Le martyr du chef du Hamas: Sign war… comme un héros !

Israël continue sa barbarie dans la bande de Ghaza et au Liban. A un peu plus d’une année de guerre génocidaire contre les peuples palestiniens et libanais, le bilan officiel avoisine les 43 000 martyrs sans compter les dizaines de milliers de blessés et de disparus et des milliards de dollars de dégâts.

Pour le quotidien israélien de droite le Jerusalem Post, proche du Likoud et de son chef, Benyamin Netanyahu, il y a possibilité aujourd’hui d’achever « la guerre » pour deux raisons. D’abord, parce que le chef du bureau politique du mouvement Hamas, Yahia Sinwar, architecte de l’opération Déluge d’Al-Aqsa, le 7 octobre 2023, est tombé en martyr le 16 octobre dernier, et selon le JPost, il était le dernier grand dirigeant du Hamas à Ghaza capable de gérer sa résistance militaire. Ensuite, parce que le sort des 101 prisonniers israéliens vivants et morts, détenus à Ghaza est toujours en jeu. Cela veut dire que vaincre le Hamas en tant que force politique dirigeante à Ghaza est toujours une question ouverte.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu qui n’a aucun membre de sa famille parmi les otages, refuse de mettre fin à la guerre. Il a même déclaré que ce n’est que le début de la fin !

A rappeler que le fils du Premier ministre israélien Yaïr Netanyahu, sans profession, se trouve en exil doré à Miami, où il participe virtuellement à la guerre en menant une campagne contre le commandement militaire, c’est-à-dire contre les généraux israéliens, commandés par son père !

De ce fait, Benyamin Netanyahu a, au moins, deux excuses pour prolonger la guerre et l’étendre au-delà du fleuve Litani au Liban. Sa propre famille est bel et bien préservée et hors de danger, et il a l’appui de l’extrême droite, sans évoquer la complicité des pays occidentaux, à leur tête les USA et l’Allemagne.

Le Premier ministre israélien avait qualifié l’assassinat de Yahia Sinwar comme une Victoire.
Reste à savoir que signifie véritablement le sens victoire pour le criminel Netanyahu ? Plus d’une année de guerre dans la bande de Ghaza, pour retrouver Yahia Sinwar, avec toute la sophistication militaire sécuritaire et un appui sans précédent des Etats Unis ? Assassiner des personnalités politiques par des drones ? On se demandes que serait Israël sans l’IA et les drones ? Que signifie donc victoire ?

Quand l’armée la plus « dronienne » échoue dans la libération de ses propres concitoyens prisonniers à Ghaza et tue, par hasard, le numéro 1 du Hamas lors d’un accrochage ordinaire et un épisode épique opposant le drone israélien au bâton de Sinwar devenu un symbole dans le monde arabe ! On ne peut guère appeler cela une victoire !
Sinwar versus le mensonge israélien !

Depuis toujours, le mensonge est lié à la propagande israélienne, même la propagande nazie n’aurait pas fait mieux. Goebbels semble un saint devant toute cette ruse médiatique israélienne. Evoquer le mensonge et la désinformation israélienne nécessite tout un dossier mais focalisons-nous sur le cas Sinwar, qui selon cette propagande habitait les tunnels, et s’entourait de prisonniers israéliens pour se préserver. Ce qui est totalement faux, les vidéos prises par la soldatesque israélienne le prouvent !

Selon l’article de Yonah Jeremy Bob, le correspondant militaire principal et analyste des questions de renseignement du Jerusalem Post, « tout au long de la guerre, les services de renseignements israéliens ont supposé qu’il s’était entouré d’otages (sic). Aucun rapport jusqu’à présent indique que Sinwar aurait tué des otages (re-sic) alors qu’il était rattrapé par les troupes de l’armée israélienne ».

Une contre-plan sinwarisée, qui a dénudé à la fois les capacités de renseignement et la machine propagandiste israéliennes. La vraie question aujourd’hui n’est pas qui va remplacer Sinwar, sachant que la résistance ne va pas s’éteindre, la guerre à Ghaza va engendrer une génération déterminée plus que jamais, et qui n’a plus rien à perdre, une génération qui s’est réconcilier avec la douleur et la mort. C’est donc une génération qui refuse l’humiliation, une génération qui arrachera son indépendance coute que coute, une génération qui prouvera que celui qui a signé la guerre achèvera la guerre.

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