Marché de proximité du 1er Mai : Une rentrée scolaire à bon prix 

Sous les grands chapiteaux blancs dressés sur la place du 1er Mai, la rentrée scolaire se prépare dans une ambiance animée et presque festive. Les allées bruissent de conversations, de rires d’enfants et de négociations entre parents et commerçants. À quelques jours du retour sur les bancs de l’école, le marché de proximité consacré aux fournitures […] The post Marché de proximité du 1er Mai : Une rentrée scolaire à bon prix  appeared first on Le Jeune Indépendant.

Sep 14, 2025 - 22:45
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Marché de proximité du 1er Mai : Une rentrée scolaire à bon prix 

Sous les grands chapiteaux blancs dressés sur la place du 1er Mai, la rentrée scolaire se prépare dans une ambiance animée et presque festive. Les allées bruissent de conversations, de rires d’enfants et de négociations entre parents et commerçants. À quelques jours du retour sur les bancs de l’école, le marché de proximité consacré aux fournitures scolaires attire les familles déterminées à profiter des prix compétitifs et de la diversité des produits proposés.

Dès l’entrée, le visiteur est saisi par la richesse de l’offre. D’un côté, des piles de cahiers de !²&atoutes les tailles et de toutes les couleurs s’élèvent en colonnes parfaitement alignées. De l’autre, des rangées entières de cartables colorés semblent défiler comme une armée prête à accompagner les élèves durant toute l’année. Plus loin, des stands regorgent de trousses, de stylos, de crayons de couleur et de feutres, tous disposés avec soin pour capter le regard. Les tabliers scolaires, indispensables à chaque rentrée, sont accrochés à la bonne place, aux côtés des règles, des gommes, des compas et même des globes terrestres.

Chaque stand affiche clairement ses prix, permettant aux familles de comparer et d’adapter leurs choix à leur budget. « C’est une très bonne chose », confie Fatiha, mère de trois enfants. « On trouve de tout, et surtout à des prix qui restent raisonnables. Mes enfants se sont faits plaisir en choisissant leurs cartables et leurs trousses, et moi je suis rassurée car je sais que je peux tout acheter sans dépasser ce que j’avais prévu. »

L’effort est visible, le cahier de 96 pages se vend désormais à 40 DA, bien moins cher que l’année précédente. Les cartables commencent à partir de 1 200 DA, les trousses 35 DA, et les tabliers oscillent entre 800 et 1 500 DA, selon le modèle et la qualité. De quoi alléger considérablement la facture pour les familles nombreuses.

Un commerçant explique : « Grâce au soutien de l’Etat, nous avons baissé les prix pour répondre aux attentes des parents. L’objectif n’est pas seulement de vendre, mais aussi d’accompagner les familles. Les fournitures locales sont de bonne qualité avec des tarifs compétitifs. »

 

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Au fil des journées, certains produits s’imposent comme les véritables vedettes du marché. Les commerçants notent une constance dans les choix des familles. En tête, les cartables, symbole par excellence de la rentrée, restent l’article le plus acheté. Ils sont suivis de près par les cahiers, dont les piles disparaissent à vue d’œil. Viennent ensuite les trousses, indispensables à chaque élève, puis les stylos et crayons que les enfants choisissent souvent avec fierté. Enfin, les tabliers scolaires complètent ce quinté de tête, leur prix abordable au marché incitant les parents à en acheter parfois plusieurs d’avance.

« Les familles cherchent d’abord à assurer le strict nécessaire », explique un vendeur. « Le cartable et les cahiers passent avant tout, mais on remarque aussi que les enfants veulent se faire plaisir avec une trousse colorée ou des stylos originaux. »

Les plus jeunes participent avec un enthousiasme contagieux. Amine, 10 ans, choisit fièrement un cartable bleu vif, il confie avec enthousiasme qu’« il est solide et a beaucoup de poches. Comme ça, je peux ranger mes cahiers et mes affaires de sport. » Sa petite sœur Anaïs, 8 ans, opte pour une trousse scintillante s’exclamant : « Je voulais celle avec les paillettes et les couleurs qui brillent. Je suis trop contente de l’avoir ! »

Amir, 12 ans, hésite longuement avant d’arrêter son choix sur un cartable noir, avec une voix posée, il explique : « Je voulais absolument ce modèle. Ailleurs, c’était beaucoup plus cher. Ici, je l’ai eu à bon prix, et mes parents sont d’accord. ».

Quant à Soraya, 9 ans, elle ne cache pas son excitation : « J’adore mes nouveaux crayons de couleur. Ça me donne envie de bien travailler cette année. »

Dans un coin, un groupe d’enfants compare fièrement leurs trouvailles. « Le mien a deux fermetures éclair ! », lance l’un, pendant qu’un autre réplique aussitôt : « Oui mais le mien a un compartiment spécial pour la bouteille d’eau ! » Ces scènes d’enthousiasme enfantin ajoutent à l’atmosphère générale une touche d’innocence et de gaieté.

