Algérie : La loi de finances 2025 soutient le développement de l’industrie cinématographique.
La loi de finances 2025 prévoit des mesures fiscales en faveur de l’industrie cinématographique, à travers les taxes et les redevances devant alimenter le Fonds national pour le développement de la technique et de l’industrie cinématographiques. Signé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le règlement, paru au Journal officiel n 84, prévoit […] L’article Algérie : La loi de finances 2025 soutient le développement de l’industrie cinématographique. est apparu en premier sur Dzair World.
La loi de finances 2025 prévoit des mesures fiscales en faveur de l’industrie cinématographique, à travers les taxes et les redevances devant alimenter le Fonds national pour le développement de la technique et de l’industrie cinématographiques.
Signé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le règlement, paru au Journal officiel n 84, prévoit dans son article 117, modifiant et complétant les dispositions de l’article 63 de la loi de finances complémentaire pour 2010, « l’institution d’une taxe publicitaire mensuelle au taux de 2%, applicable au chiffre d’affaires réalisé dans le cadre de l’activité publicitaire ».
Le produit de cette taxe sera ainsi affecté pour 25% au Fonds national pour le développement de la technique et de l’industrie cinématographiques (FNDTIC) et pour 25% au Fonds d’aide à la presse écrite, audiovisuelle, électronique et des actions de formation et de perfectionnement des journalistes et des professionnels de la presse.
En outre, l’article 121 de la loi institue une taxe au profit du FNDTIC sur la délivrance des autorisations et visas liés à l’industrie cinématographique.
Les tarifs appliqués sont fixés comme suit: tournage cinématographique (20.000 DA), activité d’entreprise cinématographique (20.000 DA), activité de distribution de films cinématographiques (20.000 DA), activité d’exploitation de salles de cinéma (20.000 DA), activité de reproduction et de distribution des vidéogrammes (20.000 DA), visa pour l’exploitation commerciale de films cinématographiques (10.000 DA), déclaration d’exercice de l’activité relative aux services cinématographiques (20.000 DA), et déclaration d’exercice des activités d’exploitation cinématographique à travers les supports d’enregistrement et de diffusion sur les plates-formes électroniques (20.000 DA).
A noter que l’exécution des opérations financières est effectuée sous le contrôle de l’administration centrale du ministère chargé de la Culture.
Amale Hoummati
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