Le ministre de la Justice met en avant les efforts de l'Etat en matière de prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme
ALGER - Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa a mis en avant lundi les efforts consentis par l'Etat en vue de parachever le système national de prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme. Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de signature d'un protocole de coopération entre le ministère de la Justice et la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB), qu'il a coprésidée avec le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, Boudjemaa a mis en avant les efforts déployés par l'Etat en vue de "parachever le système national de prévention du blanchiment d'argent, du financement du terrorisme et d'interdiction du financement de la prolifération des armes de destruction massive, à travers l'optimisation de son efficacité tout en l'adaptant aux nomes internationales". Il a, à ce titre, rappelé l'amendement de la loi relative à la prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, conformément aux engagements internationaux de l'Algérie et du Groupe d'action financière (GAFI). Le ministre a, par ailleurs, estimé que cet amendement permettait de "renforcer les mesures préventives et d'introduire des dispositions consolidant les missions de l'Autorité de régulation, de contrôle et ou surveillance, outre la consolidation des capacités de la Police judiciaire pour mener des enquêtes parallèles, la formation d'équipes d'investigation conjointes et l'adaptation du système de sanctions en vue de davantage d'efficacité". A ce propos, le ministre a rappelé l'engagement de toutes les institutions de l'Etat à soutenir le système financier en matière de prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, relevant que le ministère de la Justice avait, pour sa part, contribué à "l'élaboration de huit (8) évaluations sectorielles, dont celle liée aux risques relatifs à l'exploitation des personnes morales dans le domaine du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, ainsi que l'évaluation nationale des risques connexes". Dans le même contexte, il a rappelé la "prise de mesures appropriées pour renforcer l'intégrité des responsables, des gérants et des bénéficiaires effectifs des banques et des institutions financières, via des protocoles de coopération avec différents intervenants, tout en poursuivant les efforts en matière de formation à travers l'organisation d'ateliers de formation avec divers établissements et instances d'état spécialisés et experts". Boudjemaa a en outre mis en avant le lien existant entre le blanchiment d'argent et la criminalité grave sous toutes ses formes, notamment la corruption, le trafic de drogue, la contrebande et la criminalité organisée, ce qui a conduit, a-t-il dit, les réseaux criminels à "adopter des méthodes tortueuses utilisant des montages juridiques et financiers complexes transfrontaliers". A ce propos, il a mis en avant la volonté de l'Etat d'"activer tous les mécanismes disponibles pour découvrir les opérations suspectes et saisir les profits criminels, pour la concrétisation des objectifs liés à la moralisation de la vie publique".


ALGER - Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa a mis en avant lundi les efforts consentis par l'Etat en vue de parachever le système national de prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme.
Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de signature d'un protocole de coopération entre le ministère de la Justice et la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB), qu'il a coprésidée avec le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, Boudjemaa a mis en avant les efforts déployés par l'Etat en vue de "parachever le système national de prévention du blanchiment d'argent, du financement du terrorisme et d'interdiction du financement de la prolifération des armes de destruction massive, à travers l'optimisation de son efficacité tout en l'adaptant aux nomes internationales".
Il a, à ce titre, rappelé l'amendement de la loi relative à la prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, conformément aux engagements internationaux de l'Algérie et du Groupe d'action financière (GAFI).
Le ministre a, par ailleurs, estimé que cet amendement permettait de "renforcer les mesures préventives et d'introduire des dispositions consolidant les missions de l'Autorité de régulation, de contrôle et ou surveillance, outre la consolidation des capacités de la Police judiciaire pour mener des enquêtes parallèles, la formation d'équipes d'investigation conjointes et l'adaptation du système de sanctions en vue de davantage d'efficacité".
A ce propos, le ministre a rappelé l'engagement de toutes les institutions de l'Etat à soutenir le système financier en matière de prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, relevant que le ministère de la Justice avait, pour sa part, contribué à "l'élaboration de huit (8) évaluations sectorielles, dont celle liée aux risques relatifs à l'exploitation des personnes morales dans le domaine du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, ainsi que l'évaluation nationale des risques connexes".
Dans le même contexte, il a rappelé la "prise de mesures appropriées pour renforcer l'intégrité des responsables, des gérants et des bénéficiaires effectifs des banques et des institutions financières, via des protocoles de coopération avec différents intervenants, tout en poursuivant les efforts en matière de formation à travers l'organisation d'ateliers de formation avec divers établissements et instances d'état spécialisés et experts".
Boudjemaa a en outre mis en avant le lien existant entre le blanchiment d'argent et la criminalité grave sous toutes ses formes, notamment la corruption, le trafic de drogue, la contrebande et la criminalité organisée, ce qui a conduit, a-t-il dit, les réseaux criminels à "adopter des méthodes tortueuses utilisant des montages juridiques et financiers complexes transfrontaliers".
A ce propos, il a mis en avant la volonté de l'Etat d'"activer tous les mécanismes disponibles pour découvrir les opérations suspectes et saisir les profits criminels, pour la concrétisation des objectifs liés à la moralisation de la vie publique".