Royal Air Maroc : scène de chaos à l’aéroport de Casablanca

Le comptoir de la Royal Air Maroc (RAM) à l’aéroport de Casablanca a été le théâtre d’une bagarre entre des passagers et des membres du personnel.

Imaginez que vous arrivez à temps à l’aéroport et que l’on vous informe que vous ne pouvez pas embarquer dans votre avion, pour la simple raison que la compagnie a surbooké le vol ? C’est sans doute la pire expérience que peuvent vivre les voyageurs aériens.

Et c’est récemment arrivé à des passagers de la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc, à l’aéroport Mohamed V de Casablanca.

Bagarre au comptoir de la RAM à l’aéroport Mohamed V

Le vol était prévu à destination des États-Unis. Mais à leur arrivée au comptoir d’enregistrement, certains voyageurs, qui ont pourtant acheté leurs billets, ont eu la surprise d’être informés qu’ils ne pouvaient pas monter dans l’avion.

Les agents au comptoir de la RAM ont informé les voyageurs empêchés d’embarquer que le vol a été surbooké, une pratique commerciale qui consiste à vendre un nombre de billets plus grand que le nombre des places disponibles pour le vol.

Selon une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, confirmée par la page spécialisée Moroccan aviation, certains de ces passagers n’ont pas accepté la situation et se sont mis à se plaindre auprès des employés de la compagnie.

Le dialogue s’est vite envenimé et s’est transformé à une violente querelle entre les protagonistes. Agacés, quelques voyageurs en sont même venus aux mains, au milieu d’une scène de chaos, chargée de cris hystériques qui retentissent dans l’aérogare.

« Plusieurs victimes de cette pratique attendent leur indemnisation depuis longtemps »

Des responsables de la Royal Air Maroc ont été contraints d’intervenir sur place pour débloquer la situation, comme on peut le voir sur la séquence « devenue très vite virale sur TikTok », souligne la même source.

Afin de pouvoir remplir leurs avions, même en cas de désistement de passagers, des compagnies aériennes ont recours à la pratique de surbooking, en vendant plus de billets que le nombre de places disponibles dans l’avion.

Si aucun passager ne se désiste au moment de l’embarquement, la compagnie peut refuser d’embarquer certains voyageurs, mais elle doit obligatoirement les indemniser, en plus de les placer sur un vol de remplacement. C’est une pratique certes peu orthodoxe, mais pas interdite non plus.

Cela dit, le processus d’indemnisation en cas de surbooking au Maroc n’aboutit généralement à rien, selon Moroccan aviation. « Plusieurs voyageurs victimes de cette pratique attendent toujours leur indemnisation depuis longtemps », indique-t-on.

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