Le ministère palestinien des Affaires étrangères a souligné ce mercredi que le respect des droits humains des Palestiniens ne doit pas être exclu, affirmant que la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme n’a désormais aucun sens, dès lors qu’un génocide se déroule impunément depuis plus d’un an contre le peuple palestinien à Ghaza.
Dans un communiqué relayé par l’agence de presse palestinienne Wafa, la diplomatie palestinienne a noté que «la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre, coïncide cette année avec le 430e jour depuis le début de l’agression génocidaire (sioniste) contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza», qui a fait à ce jour 44.805 martyrs et 106.257 blessés, en majorité des femmes et des enfants.
«Elle a également déplacé de force 1,9 million de Palestiniens, provoqué l’arrêt des opérations dans plusieurs hôpitaux, détruit les infrastructures de toute une ville et multiplié le nombre de détenus palestiniens dans les geôles» d’occupation, a-t-elle ajouté, relevant que toutes ces atrocités se déroulent dans l’impunité la plus totale.
Le ministère a affirmé que «la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme n’a aucun sens dès lors qu’un génocide est commis contre le peuple palestinien sans que des mesures concrètes soient prises pour assurer sa protection».
Réitérant sa détermination à poursuivre les efforts diplomatiques et juridiques à tous les niveaux pour mettre fin à l’agression brutale de l’entité sioniste contre Ghaza, le ministère palestinien a exhorté la communauté internationale à redoubler d’efforts pour mettre l’entité sioniste devant ses responsabilités.
R I.