Campagne oléicole 2024-2025 à Tizi Ouzou : Près de 40 000 quintaux attendus

La campagne oléicole 2024-2025 a débuté à Tizi-Ouzou au cours de la seconde quinzaine du mois dernier, et les prévisions annoncent une récolte de 39 000 quintaux. C’est ce qu’a révélé, au Jeune Indépendant, la responsable du service oléicole de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya. Selon la même responsable, l’olivier étant […] The post Campagne oléicole 2024-2025 à Tizi Ouzou : Près de 40 000 quintaux attendus appeared first on Le Jeune Indépendant.

Déc 5, 2024 - 02:04
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Campagne oléicole 2024-2025 à Tizi Ouzou : Près de 40 000 quintaux attendus

La campagne oléicole 2024-2025 a débuté à Tizi-Ouzou au cours de la seconde quinzaine du mois dernier, et les prévisions annoncent une récolte de 39 000 quintaux. C’est ce qu’a révélé, au Jeune Indépendant, la responsable du service oléicole de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya.

Selon la même responsable, l’olivier étant une culture à production alternative, l’année 2023-2024 a enregistré une production « à charge », optimale, tandis que celle de cette année sera « à décharge », c’est-à-dire une production moyenne. La superficie totale des oliveraies à Tizi Ouzou est de 38 048 hectares, dont 30 048 hectares sont productifs. Par ailleurs, l’État a accordé à la wilaya, au cours des années 2022 et 2023, un quota de 150 000 plants arboricoles, dont 30 000 oliviers.

Dans une autre perspective, Boukhalfa Kaci, inspecteur phytosanitaire et expert en oléiculture à la DSA, a détaillé au Jeune Indépendant le principe de la « saisonnalité » ou de l’alternance de la production chez l’olivier. Il a expliqué que « la production de l’olivier se caractérise souvent par une alternance entre une année à forte production et une année à production plus faible, voire très faible, et ce depuis la domestication de l’arbre ».

Boukhalfa Kaci a également souligné l’importance de l’état de santé de l’arbre, de son élagage, de son arrosage et de la nature du sol dans lequel il est planté. Il a précisé qu’un arbre sénescent ne pourrait pas produire efficacement. « Un vieil olivier doit être élagué différemment d’un jeune olivier. Plus l’olivier est vigoureux, plus la taille doit être légère, tandis que pour un arbre affaibli ou âgé, la taille doit être plus sévère. Une taille sévère d’un olivier vigoureux favorise la production végétative, tandis qu’une taille légère d’un arbre faible privilégie le maintien de sa faible végétation au détriment de la production fruitière », a-t-il expliqué.

Concernant la production d’olives et leur teneur en huile, plusieurs paramètres doivent être pris en compte. Outre la température et le degré d’irrigation des sols, l’expert a souligné l’importance de respecter une série de mesures et de techniques fondées sur des normes scientifiques bien établies. Cela inclut notamment le maintien d’un équilibre entre la production végétative et fructifère de l’arbre, ainsi qu’une taille de fructification adéquate, qui doit préserver les branches porteuses des fruits pour l’année suivante, afin de favoriser l’induction florale et la fructification.

Il a également insisté sur le bannissement du gaulage, une pratique qui provoque la destruction et la chute massive des jeunes pousses destinées à produire l’année suivante, ainsi que sur l’évitement de la conduite libre des oliviers, qui entraîne l’épuisement des arbres et accentue l’alternance de la production.

 

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