Médéa : Le théâtre, point d’orgue des soirées ramadanesques

La clôture du programme d’animation des soirées du mois sacré a été marquée par une cérémonie, organisée jeudi dernier à la maison de la Culture Hassan-El Hassani de Médéa, en présence de cadres du secteur, de figures emblématiques de la culture et d’un membre du Conseil supérieur de la jeunesse. 

L’événement coïncidait avec la célébration de la Journée mondiale du théâtre, célébrée chaque année le 27 mars, à travers la représentation de la pièce théâtrale Almouhtal Al Amine (l’Imposteur honnête), interprétée par l’Association du théâtre de Chlef. A cette occasion, un hommage a été rendu à Ayoub Kherbach, producteur de la série radiophonique Si Madani, diffusée quotidiennement sur la page officielle de la direction de la culture et des arts de Médéa.

Dans son allocution, la directrice de la culture et des arts de la wilaya de Médéa, Salima Gaoua, est revenue sur les différentes activités qui ont rythmé le programme d’animation du mois de ramadan. Elle a souligné « la valeur et l’impact du théâtre dans nos vies en tant que moyen d’expression de la réalité sociale, de nos espoirs, de nos ambitions et de nos conflits ».

Elle a également salué « le rôle de tous les artistes qui œuvrent à préserver l’art des planches et à le faire revivre, afin d’en faire un outil d’expression et de changement, révélant la réalité sociale dans toutes ses facettes, qu’elles soient positives ou négatives ».

Il convient de noter que la pièce Almouhtal Al Amine est une adaptation de Tartuffe de Molière, une comédie qui dénonce la crédulité envers les faux dévots. Elle aborde également les conflits d’intérêt entre individus, la propagation de l’avidité et de l’égoïsme, ainsi que la primauté des intérêts personnels sur l’intérêt général.

Le spectacle a suscité l’enthousiasme du public, qui a interagi avec les scènes mettant en lumière l’hypocrisie de ceux qui, sous des apparences vertueuses, trompent leurs semblables. Une représentation qui rappelle l’adage bien connu : « Il ne faut jamais se fier aux apparences, car elles sont souvent trompeuses ».

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