Contenus médiatiques jugés « malveillants » : L’ANIRAV met en garde

Dans un communiqué publié avant-hier dimanche, l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel a averti les médias et sites en ligne contre la diffusion de contenus jugés « malveillants » et « trompeurs », en rapport avec les tensions régionales, notamment entre l’Iran et Israël. L’ANIRAV a déploré le fait que certains contenus « entraînent l’Algérie […] The post Contenus médiatiques jugés « malveillants » : L’ANIRAV met en garde first appeared on L'Est Républicain.

Juin 24, 2025 - 16:01
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Contenus médiatiques jugés « malveillants » : L’ANIRAV met en garde

Dans un communiqué publié avant-hier dimanche, l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel a averti les médias et sites en ligne contre la diffusion de contenus jugés « malveillants » et « trompeurs », en rapport avec les tensions régionales, notamment entre l’Iran et Israël. L’ANIRAV a déploré le fait que certains contenus « entraînent l’Algérie dans des analyses et des spéculations infondées à travers un discours qui s’inscrit clairement dans les outils de guerre de 4ème et 5ème génération et qui se fonde sur des spéculations et des illusions sans aucun fondement ni source fiable ». L’organisme a dénoncé tous ces contenus spéculant sur une éventuelle extension de la guerre en cours au Proche-Orient. L’Autorité a exprimé sa ferme condamnation de ce qu’elle a qualifié d’« exagération infondée et malveillante » et appelle en conséquence à ne pas se laisser influencer par ces « contenus malveillants », qui, selon elle, « sont dénués des moindres normes professionnelles et favorisent un discours qui menace la paix publique et perturbe l’opinion publique nationale à travers une propagande dirigée qui sert des agendas étrangers connus pour utiliser les rumeurs comme un outil pour affaiblir le moral, saper la confiance dans les institutions de l’Etat et semer la confusion parmi les citoyens ». La mise en garde de l’Autorité, nous l’avons anticipée en signalant, il y a trois jours, la publication par de nombreux sites d’information algériens d’articles réactualisés sur les capacités nucléaires algériennes, en remettant au goût du jour les réacteurs de Draria et Aïn Ouessera. Nous avons même cité quelques exemples. « Discrètement mais sûrement, l’Algérie s’impose comme l’un des rares pays arabes à posséder un programme nucléaire civil structuré, conforme aux standards internationaux », a écrit un de ces sites, dont les rédacteurs n’ont pas jugé utile d’approfondir la réflexion autour de la publication d’un tel sujet, et en ce moment précis. Le contexte de la confrontation militaire entre l’Iran et l’entité sioniste, ainsi que les menaces américaines d’anéantir tout effort visant à doter le pays des Mollahs de l’arme nucléaire, aurait dû inciter ces sites à s’interroger longuement sur l’opportunité de tels écrits, qui vont certainement réveiller les vieux démons des années 1990, lorsque des médias occidentaux, notamment français, avaient tenter d’accabler l’Algérie au moment où ce pays était livré avec la complicité occidentale à la folie terroriste. « Parler du nucléaire même civil dans ce contexte constitue une erreur professionnelle. On aura beau répéter que le nucléaire algérien est bâti sur un programme nucléaire civil discret mais solide, axé sur la formation, la recherche et la santé. Cela n’empêchera nullement certaines officines de s’en prendre à notre pays. La manipulation n’a pas de règles », avions-nous dit. Se basant sur ses prérogatives, l’Autorité a menacé de passer aux sanctions conformément à la loi portant réglementation de l’activité audiovisuelle. L’Autorité a expliqué en outre qu’il faut veiller à « sélectionner avec soin les analystes politiques reconnus pour leur compétence et leur objectivité, et s’abstenir d’accueillir des voix non qualifiées, manquant d’expérience ou versant dans des analyses émotionnelles et trompeuses ».

Mohamed M

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