Industrie pharmaceutique : sur un total de 213 entreprises, 41 seulement couvrent près de 79% des besoins du marché local

Un groupe de travail conjoint entre le ministère de l’Industrie pharmaceutique et le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) a été installé, jeudi à Alger, visant à accompagner les opérateurs économiques et à examiner les mécanismes permettant la levée des obstacles rencontrés pour la concrétisation de leurs investissements.

Ce groupe, installé par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, et le président du CREA, Kamel Moula , est composé de cadres du ministère et d’opérateurs économiques affiliés au conseil et exerçant dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.

Le groupe tiendra des réunions mensuelles pour examiner les moyens d’accompagnement des opérateurs économiques et œuvrer à éliminer les entraves à leurs investissements, en sus de proposer les mécanismes permettant de garantir une exploitation optimale des nouveaux projets dans le domaine de la production des fournitures médicales et des médicaments innovants, selon les explications fournies lors de la rencontre.

Le ministre a déclaré, selon l’APS, que cette coopération s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à redynamiser l’économie nationale, indiquant que l’objectif demeure la couverture des besoins du marché national en produits pharmaceutiques, notamment en médicaments innovants, et leur exportation à l’avenir.

Sur un total de 213 entreprises, 41 seulement couvrent près de 79% des besoins du marché local

Dans ce sillage, « sur un total de 213 entreprises activant dans l’industrie pharmaceutique, 41 entreprises seulement couvrent près de 79%, des besoins du marché local », a-t-il précisé, appelant les opérateurs économiques à adhérer à la stratégie du ministère pour développer l’industrie pharmaceutique, notamment en s’orientant vers la production de matières premières de qualité supérieure, compte tenu des opportunités prometteuses qu’offre ce marché.

Dans ce cadre, M. Kouidri a affirmé que le développement de ce secteur était à même de créer de nouveaux emplois et près de 5000 start-up, tout en contribuant à réduire la facture des importations.

Pour sa part, M. Kamel Moula a mis en avant l’immense potentiel dont dispose l’Algérie dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, soulignant que le groupe de travail s’emploiera à son exploitation optimale, à travers l’élaboration d’une liste des médicaments et des fournitures importés en vue de leur fabrication locale, tout en priorisant la production des matières premières, ce qui permettra à l’Algérie de devenir un pôle régional dans ce domaine.

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