La pièce de théâtre "Palestine trahie" présentée à Alger
ALGER - "Palestine trahie", un spectacle de théâtre sur la lutte et la résilience du peuple palestinien mis en scène dans une conception contemporaine sur des textes de l'écrivain algérien Kateb Yacine, a été présenté jeudi soir à Alger. Produit en 2025 par le Théâtre régional de Tizi-Ouzou, le spectacle, accueilli au Théâtre national Mahieddiene-Bachtarzi (TNA), est mis en scène par Ahmed Rezzag, qui a travaillé sur une fusion de textes "Palestine trahie" et "Cadavre encerclé" de Kateb Yacine, et un traitement dramaturgique de Lamine Bahri. D'une durée de 65 minutes, le spectacle dénonce le "silence coupable" de certains et la "complicité" d'autres dans les crimes commis par l'occupant sioniste contre le peuple palestinien, à travers l'histoire d'un jeune palestinien, Mohamed Zeitoun, contraint d’abandonner sa terre et sa maison aux sionistes, le laissant confronté à un front de "conspirateurs". Sur scène, une vingtaine de comédiens issus notamment du Théâtre de Tizi Ouzou, ont rendu une prestation "réussie" devant un public qui a applaudi la performance des comédiens et des danseurs. Occupant tous les espaces scéniques, les comédiens dont Malek Fellag dans le rôle de "Moh Zeitoun", Belkacem Latari et Ouiza Nedjimi, ont brillamment incarné leurs rôles respectifs, en rendant un texte dense nourri d'une vision dramaturgique basée sur l'esthétique et un jeu "abouti". Optant pour une scénographie "mobile", faite d'un décor simple et fonctionnel, Ahmed Rezzag a conçu une mise en scène "savante" avec décors verticaux. "Cette mobilité était essentielle pour permettre des changements rapides entre les nombreux tableaux du spectacle et s'adapter aux différents lieux et situations suggérés dans le texte original à travers une interaction des différents éléments scéniques", explique le metteur en scène. La bande son et musique, signée Ismail Khaldi- qui a brillamment illustré les différentes atmosphères tragiques de la trame et les chorégraphies-, a accompagné l'action en devenant une partie intégrante du spectacle, soutenu par un éclairage "judicieux" fait de couleurs chaudes et froides, qui a participé davantage à recréer les différentes situations rendues dans le spectacle. La chorégraphie, œuvre de Guemiri Khadidja, a consisté en une combinaison de chorégraphies illustrant la détermination du peuple palestinien à résister et à se battre jusqu'à la victoire. A l'issue du spectacle, le metteur en scène a admis que l'adaptation d'une œuvre de Kateb Yacine est une tâche "très difficile", exigeant une certaine "audace", en expliquant que le texte "Palestine trahie" a eu plusieurs versions, l'auteur lui-même l'ayant modifié en fonction des événements politiques de son époque.

ALGER - "Palestine trahie", un spectacle de théâtre sur la lutte et la résilience du peuple palestinien mis en scène dans une conception contemporaine sur des textes de l'écrivain algérien Kateb Yacine, a été présenté jeudi soir à Alger.
Produit en 2025 par le Théâtre régional de Tizi-Ouzou, le spectacle, accueilli au Théâtre national Mahieddiene-Bachtarzi (TNA), est mis en scène par Ahmed Rezzag, qui a travaillé sur une fusion de textes "Palestine trahie" et "Cadavre encerclé" de Kateb Yacine, et un traitement dramaturgique de Lamine Bahri.
D'une durée de 65 minutes, le spectacle dénonce le "silence coupable" de certains et la "complicité" d'autres dans les crimes commis par l'occupant sioniste contre le peuple palestinien, à travers l'histoire d'un jeune palestinien, Mohamed Zeitoun, contraint d’abandonner sa terre et sa maison aux sionistes, le laissant confronté à un front de "conspirateurs".
Sur scène, une vingtaine de comédiens issus notamment du Théâtre de Tizi Ouzou, ont rendu une prestation "réussie" devant un public qui a applaudi la performance des comédiens et des danseurs.
Occupant tous les espaces scéniques, les comédiens dont Malek Fellag dans le rôle de "Moh Zeitoun", Belkacem Latari et Ouiza Nedjimi, ont brillamment incarné leurs rôles respectifs, en rendant un texte dense nourri d'une vision dramaturgique basée sur l'esthétique et un jeu "abouti".
Optant pour une scénographie "mobile", faite d'un décor simple et fonctionnel, Ahmed Rezzag a conçu une mise en scène "savante" avec décors verticaux. "Cette mobilité était essentielle pour permettre des changements rapides entre les nombreux tableaux du spectacle et s'adapter aux différents lieux et situations suggérés dans le texte original à travers une interaction des différents éléments scéniques", explique le metteur en scène.
La bande son et musique, signée Ismail Khaldi- qui a brillamment illustré les différentes atmosphères tragiques de la trame et les chorégraphies-, a accompagné l'action en devenant une partie intégrante du spectacle, soutenu par un éclairage "judicieux" fait de couleurs chaudes et froides, qui a participé davantage à recréer les différentes situations rendues dans le spectacle.
La chorégraphie, œuvre de Guemiri Khadidja, a consisté en une combinaison de chorégraphies illustrant la détermination du peuple palestinien à résister et à se battre jusqu'à la victoire.
A l'issue du spectacle, le metteur en scène a admis que l'adaptation d'une œuvre de Kateb Yacine est une tâche "très difficile", exigeant une certaine "audace", en expliquant que le texte "Palestine trahie" a eu plusieurs versions, l'auteur lui-même l'ayant modifié en fonction des événements politiques de son époque.