Les amis de la Révolution algérienne 

Dès son déclenchement le 1er novembre 1954, la guerre de de libération algérienne a réussi à brasser le soutien indéfectible de plusieurs pays et de nombreuses personnalités dans le monde. Les Etats arabes et celles du mouvement des non-alignés comme la Chine ont reconnu le FLN comme représentant légitime du peuple algérien. Les aides ne […] The post Les amis de la Révolution algérienne  appeared first on Le Jeune Indépendant.

Oct 30, 2024 - 21:40
 0
Les amis de la Révolution algérienne 

Dès son déclenchement le 1er novembre 1954, la guerre de de libération algérienne a réussi à brasser le soutien indéfectible de plusieurs pays et de nombreuses personnalités dans le monde. Les Etats arabes et celles du mouvement des non-alignés comme la Chine ont reconnu le FLN comme représentant légitime du peuple algérien. Les aides ne se sont pas fait attendre.

Pour plusieurs pays, tels que la Chine, la Yougoslavie, l’Egypte, le Soudan, la Syrie, l’Irak, le Yémen et l’Arabie saoudite, la cause algérienne était une partie de la lutte des opprimés. Les Etats membres de la Ligue arabe, créée en 1945, s’étaient engagés en faveur de l’indépendance de l’Algérie.

Un soutien indéfectible et sans relâche de l’Egypte. La déclaration qui annonça, le 1er novembre 1954, le début de la révolution a été diffusée sur les ondes de la Radio du Caire, tout comme, d’ailleurs, l’annonce officielle de la création du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), un certain 19 septembre 1958, dans la capitale égyptienne. Ferhat Abbas y avait fait sa première déclaration publique, définissant les circonstances de la naissance de ce gouvernement.  Malgré les difficultés et les obstacles rencontrés pour l’approvisionnement en armes de la Révolution et les pressions auxquelles l’Égypte était confrontée, dont l’agression contre son territoire à l’automne 1956, le soutien militaire à la guerre de Libération ne s’est pas arrêté.

De nombreux Syriens, dont des médecins, se sont également engagés aux côtés des Algériens pendant la Révolution. Parmi les plus illustres, l’ancien président Noureddine Al Atassi, qui a donné son nom à l’hôpital de Bologhine. Il avait été au maquis en particulier à la frontière algéro-tunisienne, puis était resté à Alger pendant les premières années de l’indépendance avant de retourner dans son pays.

La Tunisie a pour elle abrité l’armée des frontières et l’état-major général dans la région frontalière. La proximité entre les deux peuples face au colonialisme s’est illustrée le 8 février 1958, lors du bombardement par l’aviation française du village de Sakiet Sidi Youcef en Tunisie, à quelques encablures de la frontière. Un bombardement qui a tué 70 Tunisiens et Algériens et fait 140 blessés. Le basculement de la Tunisie vers le soutien total à la cause algérienne a permis au FLN de s’installer durablement et d’établir une base arrière militaire pour assurer l’approvisionnement en armes et en hommes des maquis de l’intérieur.

La bataille d’Issine est venue refléter la véritable image de la cohésion et de la solidarité des Algériens et Libyens, après que leur sang s’est mêlé dans la bataille de l’honneur, donnant leurs vies en sacrifice pour la liberté et l’indépendance. Lors de cette bataille le sang des Algériens et des Libyens s’est mêlé, devenant ainsi le symbole de la solidarité et de la cohésion entre les deux peuples et la preuve irréfutable du sacrifice et de l’appui des pays frères à la guerre de Libération nationale.

L’Irak a été le premier pays à reconnaître le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), quelques minutes seulement après sa proclamation. Faut-il aussi rappeler l’aide de l’Irak pour l’édification de l’Etat algérien après son indépendance notamment dans l’enseignement et les hydrocarbures.

L’Arabie saoudite a montré son soutien à l’Algérie par des actes. Le roi Salman ben Abdelaziz fut le président de la commission principale de la collecte de fonds pour l’Algérie, il faisait partie des personnalités les plus importantes qui soutinrent et aidèrent la Révolution algérienne dans toutes ses étapes. Le 5 janvier 1955, Ahmed Echakiri, représentant du royaume de l’Arabie saoudite aux Nations-unies, avait attiré l’attention en mettant en avant la souffrance du peuple algérien. Il avait réussi la même année à convaincre 14 Etats africains et asiatiques de l’importance à inscrire la cause algérienne à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU.

L’Algérie occupait une place prépondérante dans la politique de la Chine qui apercevait dans le soulèvement anticolonialiste algérien une affinité avec son passé colonial. La Chine n’a donc pas cessé d’attribuer une assistance politique et militaire à l’Algérie en étant le premier pays non-arabe à reconnaître le GPRA. Les premiers lots d’armes livrés à la révolution portaient la signature de la Chine. 

The post Les amis de la Révolution algérienne  appeared first on Le Jeune Indépendant.

Quelle est votre réaction ?

like

dislike

love

funny

angry

sad

wow