Industrie automobile en Algérie : Le projet Hyundai se précise

Le projet d’usine de Hyundai en Algérie semble se préciser encore plus. Selon les déclarations d’un sénateur, le site de l’ex-Sovac de Relizane aurait été finalement retenu pour abriter les futures chaînes de production des voitures du constructeur coréen.

En effet, ce membre du Conseil de la nation a diffusé un post sur les réseaux sociaux dans lequel il annonce : «C’est officiel, l’usine Hyundai ouvrira ses portes dans la zone industrielle de Sidi Khettab sur l’emplacement de l’ancienne usine Volkswagen.»

Mais, pour le moment, aucune information officielle émanant des autorités concernées n’est venue confirmer ou infirmer ces déclarations.
Le projet, fruit d’un investissement du groupe omanais Saud Bahwan, en partenariat avec Hyundai Group, n’a cessé, au cours de ces derniers mois, d’occuper le devant de la scène automobile nationale. Il serait, avec l’autre projet tant attendu de Volkswagen, les principales perspectives pour une véritable relance de l’industrie mécanique en Algérie.

D’autant que le coût initialement annoncé de ce projet, à savoir 400 millions de dollars, reste, pour l’heure, le plus grand investissement dans le secteur.

Le projet, prévoit, en effet, des réalisations importantes avec des niveaux d’intégration tout aussi significatifs dépassant de loin la simple activité d’assemblage. Il s’agit d’un ensemble d’unités de carrosserie, de soudure, de peinture et d’un tissu de sous-traitance locale intégrant des fabricants nationaux.

L’usine produira plusieurs modèles sous le label Hyundai, aussi bien des véhicules de tourisme (citadines, berlines, SUV) qu’utilitaires. Il serait même prévu un modèle low-cost pour répondre à une large demande nationale.
Dans une seconde étape, l’usine devrait produire également des voitures électriques. Il faut signaler que ce projet, dès son annonce, avait bénéficié d’un soutien clairement exprimé de la part des autorités nationales, particulièrement le président de la République qui, lors d’un Conseil des ministres, avait demandé «d’accorder toute l’attention aux projets d’investissements et à la mise en œuvre des recommandations et décisions émanant des dirigeants des deux pays (Algérie et sultanat d’Oman) dans divers secteurs, notamment l’agriculture, l’industrie automobile (Hyundai), le projet de création d’une compagnie de transport maritime algéro-omanaise, outre le lancement d’une ligne maritime reliant Alger et Mascate».

L’entrée en activité de ce projet était prévue, selon le programme initial des promoteurs du projet, vers la fin de l’année 2026.
B. B. Le Soir d’Algérie

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