Ils exigent une révision du nouveau statut : Les employés des services économiques de l’éducation en débrayage
Le Conseil national du Syndicat national autonome des employés des services économiques du secteur de l’éducation a exprimé son rejet catégorique des mesures contenues dans le nouveau statut particulier des fonctionnaires de l’éducation et du nouveau régime indemnitaire, supposées répondre aux attentes de l’ensemble des catégories professionnelles activant dans ce secteur. Dans un communiqué rendu […] The post Ils exigent une révision du nouveau statut : Les employés des services économiques de l’éducation en débrayage appeared first on Le Jeune Indépendant.
Le Conseil national du Syndicat national autonome des employés des services économiques du secteur de l’éducation a exprimé son rejet catégorique des mesures contenues dans le nouveau statut particulier des fonctionnaires de l’éducation et du nouveau régime indemnitaire, supposées répondre aux attentes de l’ensemble des catégories professionnelles activant dans ce secteur.
Dans un communiqué rendu public à l’issue des travaux, les membres du Conseil national ont exprimé leur mécontentement et rejettent ce texte qui, selon eux, ne correspond pas aux engagements pris par le président de la République. De ce fait, le syndicat a annoncé une grève nationale de 15 jours à compter d’aujourd’hui. Cette action vise à dénoncer les déséquilibres relevés dans le nouveau statut particulier et à exhorter les autorités à intervenir pour rétablir l’équité et garantir la stabilité dans le secteur.
Le syndicat réclame l’adoption du principe d’égalité et de parallélisme dans les grades et fonctions, en reconnaissance du rôle essentiel des employés des services économiques en tant que gestionnaires financiers des établissements éducatifs. Ces revendications s’appuient sur les lois types 227/16 et 162/17 encadrant, respectivement, les cycles moyen et secondaire.
Les intendants réclament également une réduction de cinq ans de l’âge de retraite, en reconnaissance de la pénibilité de leurs tâches, ainsi que la création de nouvelles primes adaptées à leurs fonctions, notamment une prime de caisse, une prime d’indemnité de responsabilité personnelle, une prime de gestion annexe et une prime pour la gestion des établissements en régime interne ou semi-interne.
De plus, le syndicat exige que les employés de ce corps bénéficient de la prime de 30 % du salaire de base, prévue dans le régime indemnitaire annoncé par le ministère de l’Education nationale. Parmi les autres revendications figurent aussi la valorisation des diplômes pour garantir les droits des employés, en particulier la reconnaissance de la licence pour les adjoints intendants et les intendants gestionnaires, ainsi que du doctorat pour tous les employés des services économiques, correspondant au grade 17.
Ils demandent également la prise en compte de l’expérience professionnelle acquise, la réduction des délais pour accéder aux grades supérieurs et l’intégration de tous les employés dans les nouveaux grades créés, sans condition, afin de garantir justice et égalité entre tous les employés du secteur de l’éducation.
Enfin, il est demandé de maintenir le grade d’adjoint intendant comme grade de base pour le recrutement externe, avec un diplôme de licence.
Le Conseil national, réuni en début de semaine à Blida, a décidé de plusieurs actions. Outre la grève prévue, ils ont décidé de poursuivre le boycott des tâches administratives, financières et matérielles. Des sit-in régionaux seront également organisés pour maintenir la pression sur les autorités.
Par ailleurs, une opération de restitution des accréditations et des chèques au Trésor public provincial est envisagée, avec des modalités qui seront précisées ultérieurement.
Le Conseil du Syndicat national autonome des employés des services économiques du secteur de l’éducation a décidé de maintenir sa session extraordinaire ouverte et a adressé un appel au président de la République, en sa qualité de premier magistrat du pays, pour qu’il intervienne en urgence, en donnant des instructions pour suspendre la publication du nouveau statut particulier et du régime indemnitaire, afin de revoir leur contenu et de rendre justice aux employés des services économiques.
Enfin, le Conseil national a affirmé sa détermination à poursuivre le combat jusqu’à satisfaction de ses revendications, dans l’espoir de rétablir la sérénité et la stabilité dans les écoles algériennes.
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