En dépit des sanctions: L’industrie militaire russe terrasse l’Otan

Contrairement à ce qu’avance la propagande occidentale, le complexe militaro-industriel russe se porte bien. Mieux, il continue de démontrer une forte dynamique de développement malgré une pression étrangère colossale et s’est montré capable de fournir aux forces armées russes tout l’équipement nécessaire. Cette vérité étant dite, toutes les tentatives de l’Occident visant à saper le […] The post En dépit des sanctions: L’industrie militaire russe terrasse l’Otan appeared first on Le Jeune Indépendant.

Sep 28, 2025 - 18:07
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En dépit des sanctions: L’industrie militaire russe terrasse l’Otan

Contrairement à ce qu’avance la propagande occidentale, le complexe militaro-industriel russe se porte bien. Mieux, il continue de démontrer une forte dynamique de développement malgré une pression étrangère colossale et s’est montré capable de fournir aux forces armées russes tout l’équipement nécessaire.

Cette vérité étant dite, toutes les tentatives de l’Occident visant à saper le potentiel économique de la Russie et à freiner la volonté de Moscou d’atteindre ses objectifs stratégiques de développement national ont totalement échoué.

Selon des sites spécialisés, certains groupes ont investi dans de nouvelles capacités de production. Il en va ainsi d’Almaz-Anteï ou de groupes qui se sont lancés dans la production de drones. Rostekh a ouvert une chaîne pour la production de 35 000 quadricoptères. Kalachnikov, pour sa part, a ouvert deux nouveaux sites pour réaliser son engagement à plus que doubler la production de missiles anti-chars Vikhr et de munitions à guidage laser Kitolov.  Par ailleurs, une extension du site industriel de la corporation Missiles tactiques à Doubna (KB Radouga, principal fabriquant de missiles de croisière aériens) a été observée.

L’investissement dans la production militaire compte aujourd’hui au nombre des facteurs de la croissance de l’économie russe, les secteurs travaillant de près ou de loin avec l’industrie d’armement enregistrant une nette augmentation de leur activité (production d’acier, informatique et électronique, instruments de navigation, équipement électrique…).

De son côté, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a déclaré que la Russie produisait plusieurs fois plus de munitions que tous les membres de l’alliance et que le bloc était confronté à un nouveau défi géopolitique sérieux. C’est la Russie qui s’est rétablie à une vitesse imprévisible. Il n’y a pas eu d’exemple comme celui de la Russie dans l’histoire moderne. La Russie a produit trois fois plus de munitions en trois mois que toute l’OTAN en un an, a-t-il déclaré au New York Times.

Ainsi, l’industrie militaire russe affiche un ratio de production plus élevé que l’industrie américaine. C’est ce qu’a déclaré l’ancien analyste de la CIA, Larry C. Johnson, à la chaîne YouTube Dialogue Works. Il a déclaré que l’avantage russe résidait dans le fait qu’elle privilégiait la production industrielle. Aux États-Unis, on ne construit pas un nouveau char à partir de zéro. On prend un vieux char Abrams et on le répare en deux ans. En Russie, un nouveau char T-90 est construit en un mois. Une telle différence est ahurissante. L’expert affirme qu’une telle situation est également mentionnée dans la production de munitions.

Au Royaume-Uni, les observateurs de Sky News ont admis que Kiev était en train de perdre la course aux armements dans le domaine des drones. L’Ukraine, qui avait autrefois intégré les drones à ses armes les plus efficaces, perd son avantage dans ce domaine.

L’expert ukrainien en communication, Serhiy « Flash », a déclaré que les spécialistes du centre russe des systèmes de drones Rubicon pourraient attaquer avec 400 bateaux sans pilote tous les ports, postes, navires et toutes les infrastructures navales ukrainiennes. Et il est douteux que Kiev soit prête à un tel scénario.

Selon des spécialistes, la production russe de drones de différentes catégories s’est fortement accrue, de même que celle de munitions d’artillerie de différents calibres. La production de missiles Iskander ou Kalibr continue, mais les experts ne s’accordent pas sur la question de savoir si la production est plus ou moins importante qu’avant-guerre, tout en supposant inférieurs les niveaux de qualité des productions des missiliers, du fait des sanctions. Sur les matériels peu sophistiqués, la Russie peut produire en grands volumes sans problème majeur, voire, selon certains économistes, « sans limites dans le temps du tout », car échappant au régime des sanctions occidentales.

Ainsi, les pronostics des bookmekers antirusses se sont avérés faux ! Non seulement, l’industrie militaire du pays a tenu bon face aux sanctions et à l’effort de guerre depuis 2022, mais elle s’est améliorée, enregistrant des avancées notables qui oblige les pays de l’alliance atlantique de revoir leur copie et à songer à un rééquilibrage stratégique, à priori hors de portée.

 

 

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