Maroc : les sinistrés du séisme d’Al Haouz dénoncent l’indifférence du Makhzen
RABAT - Les sinistrés du séisme d'Al Haouz au Maroc ont organisé jeudi un sit-in à Chichaoua, à l'ouest de Marrakech (Maroc) pour réclamer leurs droits spoliés, face à une indifférence gouvernementale flagrante et à une corruption scandaleuse dans la distribution des aides. Pendant ce temps, les fonds destinés à la reconstruction seraient dilapidés au profit des proches du pouvoir. Selon des sources médiatiques locales, les victimes du séisme du 8 septembre 2023 se sont engagées dans un sit-in de trois jours dans la région, protestant contre leur marginalisation et exigeant une enquête sur les irrégularités liées à la distribution des aides. Ces sinistrés, qui vivent dans des conditions extrêmement difficiles depuis plus d'un an, appellent à la justice et à l'équité. Les manifestants, exprimant leur désespoir, ont souligné qu’ils étaient fatigués de manifester dans différents lieux, que ce soit à Chichaoua, à Marrakech ou même devant le Parlement à Rabat, sans obtenir de résultats. Leurs revendications, ont-ils affirmé, restent ignorées par les autorités. Les sinistrés ont lancé un appel pressant au gouvernement pour mettre fin à ce qu'ils ont qualifié de "chaos" et ont exigé l’envoi d’une commission pour examiner les dossiers et enquêter sur la disparition des fonds destinés aux victimes. Ils ont également dénoncé la désinformation propagée par les médias officiels. Selon leurs témoignages, plusieurs familles vivent toujours sous des tentes, exposées à tous les dangers. Les vents violents et les pluies récentes ont aggravé leur situation, causant la destruction totale ou partielle des habitations. Les protestataires ont également condamné les discriminations dans l’attribution des aides pour la reconstruction. Ils ont affirmé que certaines familles, proches des notables locaux, ont bénéficié de multiples subventions, souvent sans résider dans les zones touchées. Faisant écho à ces revendications, Fatima Tamni, députée de la Fédération de la Gauche Démocratique, a adressé une question écrite au ministre de l’Intérieur. Elle y a souligné la persistance des souffrances des victimes du séisme d’Al Haouz, notamment celles liées à des arnaques perpétrées par des entrepreneurs locaux. Dans cette lettre, Mme Tamni a affirmé que les zones sinistrées souffrent de conditions catastrophiques, aggravées par les récentes intempéries. Elle a insisté sur la nécessité d’une intervention immédiate pour atténuer les souffrances des familles qui vivent encore sous des tentes, dans des conditions inhumaines. La députée a également noté que des habitants ont été victimes de pratiques frauduleuses de la part de certains entrepreneurs, les privant de leurs économies et aggravant leur situation. Elle a ainsi exhorté les autorités à ouvrir une enquête approfondie pour protéger les droits des citoyens et garantir une gestion équitable des aides.
RABAT - Les sinistrés du séisme d'Al Haouz au Maroc ont organisé jeudi un sit-in à Chichaoua, à l'ouest de Marrakech (Maroc) pour réclamer leurs droits spoliés, face à une indifférence gouvernementale flagrante et à une corruption scandaleuse dans la distribution des aides.
Pendant ce temps, les fonds destinés à la reconstruction seraient dilapidés au profit des proches du pouvoir. Selon des sources médiatiques locales, les victimes du séisme du 8 septembre 2023 se sont engagées dans un sit-in de trois jours dans la région, protestant contre leur marginalisation et exigeant une enquête sur les irrégularités liées à la distribution des aides. Ces sinistrés, qui vivent dans des conditions extrêmement difficiles depuis plus d'un an, appellent à la justice et à l'équité.
Les manifestants, exprimant leur désespoir, ont souligné qu’ils étaient fatigués de manifester dans différents lieux, que ce soit à Chichaoua, à Marrakech ou même devant le Parlement à Rabat, sans obtenir de résultats. Leurs revendications, ont-ils affirmé, restent ignorées par les autorités.
Les sinistrés ont lancé un appel pressant au gouvernement pour mettre fin à ce qu'ils ont qualifié de "chaos" et ont exigé l’envoi d’une commission pour examiner les dossiers et enquêter sur la disparition des fonds destinés aux victimes. Ils ont également dénoncé la désinformation propagée par les médias officiels.
Selon leurs témoignages, plusieurs familles vivent toujours sous des tentes, exposées à tous les dangers. Les vents violents et les pluies récentes ont aggravé leur situation, causant la destruction totale ou
partielle des habitations. Les protestataires ont également condamné les discriminations dans l’attribution des aides pour la reconstruction. Ils ont affirmé que certaines familles, proches des notables locaux, ont bénéficié de multiples subventions, souvent sans résider dans les zones touchées.
Faisant écho à ces revendications, Fatima Tamni, députée de la Fédération de la Gauche Démocratique, a adressé une question écrite au ministre de l’Intérieur. Elle y a souligné la persistance des souffrances des victimes du séisme d’Al Haouz, notamment celles liées à des arnaques perpétrées par des entrepreneurs locaux.
Dans cette lettre, Mme Tamni a affirmé que les zones sinistrées souffrent de conditions catastrophiques, aggravées par les récentes intempéries. Elle a insisté sur la nécessité d’une intervention immédiate pour atténuer les souffrances des familles qui vivent encore sous des tentes, dans des conditions inhumaines.
La députée a également noté que des habitants ont été victimes de pratiques frauduleuses de la part de certains entrepreneurs, les privant de leurs économies et aggravant leur situation. Elle a ainsi exhorté les autorités à ouvrir une enquête approfondie pour protéger les droits des citoyens et garantir une gestion équitable des aides.
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