L’Algérie rempart régional contre le narco- marocain

L’Algérie est plus que jamais confrontée à une menace insidieuse et persistante : le trafic transfrontalier de drogue. Au cœur de cette problématique sécuritaire majeure se trouve le Makhzen, identifié comme le principal point d’origine de ces flux illicites, avec une stratégie claire visant la déstabilisation du pays. Une réalité d’autant plus préoccupante que le […]

Août 6, 2025 - 15:11
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L’Algérie rempart régional contre le narco- marocain

L’Algérie est plus que jamais confrontée à une menace insidieuse et persistante : le trafic transfrontalier de drogue.

Au cœur de cette problématique sécuritaire majeure se trouve le Makhzen, identifié comme le principal point d’origine de ces flux illicites, avec une stratégie claire visant la déstabilisation du pays.

Une réalité d’autant plus préoccupante que le Makhzen est mondialement reconnu comme le premier producteur de cannabis et de résine de cannabis (hachich).

Les services de sécurité algériens ne cessent de mettre en lumière l’ampleur et l’intentionnalité derrière ces tentatives d’inonder le territoire algérien de drogues. Il ne s’agit pas d’un simple commerce illicite, mais bien d’une offensive délibérée, mue par une volonté de nuire à la cohésion sociale et à la sécurité nationale algérienne.

Les faits sont éloquents : des centaines de quintaux de kif traité sont régulièrement saisis aux frontières ouest, témoignant de la persistance de ces réseaux.

Ce qui rend cette situation encore plus alarmante est l’implication avérée de hauts commis de l’État et de hauts gradés au sein du système marocain dans ce trafic international de stupéfiants.

Cette complicité présumée au plus haut niveau confère une dimension étatique à ce qui devrait relever de la pure criminalité organisée, renforçant la conviction que l’objectif dépasse le simple gain financier pour viser une déstabilisation géopolitique. Malgré ces efforts persistants, la résilience algérienne se maintient.

Face à cette menace multidimensionnelle, l’Armée Nationale Populaire (ANP) et les différents services de sécurité algériens déploient des efforts colossaux et incessants.

Depuis le début de l’année, les opérations coordonnées le long des frontières, notamment celles avec le Maroc, ont permis de mettre en échec de nombreuses tentatives d’introduction de stupéfiants.

Des saisies massives de kif traité, atteignant parfois plusieurs quintaux lors d’une seule opération, sont le fruit de la vigilance et de la détermination des forces algériennes.

Ces succès répétés démontrent non seulement l’efficacité des dispositifs de surveillance, mais aussi l’engagement total des troupes sur le terrain.

La lutte de l’Algérie contre le trafic de drogue ne se limite pas au cannabis en provenance de l’ouest. Le pays est également confronté à l’introduction de drogues dures et de psychotropes, souvent en provenance de la frontière sud, notamment malienne.

Ces substances, aux effets dévastateurs sur les individus et la société, représentent une autre facette de cette criminalité transfrontalière.

Par ailleurs, les services de sécurité algériens ont établi un lien préoccupant entre les réseaux de narcotrafiquants et ceux du trafic d’armes.

Cette connexion est alarmante, car elle suggère que les profits générés par la drogue peuvent financer l’acquisition d’armements, alimentant ainsi un cycle de violence et de criminalité qui menace directement la sécurité intérieure et régionale.