cadres de l’équipe. Espérant que leur club joue les premiers rôles dans les différentes compétitions, les amoureux du club exigent un renforcement conséquent de l’effectif. Ils ne sont pas satisfaits du recrutement effectué jusqu’à présent, mais souhaitent que leur équipe soit renforcée avant la fin du mercato pour être plus compétitive. Sachant qu’une grande saison nécessite un effectif étoffé, les supporters veulent que l’entraîneur Zinnbauer obtienne les profils qu’il souhaite afin de bâtir une équipe performante.
Mobilis tient la corde
Alors que supporters et staff technique réclament un renforcement, cela dépendra en grande partie de la société Mobilis, qui doit garantir les salaires des nouveaux joueurs. En d’autres termes, c’est Mobilis qui tient la clé des recrutements. La directive limitant à 50 milliards de dinars par an la participation des sociétés au paiement des salaires reste un obstacle pour la JSK. Cependant, l’arrivée de sponsors constitue la solution idéale pour assurer les salaires de certains joueurs. Confrontés aux problèmes financiers, les dirigeants kabyles font de leur mieux pour s’en sortir. Sous pression, ils s’efforcent de recruter et visent à renforcer le club, comme l’exige le coach, pour que l’équipe évolue dans de bonnes conditions.
M. L.