IATF: les start-up au cœur de la transformation économique du continent
la faveur de l’essor des initiatives entrepreneuriales dans de nombreux pays africains, les start-up s’imposent désormais comme un levier stratégique de croissance, en introduisant des innovations décisives dans des secteurs variés, permettant d’intensifier la dynamique de développement et de consolider le processus d’intégration économique du continent. Cette dynamique révèle une prise de conscience croissante chez […]

la faveur de l’essor des initiatives entrepreneuriales dans de nombreux pays africains, les start-up s’imposent désormais comme un levier stratégique de croissance, en introduisant des innovations décisives dans des secteurs variés, permettant d’intensifier la dynamique de développement et de consolider le processus d’intégration économique du continent.
Cette dynamique révèle une prise de conscience croissante chez les gouvernements et investisseurs africains, de l’innovation comme instrument essentiel pour surmonter les défis structurels, de la fracture numérique à la sécurité alimentaire, et consacre les start-up comme une force émergente capable d’imprimer des mutations profondes à l’économie du continent.
A cet égard, l’experte en innovation et en transition numérique, Alexia Amichia, a indiqué à l’APS que les start-up africaines disposent de la capacité d’apporter des réponses tangibles aux défis structurels qui se posent au continent, en particulier dans les domaines de l’inclusion financière grâce aux technologies financières, de l’accroissement de la productivité agricole via les plateformes numériques, de l’élargissement de l’accès aux soins par le biais de l’e-santé, ainsi que par la conception de solutions éducatives novatrices ».
L’experte ivoirienne a ajouté que la véritable force de ces entreprises réside dans leur aptitude à élaborer des modèles flexibles, étroitement arrimés aux besoins des citoyens, et susceptibles de provoquer des mutations substantielles au sein de secteurs économiques stratégiques.
Dans le domaine de la fintech, l’innovation contribue à fournir des services de paiement et de transferts numériques aux zones dépourvues d’infrastructures classiques, ce qui accélère les transactions, réduit leurs coûts et stimule l’entrepreneuriat grâce aux solutions de financement digital et de microcrédit.
Les projections estiment que le volume des paiements numériques en Afrique pourrait atteindre 1.500 milliards de dollars d’ici 2030, porté par la généralisation de solutions fintech innovantes.
En matière d’agriculture intelligente, le recours à des techniques d’irrigation de précision, à des capteurs et à des drones de surveillance des cultures favorise l’accroissement de la productivité, l’optimisation de la gestion des ressources et la réduction du gaspillage, contribuant ainsi à consolider la sécurité alimentaire tout en ouvrant de nouvelles perspectives aux producteurs.
Quant au commerce électronique, en plein essor sur le continent, avec des revenus attendus dépassant 39 milliards de dollars en 2025 et environ 54 milliards de dollars en 2029, il offre aux petites entreprises l’opportunité d’accéder à de nouveaux marchés, générant des emplois dans les secteurs des équipements, des services de paiement et du marketing digital, tout en contribuant à l’intégration économique africaine.
Pour l’édification d’un écosystème propice à l’innovation, Mme Amichia a souligné l’impérieuse nécessité d’un partenariat étroit entre gouvernements, investisseurs et start-up.