Festival international du Malouf à Constantine: Une panoplie de chants et de musiques en ouverture
La salle Ahmed-Bey «Zénith» de Constantine a vibré, samedi soir, sur les différents rythmes de la musique malouf. C’est dans le cadre de la soirée inaugurale de la douzième édition du Festival international du malouf que le public est venu nombreux assister et chanter des mélodies du répertoire de cette musique ancestrale. La soirée a […]
La salle Ahmed-Bey «Zénith» de Constantine a vibré, samedi soir, sur les différents rythmes de la musique malouf. C’est dans le cadre de la soirée inaugurale de la douzième édition du Festival international du malouf que le public est venu nombreux assister et chanter des mélodies du répertoire de cette musique ancestrale. La soirée a été marquée par un air festif, agrémenté de shows d’El Hadwa et une exposition artisanale.
Par Abla Selles
Le coup d’envoi de la manifestation, placée sous le slogan «Le Malouf, premier pont de Constantine et sa voix éternelle», a été donné par Mohamed Sidi Moussa, représentant du ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, qui a lu le message du ministre à l’occasion de ce festival dont l’organisation s’inscrit dans le cadre «des efforts déployés par l’Etat en matière de préservation et de promotion du legs culturel immatériel à travers, notamment, la classification, la conservation, et la documentation».
Le Malouf, a estimé le ministre, constitue un «art qui transmet à travers sa musique et refrain un patrimoine chargé de sagesse et de beauté reflétant la profondeur de l’expérience humaine dans notre société», d’où l’importance, a-t-il ajouté, d’œuvrer à le préserver et à le promouvoir à travers ce genre de manifestation.
Etroitement lié à Constantine, le Malouf a permis à cette ville de devenir «le cœur battant» d’une culture musicale toute particulière, donnant lieu à l’émergence de maîtres de renommée qui ont hissé cet art à l’international, a ajouté le ministre.
A cette occasion le ministre, qui a salué dans son message les contributions des artistes, chercheurs et invités étrangers, notamment ceux de la Palestine et du Japon, a indiqué que l’inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (Unesco) du dossier de l’Algérie «Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien» constitue une preuve internationale quant à la profondeur, la richesse et la diversification de la culture algérienne et renforce également la présence de l’Algérie sur la scène mondiale.
Pour sa part, le commissaire du festival, Ilyès Benbakir, a mis l’accent, dans une allocution prononcée à cette occasion, sur «l’importance de l’enregistrement, la promotion et l’internationalisation de la musique malouf qui n’oublie jamais la question palestinienne et les peuples opprimés».
Le programme des soirées a été inauguré par la chanteuse palestinienne Sana Moussa, qui a interprété «Ya khalika Assabah», avant de marquer un temps d’arrêt pour parler de
«l’étroite relation liant son pays et l’Algérie».
Le célèbre chanteur dr malouf Salim Fergani, la chanteuse japonaise, Nahomi Koyasu et la tunisienne, Meharziya El Tawil, se sont succédé sur la scène et ont émerveillé le public par une panoplie de chants et de musiques adoucissantes, à la soirée inaugurale du festival placé sous le thème «Law Ma Hawakom» et à laquelle a assisté l’ambassadeur du Japon en Algérie, Suzuki Kotaro.
A. S.
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