Rencontre: L’unité de la pensée militante chez l’élite algérienne a préparé la voie au déclenchement de la révolution
Les participants au 5e séminaire sur le mouvement nationaliste et les efforts de l’élite révolutionnaire 1950-1954 dans le déclenchement de la révolution libératrice, tenu dimanche à l’université Mohamed-Lamine-Debaghine (Sétif 2), ont considéré que «l’unité de la pensée militante chez l’élite algérienne a joué un rôle majeur dans la préparation de la voie pour le déclenchement […]
Les participants au 5e séminaire sur le mouvement nationaliste et les efforts de l’élite révolutionnaire 1950-1954 dans le déclenchement de la révolution libératrice, tenu dimanche à l’université Mohamed-Lamine-Debaghine (Sétif 2), ont considéré que «l’unité de la pensée militante chez l’élite algérienne a joué un rôle majeur dans la préparation de la voie pour le déclenchement de la révolution». Dans son intervention sur «le rôle de l’élite algérienne dans la préparation de la voie menant à la révolution» dans le cadre de cette rencontre organisée par l’université Sétif 2 et le Laboratoire du patrimoine et des études archéologiques à l’occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la révolution, le recteur de l’université de Bordj Bou Arréridj, Pr Bouazza Boudersaya, a relevé que «la révolution algérienne a été certes populaire sans être pour autant fortuite et a été planifiée par une élite unie par la pensée révolutionnaire».
«L’élite algérienne de l’époque était politiquement consciente et mûre et comprenait bien que la politique coloniale reposait sur la division et la répression», a ajouté l’intervenant, soulignant que cette élite a affronté cette politique par la création de comités actifs représentant les divers courants politiques algériens unis dans l’action pour l’Algérie.
Pr Boutalbi Bendjedou, président de la rencontre et recteur de l’université organisatrice, a relevé que l’objectif du séminaire est d’enrichir la recherche historique et mettre en lumière les efforts des cadres du mouvement nationaliste à travers des documents de l’époque, de leurs mémoires et témoignages et des études académiques dans le sillage de l’intérêt porté par les pouvoirs publics pour le dossier de la mémoire et l’enracinement des valeurs de la révolution chez les jeunes. Trente-cinq communications de chercheurs de 12 universités du pays ont été présentées durant la rencontre, donnant lieu à des débats avec l’assistance composée d’étudiants, d’enseignants et de chercheurs.
Les membres du club estudiantin «Tawassol», du département d’histoire de l’université de Sétif 2, ont organisé, dans le hall de l’université, une exposition de livres et de photos d’histoire sur les massacres du 8 mai 1945 et les principales figures ayant animé ces manifestations mémorables.
Tahar F.
Quelle est votre réaction ?