Conseil de Sécurité: une grande responsabilité incombe à l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme en Afrique

ALGER - Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a affirmé qu'une grande responsabilité incombait à l'Algérie au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies dans la lutte contre le fléau du terrorisme en Afrique, car le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est le porte-parole de l'Afrique en matière de lutte contre le terrorisme et il est habilité à suivre ce dossier au nom du continent. Dans un entretien à la chaîne AL24 News, M. Attaf a souligné que "le président de la République est habilité à suivre le dossier de la lutte contre le terrorisme en vertu de la responsabilité dont il a été investi par ses homologues africains, une responsabilité que nous tenons à honorer". C'est pourquoi, "nous avons appelé, parallèlement à la réunion sur Ghaza, à une deuxième réunion ministérielle sur le fléau du terrorisme en Afrique", a-t-il ajouté, relevant la présence "très encourageante" des ministres des Affaires étrangères africains qui s'intéressent à ce dossier. "L'Algérie a constaté récemment que la communauté internationale s'était détournée de ce fléau persistant en Afrique. C'est pourquoi, nous avons souhaité à travers cette initiative (réunion ministérielle du Conseil de sécurité) réengager la communauté internationale et l'amener à braquer les projecteurs sur ce fléau, et ce, à la lumière de quatre données", a ajouté le ministre. La première donnée est qu'"au moment où le terrorisme recule dans plusieurs régions du monde, nous constatons son expansion en Afrique", a-t-il précisé. La deuxième donnée est que "le terrorisme s'est renforcé en termes d'effectifs, en ce sens qu'il nous est difficile aujourd'hui de parler de groupes terroristes, mais plutôt d'armées terroristes, au vu du nombre croissant de recrues dans ces groupes", a-t-il ajouté. La troisième donnée est en lien avec les équipements, a-t-il dit, expliquant qu'"il y a une véritable évolution chez les groupes terroristes en Afrique, qui ont réussi à se procurer des armes sophistiquées utilisées dans des opérations que je qualifierai de militaires". Quant à la quatrième donnée, il a expliqué que sur le plan de l'action militaire, "nous constatons chez les groupes terroristes une maîtrise des tactiques et des stratégies militaires, qui montre la dangereuse évolution du terrorisme en Afrique". A la lumière de ces données, "l'Algérie a jugé utile de braquer les projecteurs à nouveau sur ce fléau en Afrique", a affirmé M. Attaf. "On ne doit pas oublier qu'il s'agit d'une grande responsabilité qui incombe à l'Algérie, car le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est le porte-parole de l'Afrique en matière de lutte contre le terrorisme et il est habilité à suivre ce dossier au nom du continent", a souligné le ministre d'Etat.

Jan 20, 2025 - 19:20
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Conseil de Sécurité: une grande responsabilité incombe à l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme en Afrique
Conseil de Sécurité: une grande responsabilité incombe à l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme en Afrique

ALGER - Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a affirmé qu'une grande responsabilité incombait à l'Algérie au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies dans la lutte contre le fléau du terrorisme en Afrique, car le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est le porte-parole de l'Afrique en matière de lutte contre le terrorisme et il est habilité à suivre ce dossier au nom du continent.

Dans un entretien à la chaîne AL24 News, M. Attaf a souligné que "le président de la République est habilité à suivre le dossier de la lutte contre le terrorisme en vertu de la responsabilité dont il a été investi par ses homologues africains, une responsabilité que nous tenons à honorer". C'est pourquoi, "nous avons appelé, parallèlement à la réunion sur Ghaza, à une deuxième réunion ministérielle sur le fléau du terrorisme en Afrique", a-t-il ajouté, relevant la présence "très encourageante" des ministres des Affaires étrangères africains qui s'intéressent à ce dossier.

"L'Algérie a constaté récemment que la communauté internationale s'était détournée de ce fléau persistant en Afrique. C'est pourquoi, nous avons souhaité à travers cette initiative (réunion ministérielle du Conseil de sécurité) réengager la communauté internationale et l'amener à braquer les projecteurs sur ce fléau, et ce, à la lumière de quatre données", a ajouté le ministre.

La première donnée est qu'"au moment où le terrorisme recule dans plusieurs régions du monde, nous constatons son expansion en Afrique", a-t-il précisé.

La deuxième donnée est que "le terrorisme s'est renforcé en termes d'effectifs, en ce sens qu'il nous est difficile aujourd'hui de parler de groupes terroristes, mais plutôt d'armées terroristes, au vu du nombre croissant de recrues dans ces groupes", a-t-il ajouté.

La troisième donnée est en lien avec les équipements, a-t-il dit, expliquant qu'"il y a une véritable évolution chez les groupes terroristes en Afrique, qui ont réussi à se procurer des armes sophistiquées utilisées dans des opérations que je qualifierai de militaires".

Quant à la quatrième donnée, il a expliqué que sur le plan de l'action militaire, "nous constatons chez les groupes terroristes une maîtrise des tactiques et des stratégies militaires, qui montre la dangereuse évolution du terrorisme en Afrique".

A la lumière de ces données, "l'Algérie a jugé utile de braquer les projecteurs à nouveau sur ce fléau en Afrique", a affirmé M. Attaf.

"On ne doit pas oublier qu'il s'agit d'une grande responsabilité qui incombe à l'Algérie, car le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est le porte-parole de l'Afrique en matière de lutte contre le terrorisme et il est habilité à suivre ce dossier au nom du continent", a souligné le ministre d'Etat.