« La cybersécurité et l’éthique de la profession judiciaire », thème d’une journée d’étude

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), en partenariat avec la cour d’Alger, a organisé, mercredi à Alger, une journée d’étude sur le thème: « La cybersécurité et l’éthique de la profession judiciaire », afin de mettre la lumière sur les transformations numériques et leurs répercussions sur le fonctionnement de l’autorité judiciaire. Dans une allocution prononcée lors […]

Juin 25, 2025 - 17:40
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« La cybersécurité et l’éthique de la profession judiciaire », thème d’une journée d’étude

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), en partenariat avec la cour d’Alger, a organisé, mercredi à Alger, une journée d’étude sur le thème: « La cybersécurité et l’éthique de la profession judiciaire », afin de mettre la lumière sur les transformations numériques et leurs répercussions sur le fonctionnement de l’autorité judiciaire.

Dans une allocution prononcée lors de l’ouverture des travaux de cette rencontre, à laquelle ont participé des représentants d’organismes officiels et du secteur de la justice, le Premier président de la Cour suprême, vice-président du CSM, M. Tahar Mamouni a affirmé que « les évolutions rapides que connaît notre monde contemporain en matière de numérisation, d’intelligence artificielle, de technologies modernes de l’information et de la communication et de traitement des systèmes automatisés des données, nécessitent l’établissement d’un système de cybersécurité visant à protéger les différents systèmes et à prévenir les cyberattaques et les atteintes au système d’information de ces données »

Dans le même contexte, M. Mamouni a indiqué que la cybersécurité « est une responsabilité éthique avant d’être une question technique, ce qui la rend indissociable de la déontologie, car toutes les deux visent à protéger les individus, les institutions et la société ».

« Conformément aux directives des hautes autorités du pays, en tête desquelles le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui accorde un intérêt particulier à la moralisation de l’action judiciaire, et dans un souci d’instaurer une passerelle de communication avec les juridictions qui forment la base fondamentale de cette action, un programme de formation a été élaboré par le CSM pour renforcer la relation avec ces juridictions, développer les connaissances juridiques et instaurer une dynamique participative », a-t-il précisé.