Un peu plus loin, quatre lycéennes déambulent entre les stands, les bras chargés de cahiers et de stylos colorés. Sourires complices et discussions à voix basse accompagnent leurs choix. « Pour nous, ce n’est pas seulement une question de fournitures », explique Inès, 16 ans. « On cherche aussi des cartables et des trousses qui reflètent notre style. On veut que ça soit pratique, mais aussi joli. »

Sa camarade Maria renchérit : « C’est vrai que les prix sont plus bas ici. Dans les magasins, un sac coûte 5 000 DA, ici on peut l’avoir à 3 500 DA. C’est une vraie différence, surtout pour nos familles. »

Leurs amies Dalila et Meriem, toutes deux en deuxième secondaire, insistent sur l’importance de ces marchés pour l’ambiance, relevant : « On a l’impression que la rentrée commence déjà ici. On retrouve d’autres élèves, on se conseille, on rigole. C’est comme une petite fête avant de reprendre les cours. »

Mais le marché n’attire pas uniquement les familles avec des enfants scolarisés. Les étudiants y trouvent aussi leur compte. Karim, 21 ans, étudiant en sciences politiques, exhibe son nouveau sac à dos, il affirme : « Je cherchais un cartable spécial pour mon ordinateur portable. Ailleurs, il coûte au minimum 10 000 DA, mais ici je l’ai trouvé à 6 000 DA seulement. En plus, j’ai pu acheter des stylos, un carnet et d’autres fournitures pour mes cours. Franchement, c’est une très bonne affaire. »

Son témoignage montre que ces marchés s’adaptent aussi aux besoins des jeunes adultes.

 

Un budget conséquent, mais des économies réelles

 

Les dépenses restent néanmoins lourdes pour les familles nombreuses. Billal, père de deux enfants scolarisés, détaille son budget. Il précise : « Entre les cartables, les tabliers, les cahiers et toutes les petites fournitures, je prévois environ 20 000 DA cette année. C’est un effort, mais grâce à ce marché, j’ai pu économiser presque un tiers de ce que j’aurais dépensé ailleurs. Les enfants sont contents, et moi je suis soulagé. »

Dans une autre allée, Reda, employé de banque et père de deux enfants, fait ses calculs, il assure : « Si j’étais allé dans une papeterie classique, j’aurais payé minimum 25 à 30% plus cher. Ici, un cartable que j’ai acheté à 2 500 DA est affiché à 3 500 DA dans les boutiques du centre-ville. Les cahiers et stylos aussi reviennent moins cher. Au final, c’est près de 5 000 DA d’économies, ce qui est énorme pour une famille comme la mienne. »

Au fil des heures, l’ambiance du marché devient celle d’une grande foire populaire. Les familles se croisent, se conseillent et échangent leurs impressions. Certaines mères calculent leurs dépenses à la calculette en discutant avec leurs voisines, d’autres préfèrent faire participer leurs enfants au choix des articles, histoire de leur donner le goût de la responsabilité tout en leur faisant plaisir. Les commerçants, attentifs, prennent le temps de guider, d’expliquer et parfois même de proposer de petites remises.

Samia, mère de deux enfants, résume l’état d’esprit général : « Ce marché, ce n’est pas seulement un endroit où l’on achète. C’est aussi un moment de partage et de convivialité. Les enfants sont heureux, les parents se sentent soutenus et l’ambiance est très agréable. »

Au-delà de l’aspect pratique, le marché de proximité du 1er Mai s’inscrit dans une stratégie plus large. Les pouvoirs publics misent sur ces initiatives pour alléger la charge financière des ménages, tout en soutenant les producteurs locaux. Les cahiers, fabriqués en Algérie, figurent parmi les articles les plus prisés, aux côtés d’autres fournitures qui rivalisent désormais en qualité avec les produits importés.

« L’État accompagne ce genre d’actions car elles répondent directement aux préoccupations des familles », explique un représentant d’une enseigne très prisée pour la qualité de ces fournitures ajoutant : « Offrir des prix abordables et promouvoir la production locale, c’est une manière de concilier soutien social et dynamisme économique. »

À mesure que la rentrée approche, le marché du 1er Mai s’impose comme un passage obligé pour les familles. Parents et enfants repartent chargés de sacs et de fournitures, mais surtout soulagés d’avoir pu réaliser leurs achats dans de bonnes conditions. Les marchés de proximité offrent ainsi bien plus que des fournitures scolaires, ils apportent de la sérénité à des milliers de familles et rappellent que la rentrée, au-delà de ses contraintes financières, reste un moment de joie et d’espoir partagé.

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