Nos handballeuses s’inclinent face au Congo 

Pour ce qui est de la physionomie de la rencontre, les Congolaises avaient pris l’ascendant dans ce match rapidement, au point de dominer lors des 8 premières minutes sur le score de 4 à 0. Un début de match compliqué qui a obligé le staff technique de la sélection nationale à demander un temps mort, pour tenter de remettre les camarades de Wafia Djebbour dans le bain de la rencontre. Mais ça n’a pas été suffisant puisque les Congolaises ont pu maintenir leur écart au score jusqu’à la mi-temps. Le score à la pause était de 12 à 9 pour le Congo. En seconde période, les camarades de Kenza Mekhloufi ont enchaîné les erreurs notamment dans le compartiment défensif, ce qui a permis aux congolaises de creuser l’écart. Avec les successions d’erreurs en défense et le manque d’efficacité en attaque, les joueuses de la sélection nationale n’ont pas pu réduire l’écart. Au fil de cette seconde période, l’écart se creusait petit à petit entre les deux formations. Au final, les deux sélections se sont quittées sur un écart de 7 buts, 24 à 17 pour le Congo. Une victoire logique, dirait certains, mais il est clair que sur le plan de jeu, il reste encore des lacunes que ce soit défensivement ou offensivement. L’urgence est de tenter de se corriger avant la prochaine sortie face au Sénégal, surtout au niveau de l’axe central de la défense.

Si on analyse bien les deux dernières sorties de la sélections, face à l’Egypte et le Congo, on constate une baisse de forme lors des seconde périodes, ce qui pousse d’ailleurs les joueuses à commettre pas mal d’erreurs en défense. Il est clair que le manque de fraîcheur physique influe négativement sur le rendement personnel et celui du groupe. Ça été le cas donc une nouvelle fois face au Congo, où les joueuses de Bouakkez avaient l’air essoufflé. Est-ce dû au taux d’humidité élevé au niveau de la salle des Martyrs de Kinshasa ou le manque de préparation, c’est au staff technique de nous donner les explications à la fin de cette compétition africaine, mais une chose est sûr, en plus du niveau technique, physiquement, les Congolaises étaient nettement supérieures hier.

Les camarades de l’arrière gauche et pensionnaire du handball club d’El Biar Chaima Mokrani  n’auront pas de temps de répit, puisqu’elles affronteront cet après-midi le Sénégal, pour le compte de la 4e et avant dernière journée de la phase des poules du groupe A. Un adversaire que les joueuses algériennes connaissent parfaitement bien pour les avoir affronté en amical le mois d’octobre dernier à la salle Harcha, soldé par deux défaites. Il est clair que la sélection nationale de handball affrontera cet après-midi un gros calibre au niveau de la salle des Martyrs à Kinshasa. Il est important également de rappeler qu’après la défaite d’hier face au Congo, les Algériennes ont quasiment anéanti toutes leurs chances de terminer à la 3e position à l’issue de cette phase des poules. Et même si la qualification pour les quarts de finale est quasiment acquise en attendant la dernière sortie face au Kenya, la sélection nationale aura fort à faire en quarts de finale en affrontant le leader du groupe B à savoir les championnes d’Afrique en titre d’Angola.

L’ailière gauche de la sélection nationale, Kenza Mekhloufi est revenue juste après la rencontre sur la performance du groupe face au Congo. Elle estime qu’elle et ses camarades ont raté le début de match, ce qui explique l’écart de 4 buts après moins de 8 minutes de jeu : « Je dois dire que nous avons raté notre début de rencontre. On ne s’attendait pas à rater autant d’occasions dès le début. On a commis pas mal d’erreurs ce qui nous a quelque peu déconcentré sur le plan mental. On a essayé de revenir avant la fin de la première période mais ça n’a pas été suffisant. En seconde période, on a commis également quelques erreurs défensives. Rajouté à cela le manque d’efficacité, ça nous a été fatale. Je pense qu’il était très difficile pour nous d’arracher ne serait-ce que le point du nul. En tout  cas, nous avons fait de notre mieux. On essayera  de penser dès maintenant à la prochaine sortie face au Sénégal. »

Avant d’ajouter : « Il nous reste encore deux rencontres face au Sénégal et le Kenya. Il nous manque une victoire seulement pour assurer notre qualification pour les quarts de finale. C’est pour vous dire que cette rencontre face au Congo n’est pas capitale pour la suite de notre parcours. Il faudra rester concentré en prévision des deux prochaines sorties pour arracher notre qualification au prochain tour. »

La capitaine de la sélection a rappelé également que le groupe de la sélection nationale est composé de jeunes joueuses et qu’il faudra certainement plus de matchs dans les jambes pour avoir une meilleure cohésion sur le terrain : « Tout le monde sait que nous avons une jeune équipe qui est en reconstruction. On commet parfois des erreurs dues au manque d’expérience. J’estime qu’il faut absolument préserver ce groupe. Je sais que cette compétition africaine sera une expérience pour de nombreuses joueuses. L’important est que nous avons de la qualité. Ce qui est certain c’est qu’on fera de notre mieux pour représenter dignement la sélection pour le reste des rencontres à jouer. »