La chasse aux génocidaires sionistes commence-t-elle ?
Après la tentative d’arrestation ratée d’un soldat israélien en voyage au Brésil, laquelle a provoqué l’émoi des mères israéliennes, tout en les poussant à l’action sur la place publique, voici deux autres cas de même espèce, l’un en Argentine et l’autre au Chili, alors même que la guerre d’Israël contre Ghaza se déroule avec quasiment […]
Après la tentative d’arrestation ratée d’un soldat israélien en voyage au Brésil, laquelle a provoqué l’émoi des mères israéliennes, tout en les poussant à l’action sur la place publique, voici deux autres cas de même espèce, l’un en Argentine et l’autre au Chili, alors même que la guerre d’Israël contre Ghaza se déroule avec quasiment la même intensité qu’à ses débuts. Après la chasse aux nazis impliqués dans le génocide juif, arrivée à son terme non pas parce tous les coupables ont été arrêtés mais parce que le temps a passé et qu’il ne s’en trouve plus d’encore vivants, le rideau se lève-t-il sur un acte similaire mais où sont poursuivis non plus des génocidaires allemands mais des génocidaires israéliens pour leurs crimes contre les habitants de Ghaza ? Fait troublant : la deuxième chasse débute là où avait commencé la première, c’est-à-dire en Amérique latine, où bien des nazis fuyant les conséquences de leurs actes avaient en effet trouvé refuge, bien sûr avec l’aide de réseaux européens. Les génocidaires sionistes n’ont pas à chercher un refuge, mais ils peuvent se voir dans l’obligation de se déplacer à l’étranger, de quitter volontairement l’abri sûr où ils se trouvent pour l’heure pour aller s’exposer à un grand péril à l’étranger.
Au Brésil, le soldat poursuivi n’a dû son salut qu’à la rapidité avec laquelle il avait pris la poudre d’escampette. En Argentine, l’histoire n’est pas terminée, elle commence. Au Chili, des centaines d’avocats se sont mobilisés pour faire en sorte que le soldat repéré ne fasse pas faux bond à la justice de leur pays. A noter qu’auparavant il avait été question d’un cas similaire, mais qui lui serait advenu au Sri Lanka, sur un autre continent par conséquent. Les responsables israéliens, d’accord en cela avec les mères des soldats, qui demandent protection pour leurs enfants où qu’ils se trouvent dans le monde, sont convaincus qu’il ne s’agit pas là de cas isolés, à ce titre non reproductibles, mais au contraire le début d’une campagne appelée à durer et même à s’étendre. L’armée israélienne a déjà mis en place une cellule de soutien ayant pour mission de dispenser des conseils juridiques et autres aux militaires désireux de partir à l’étranger. Ce n’est pas ce genre de service que demandent les mères, mais la mise en place d’équipes spéciales capables d’exfiltrer n’importe quel soldat arrêté où que ce soit dans le monde. Jusque-là, la chasse aux nouveaux génocidaires n’est ouverte qu’en Amérique latine, semblable en cela à la toute première, celle des nazis. Il n’est pas dit qu’elle va y rester confinée. Il est même fort probable qu’elle se généralise aux autres parties du monde. C’est qu’il existe une différence de taille entre les deux génocides. Celui des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale était ignoré des opinions au moment où il se déroulait. Il en est autrement de celui qui se produit depuis plus d’un an au vu et au su du monde entier. Reste que le tournant dans cette affaire, ce serait lorsqu’un soldat israélien est arrêté ou seulement menacé d’arrestation dans un pays européen, ou occidental. Or il est certain que des associations occidentales de défense des droits de l’homme se tiennent prêtes à passer à l’action au premier génocidaire sioniste ayant l’audace de poser pied dans leur domaine de compétence.
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