Exportations hors hydrocarbures : La diplomatie au service de l’économie
Une importante réunion a regroupé ce dimanche le chef de l’Etat avec des représentants d’entreprises algériennes qui ont réussi dans l’export. Cette réunion entre dans le cadre de la stratégie nationale visant à hausser le niveau des exportations hors hydrocarbures. Le dernier périple du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, dans plusieurs pays africains comporte […] The post Exportations hors hydrocarbures : La diplomatie au service de l’économie appeared first on Le Jeune Indépendant.
Une importante réunion a regroupé ce dimanche le chef de l’Etat avec des représentants d’entreprises algériennes qui ont réussi dans l’export. Cette réunion entre dans le cadre de la stratégie nationale visant à hausser le niveau des exportations hors hydrocarbures.
Le dernier périple du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, dans plusieurs pays africains comporte non seulement des agendas politiques de grande importance mais un volet économique tout aussi important pour la mise en place de mécanismes souples dans les coopérations économiques, en redynamisant des conseils et des commissions d’affaires mixtes et en relançant des partenariats sur le plan commercial.
L’élaboration d’une nouvelle vision dans le but d’ériger l’Algérie en un pôle d’excellence en matière d’exportation est une nécessité, car elle va permettre aux nombreux opérateurs nationaux de s’incruster dans le paysage économique et commercial à l’international et de booster ainsi le volume des échanges.
Il faut dire que l’objectif de l’Etat est d’atteindre un volume de 29 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures à l’horizon 2030, soit presque 50 % de toutes nos exportations. Un véritable défi qui impose, en plus d’une vision, la mise en place d’une feuille de route et l’activation d’une diplomatie économique.
Le pays possède plusieurs entreprises qui ont un grand potentiel et qui ont réussi le pari de l’export, comme le Groupe Cevital, qui exporte dans une cinquantaine de pays du sucre, des produits agroalimentaires, du verre plat et des appareils électroménagers.
Le Groupe Souakri est aussi un acteur qui monte dans l’export, notamment dans le ciment et les matériaux de construction. La société Iris, spécialisée dans la production électronique, d’électroménager et de pneumatiques, exporte ses produits vers une trentaine de pays dans le monde.
La liste des champions algériens en export est longue, comme Tosyali (sidérurgie), les groupes de cimenterie GICA et Lafarge ainsi que Condor, qui a réussi à placer le produit algérien sur des marchés étrangers très concurrentiels.
Cependant, ces entreprises ne cachent pas qu’elles éprouvent des contraintes et des difficultés dans leurs opérations économiques. D’où l’instruction du chef de l’Etat de prendre en charge rapidement et efficacement leurs préoccupations, d’accompagner sur le terrain les opérateurs, avec la levée de tous les obstacles et les entraves administratives, et stimuler la filière export par des mesures et des facilitations adéquates.
D’ailleurs, c’est dans ce sens que l’appareil diplomatique a été mis à contribution pour soutenir et accompagner les exportateurs, notamment dans les zones de libre-échange dont l’Algérie est membre, comme la ZLECAf pour l’Afrique ou la Zale pour le monde arabe.
Ainsi, depuis quelques années, une refonte de l’appareil diplomatique a été opérée, en introduisant des ajustements essentiels, afin qu’il soit dynamique au service des intérêts économiques et de développement du pays.
C’est dans ce sens qu’une agence de coopération et de développement a été créée pour soutenir la nouvelle orientation économique de la diplomatie algérienne, en Afrique notamment, en accompagnant et en conseillant les opérateurs économiques algériens, publics et privés, dans la conduite de leurs investissements et dans leurs échanges commerciaux internationaux.
Selon le plan d’action du gouvernement établi en 2020, la diplomatie algérienne est appelé à « tirer pleinement profit des espaces économiques dans lesquels elle est partie, notamment la Zone de libre-échange continentale africaine et la grande zone de libre-échange arabe, en accentuant son travail d’exploration et de conseil en vue d’améliorer l’accès des opérateurs nationaux aux marchés africains et arabes ».
C’est ainsi que si le dernier périple du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, dans plusieurs pays africains, comporte des agendas politiques de grande importance, il va sans dire qu’il est également économique, en mettant en place des mécanismes souples dans les coopérations économiques, en redynamisant des conseils et des commissions d’affaires mixtes et en relançant des partenariats sur le plan commercial.
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