Tissemsilt : commémoration du 64e anniversaire du martyre du colonel Djilali Bounâama

TISSEMSILT - La wilaya de Tissemsilt a commémoré, mercredi, le 64e anniversaire de la mort en martyr du héros, le colonel Djilali Bounâama, dit "Si Mohamed", commandant de la wilaya IV historique. A cette occasion, le wali de Tissemsilt, Fethi Bouzaïd, accompagné des autorités locales civiles et militaires, ainsi que de membres de la famille révolutionnaire, s’est rendu au cimetière des martyrs de la commune de Bordj Bounâama où une cérémonie s’est déroulée par la levée du drapeau national, l’écoute de l’hymne national, le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative et la récitation de la Fatiha du Saint Coran à la mémoire des martyrs. La commémoration a également été marquée par un hommage rendu à la famille du martyr Djilali Bounâama, ainsi que par la mise en service d’une école coranique rattachée à la mosquée "El Ouancharissi" dans la même commune, où des enfants apprennent le Coran. Le Centre culturel de la commune a accueilli une exposition historique mettant en lumière les sacrifices et les actes héroïques des martyrs pour l’indépendance de l’Algérie. Un spectacle thé âtral intitulé "L’épopée de l’Ouarsenis", interprété par les jeunes du groupe scout Djilali-Bounâama, a également été présenté. Le martyr Djilali Bounâama est né en 1926 au douar Beni Hendel, actuellement commune de Bordj Bounâama (wilaya de Tissemsilt), dans la région de l’Ouarsenis. Le chahid, qui s’est fait connaître par son activité syndicale et son engagement politique contre le colonisateur français, a rejoint la Guerre de libération nationale à la fin de l’année 1955, jouant un rôle de premier plan dans la diffusion de l’esprit révolutionnaire dans la région et dans l’encouragement des jeunes à y adhérer, ce qui lui a permis de former les premières unités combattantes de l’ALN dans l’Ouarsenis. Les circonstances de sa mort remontent à la nuit du 8 août 1961, lorsque les forces françaises, appuyées par une unité de parachutistes et des forces spéciales, ont encerclé le poste de commandement (PC) installé, au centre-ville de Blida, dans la maison des Naïmi, une famille révolutionnaire de la ville de Blida. Après plusieurs heures de résistance acharnée face aux forces coloniales, le colonel Djilali Bounâama est tombé en martyr.      

Août 6, 2025 - 18:38
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Tissemsilt : commémoration du 64e anniversaire du martyre du colonel  Djilali Bounâama
Tissemsilt : commémoration du 64e anniversaire du martyre du colonel Djilali Bounâama

TISSEMSILT - La wilaya de Tissemsilt a commémoré, mercredi, le 64e anniversaire de la mort en martyr du héros, le colonel Djilali Bounâama, dit "Si Mohamed", commandant de la wilaya IV historique.

A cette occasion, le wali de Tissemsilt, Fethi Bouzaïd, accompagné des autorités locales civiles et militaires, ainsi que de membres de la famille révolutionnaire, s’est rendu au cimetière des martyrs de la commune de Bordj Bounâama où une cérémonie s’est déroulée par la levée du drapeau national, l’écoute de l’hymne national, le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative et la récitation de la Fatiha du Saint Coran à la mémoire des martyrs.

La commémoration a également été marquée par un hommage rendu à la famille du martyr Djilali Bounâama, ainsi que par la mise en service d’une école coranique rattachée à la mosquée "El Ouancharissi" dans la même commune, où des enfants apprennent le Coran.

Le Centre culturel de la commune a accueilli une exposition historique mettant en lumière les sacrifices et les actes héroïques des martyrs pour l’indépendance de l’Algérie. Un spectacle thé âtral intitulé "L’épopée de l’Ouarsenis", interprété par les jeunes du groupe scout Djilali-Bounâama, a également été présenté.

Le martyr Djilali Bounâama est né en 1926 au douar Beni Hendel, actuellement commune de Bordj Bounâama (wilaya de Tissemsilt), dans la région de l’Ouarsenis. Le chahid, qui s’est fait connaître par son activité syndicale et son engagement politique contre le colonisateur français, a rejoint la Guerre de libération nationale à la fin de l’année 1955, jouant un rôle de premier plan dans la diffusion de l’esprit révolutionnaire dans la région et dans l’encouragement des jeunes à y adhérer, ce qui lui a permis de former les premières unités combattantes de l’ALN dans l’Ouarsenis.

Les circonstances de sa mort remontent à la nuit du 8 août 1961, lorsque les forces françaises, appuyées par une unité de parachutistes et des forces spéciales, ont encerclé le poste de commandement (PC) installé, au centre-ville de Blida, dans la maison des Naïmi, une famille révolutionnaire de la ville de Blida.

Après plusieurs heures de résistance acharnée face aux forces coloniales, le colonel Djilali Bounâama est tombé en martyr.