Claude Mangin entamera fin mars une marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis
PARIS - Accompagnée de participants solidaires, la militante française des droits de l'homme, Claude Mangin, entamera le 30 mars une marche d'Ivry (France) jusqu'à Kenitra (Maroc) pour réclamer la liberté des prisonniers politiques sahraouis, a-t-on appris lundi auprès de l'Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD). Lors de ce périple baptisé "Marche pour la liberté", Claude Mangin va traverser la France et l'Espagne pour faire connaître la situation des prisonniers politiques sahraouis, dont son mari Naâma Asfari, condamné à 30 ans de prison en 2013. Cette marche, soutenue par l'AARASD, vise à demander la libération des prisonniers politiques sahraouis, exiger le respect du droit de visite de Claude Mangin à son mari Naâma Asfari, emprisonné à Kenitra, et renouveler l'intérêt pour la cause sahraouie, a expliqué la même source. Elle a aussi pour objectif de mobiliser les réseaux associatifs, politiques et culturels sur le trajet, consolider les liens associatifs franco-hispano-sahraoui, développer un plaidoyer politique auprès des gouvernements français, espagnol et marocain, et appeler au respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. La Marche pour la liberté qui s'étalera sur un parcours de 3.000 km (à pied, en vélo, en voiture, en transports en commun), sera ponctuée d'étapes en France et en Espagne, pendant lesquelles des évènements seront organisés : Marches, tables rondes, conférences, rencontres avec les élus, cinéma, expositions, ateliers créatifs ou encore des matchs de foot des équipes de la diaspora sahraouie. Au cours de deux mois de mobilisation, la marche sera l'occasion de réitérer les appels au Maroc de "se conformer aux décisions de l'ONU sur le droit de visite de Claude et sur la libération des prisonniers sahraouis détenus arbitrairement", a-t-on ajouté. En novembre 2016, le Comité contre la torture des Nations unies a condamné le Maroc pour fait de tortures sur Naâma Asfari. En représailles, Claude Mangin est interdite de rendre visite à son époux. Après 5 expulsions, elle entame en 2018 une grève de la faim pendant 30 jours. Une seule visite aura lieu avant d'être à nouveau refoulée. En mai 2023, l'ONU dénonce dans une lettre au Maroc l'interdiction de visite de Claude Mangin à son mari. Quelques mois après, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire juge illégale l'incarcération des activistes sahraouis du groupe Gdeim Izik. Dans son avis, l'ONU exhorte le Maroc à libérer immédiatement ces prisonniers. Aujourd'hui, le campement de protestation pacifique de Gdeim Izik reste le symbole de la résistance à l'occupation marocaine.
PARIS - Accompagnée de participants solidaires, la militante française des droits de l'homme, Claude Mangin, entamera le 30 mars une marche d'Ivry (France) jusqu'à Kenitra (Maroc) pour réclamer la liberté des prisonniers politiques sahraouis, a-t-on appris lundi auprès de l'Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD).
Lors de ce périple baptisé "Marche pour la liberté", Claude Mangin va traverser la France et l'Espagne pour faire connaître la situation des prisonniers politiques sahraouis, dont son mari Naâma Asfari, condamné à 30 ans de prison en 2013.
Cette marche, soutenue par l'AARASD, vise à demander la libération des prisonniers politiques sahraouis, exiger le respect du droit de visite de Claude Mangin à son mari Naâma Asfari, emprisonné à Kenitra, et renouveler l'intérêt pour la cause sahraouie, a expliqué la même source.
Elle a aussi pour objectif de mobiliser les réseaux associatifs, politiques et culturels sur le trajet, consolider les liens associatifs franco-hispano-sahraoui, développer un plaidoyer politique auprès des gouvernements français, espagnol et marocain, et appeler au respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
La Marche pour la liberté qui s'étalera sur un parcours de 3.000 km (à pied, en vélo, en voiture, en transports en commun), sera ponctuée d'étapes en France et en Espagne, pendant lesquelles des évènements seront organisés : Marches, tables rondes, conférences, rencontres avec les élus, cinéma, expositions, ateliers créatifs ou encore des matchs de foot des équipes de la diaspora sahraouie.
Au cours de deux mois de mobilisation, la marche sera l'occasion de réitérer les appels au Maroc de "se conformer aux décisions de l'ONU sur le droit de visite de Claude et sur la libération des prisonniers sahraouis détenus arbitrairement", a-t-on ajouté.
En novembre 2016, le Comité contre la torture des Nations unies a condamné le Maroc pour fait de tortures sur Naâma Asfari. En représailles, Claude Mangin est interdite de rendre visite à son époux.
Après 5 expulsions, elle entame en 2018 une grève de la faim pendant 30 jours. Une seule visite aura lieu avant d'être à nouveau refoulée.
En mai 2023, l'ONU dénonce dans une lettre au Maroc l'interdiction de visite de Claude Mangin à son mari. Quelques mois après, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire juge illégale l'incarcération des activistes sahraouis du groupe Gdeim Izik. Dans son avis, l'ONU exhorte le Maroc à libérer immédiatement ces prisonniers.
Aujourd'hui, le campement de protestation pacifique de Gdeim Izik reste le symbole de la résistance à l'occupation marocaine.