Culture : Ouverture à Alger de la 13ème édition du Festival culturel international de danse contemporaine.

Le Festival culturel international de danse contemporaine (FCIDC) s’est ouvert jeudi soir à Alger sous le signe de l’« hymne à la paix », avec la création chorégraphique ô Gaza qui rend en hommage à la Palestine, invitée d’honneur cette année.

L’inauguration de cette 13ème édition s’est tenue à la salle Mustapha Kateb du Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi avec la présentation de la création algéro-palestinienne Ô Gaza de la metteuse en scène Fatima Zohra Namous. 

Sur un texte de Nejta Taibouni et une musique de Mohamed Abdelouahab, la pièce relate – à travers une série de tableaux incarnés par des danseurs algériens, syriens et par le chorégraphe palestinien Mohamed-Ali Dib – les souffrances d’un peuple palestinien en lutte pour sa liberté.

Un peu plus tôt dans la soirée, Mme Namous a souligné, dans son allocution d’ouverture, que le focus sur la Palestine constituait une « fenêtre unique » qui témoignait de la richesse et de la diversité de ce pays « en lutte pour son indépendance ». 

Plus qu’un « simple art », la danse est un « puissant moyen d’expression personnelle » permettant de « traduire des émotions, des sentiments et des pensées à travers des mouvements », a-t-elle poursuivi.

Saluant la participation des danseurs de différentes nationalités, l’artiste a aussi fait savoir que le FCIDC représentait la poursuite d’un chemin qui a pour objectif « de faire de la culture un langage commun ».

A noter que le Festival (18-22 septembre), auquel huit autres pays prennent part, propose des mastersclass animées par des chorégraphes, ainsi qu’ un hommage à la danseuse algérienne Sahra Khmida (1953- 2009), une des figures marquantes de la première génération du Ballet national algérien.

Amale Hoummati

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