L’Arabie Saoudite durcit sa politique de visas : Les Algériens concernés

Depuis le 1er février 2025, l’Arabie Saoudite a mis en place une «nouvelle politique de visas» qui affecte directement les citoyens algériens et ceux de 13 autres pays.

Cette mesure vise à «imiter l’entrée des voyageurs» en provenance de ces Nations, dans le but de «renforcer la sécurité et de réguler l’accès au territoire saoudien, notamment pour les pèlerins non autorisés».

Les ressortissants algériens, désormais soumis à un visa à d’entrée unique d’une durée maximale de 30 jours, ne pourront plus bénéficier des visas à entrées multiples d’un an, qui étaient auparavant délivrés à certains voyageurs. Cette restriction, qui reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre, fait partie des nouvelles directives mises en place par les autorités saoudiennes pour contrôler les flux migratoires et, précise-t-on, «empêcher les abus» liés à l’entrée sur leur territoire.

La décision a été confirmée par «The Islamic Information», une publication spécialisée, et relayée par le Gulf Daily News. Selon cette dernière, cette restriction a été adoptée principalement pour lutter contre les pèlerins illégaux ou non autorisés, qui pouvaient auparavant entrer en Arabie Saoudite pour des séjours prolongés à des fins autres que religieuses.

Cette nouvelle politique de visas impacte particulièrement les voyageurs algériens, qui devront désormais se conformer à des règles beaucoup plus strictes. Bien que cette mesure touche également d’autres pays, l’Algérie représente un acteur clé dans ce changement de politique, vu le nombre important de ressortissants se rendant chaque année en Arabie Saoudite pour le Hadj ou la Omra.

L’objectif de cette réforme semble être de mieux réguler l’entrée des voyageurs et de garantir une meilleure organisation des pèlerinages, tout en limitant les risques d’abus de visas. En attendant la révision de cette politique, les citoyens algériens devront s’adapter à ces nouvelles conditions d’entrée.

Pour le moment, l’Arabie Saoudite n’a pas précisé si cette décision sera temporaire ou permanente, ni s’il existe des exceptions pour certains types de voyageurs, notamment ceux se rendant dans le cadre de voyages d’affaires ou pour des raisons humanitaires.

Les autres pays concernés par cette mesure sont dans leur totalité des pays musulman. Il s’agit de l’Egypte, le Maroc, la Jordanie, l’Irak, le Soudan, la Tunisie, le Yémen, l’Ethiopie, le Bangladesh, l’Inde, l’Indonésie, le Nigéria et le Pakistan.