L’artiste plasticien Farid Izemmour expose à Alger "Traces et Dialogues : chronologie"
ALGER - Une exposition de peinture "Traces et dialogues : chronologie" de l’artiste plasticien Farid Izemmour s'est ouvetre jeudi à Alger, en présence du ministre de la Culture et des Arts, M.Zouhir Ballalou. Visible jusqu’au 11 octobre prochain à la Galerie Baya du Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, l’exposition présente 140 toiles de formats légèrement différents, avec certaines d’entre-elles encadrées et mises sous verre, déployées à travers deux thématiques principales, "Traces" et "Dialogues". Manifestant un grand intérêt à l'égard des travaux de l’artiste, M. Ballalou a visité toutes les œuvres exposées, écoutant attentivement les explications de l’artiste qu’il a trouvé "précieuses, pertinentes et très intéressantes". Le rendu de Farid Izemmour, aux traits précis et aux couleurs aux tons variés telles des humeurs, invite le visiteur à trouver une suite à ses narrations hautement esthétiques, en se projetant d’abord dans les méandres de ses contenus subtils, puis en accomplissant une introspection, car le détail provocateur de toute cette belle chimie des émotions est commun à tous, "il suffit juste de le trouver et de bien le titiller", de l'avis d'un visiteur. Dans la série "Traces", la logique d’un polyptyque à la géométrique qui se caractérise par son autosimilarité et son irrégularité infinie, est nettement perceptible, au regard des toiles de l’artiste disposées telles les pages d’un beau roman qui se succèdent et qu’on n’a pas envie de lâcher, laissant le regard du visiteur actionner le processus d’une lecture aux sémantiques plurielles, car dans l’expressionnisme abstrait l’interprétation des œuvres racontant un vécu, demeure infiniment multiple. Plus philosophique, la suite "Dialogues" suscite le questionnement chez le récepteur autour de sujets communs à tous, du quotidien dans ses phénomènes divers et ses différentes visions et tranches de vie. L’exposition "Traces et dialogues : chronologie" présente une sélection d’œuvres récentes, situées à la croisée de l’expressionnisme abstrait et de la calligraphie contemporaine. Elle se veut un espace de dialogue entre les signes, les couleurs et les mémoires, un lieu où l’art cherche à relier les cultures et les sensibilités. Résumant judicieusement son approche et sa vision de l’Art sur sa page web, Farid Izemmour a écrit : "Tout commence par une ligne émanant de l’inconscient", "Entre ordre et désordre, déterminisme et aléatoire". Né le 24 septembre 1961, Farid Izemmour découvre son attrait pour le dessin à l'Ecole. Son talent évident ne passe pas inaperçu. Inscrit à l'Ecole des Beaux-Arts, l’artiste sait déjà que cette première étape est celle d’un long chemin qui mène à la révélation du futur artiste. Parti en Suisse à 26 ans, il y restera une quarantaine d’années durant lesquelles il se formera et se perfectionnera, jusqu’à arriver à jouir d’une notoriété internationale qui le conduira à exposer dans plusieurs pays (Allemagne, Espagne, France, Suisse, Etats Unis, Grèce, Italie et Pays Bas, notamment). Ressentant en lui l’appel persistant et intense de son pays, l’Algérie, Farid Izemmour décide de rentrer définitivement et mettre la singularité de son savoir-faire artistique pour sublimer le patrimoine pluriel de sa patrie.


ALGER - Une exposition de peinture "Traces et dialogues : chronologie" de l’artiste plasticien Farid Izemmour s'est ouvetre jeudi à Alger, en présence du ministre de la Culture et des Arts, M.Zouhir Ballalou.
Visible jusqu’au 11 octobre prochain à la Galerie Baya du Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, l’exposition présente 140 toiles de formats légèrement différents, avec certaines d’entre-elles encadrées et mises sous verre, déployées à travers deux thématiques principales, "Traces" et "Dialogues".
Manifestant un grand intérêt à l'égard des travaux de l’artiste, M. Ballalou a visité toutes les œuvres exposées, écoutant attentivement les explications de l’artiste qu’il a trouvé "précieuses, pertinentes et très intéressantes".
Le rendu de Farid Izemmour, aux traits précis et aux couleurs aux tons variés telles des humeurs, invite le visiteur à trouver une suite à ses narrations hautement esthétiques, en se projetant d’abord dans les méandres de ses contenus subtils, puis en accomplissant une introspection, car le détail provocateur de toute cette belle chimie des émotions est commun à tous, "il suffit juste de le trouver et de bien le titiller", de l'avis d'un visiteur.
Dans la série "Traces", la logique d’un polyptyque à la géométrique qui se caractérise par son autosimilarité et son irrégularité infinie, est nettement perceptible, au regard des toiles de l’artiste disposées telles les pages d’un beau roman qui se succèdent et qu’on n’a pas envie de lâcher, laissant le regard du visiteur actionner le processus d’une lecture aux sémantiques plurielles, car dans l’expressionnisme abstrait l’interprétation des œuvres racontant un vécu, demeure infiniment multiple.
Plus philosophique, la suite "Dialogues" suscite le questionnement chez le récepteur autour de sujets communs à tous, du quotidien dans ses phénomènes divers et ses différentes visions et tranches de vie.
L’exposition "Traces et dialogues : chronologie" présente une sélection d’œuvres récentes, situées à la croisée de l’expressionnisme abstrait et de la calligraphie contemporaine. Elle se veut un espace de dialogue entre les signes, les couleurs et les mémoires, un lieu où l’art cherche à relier les cultures et les sensibilités.
Résumant judicieusement son approche et sa vision de l’Art sur sa page web, Farid Izemmour a écrit : "Tout commence par une ligne émanant de l’inconscient", "Entre ordre et désordre, déterminisme et aléatoire".
Né le 24 septembre 1961, Farid Izemmour découvre son attrait pour le dessin à l'Ecole. Son talent évident ne passe pas inaperçu. Inscrit à l'Ecole des Beaux-Arts, l’artiste sait déjà que cette première étape est celle d’un long chemin qui mène à la révélation du futur artiste.
Parti en Suisse à 26 ans, il y restera une quarantaine d’années durant lesquelles il se formera et se perfectionnera, jusqu’à arriver à jouir d’une notoriété internationale qui le conduira à exposer dans plusieurs pays (Allemagne, Espagne, France, Suisse, Etats Unis, Grèce, Italie et Pays Bas, notamment).
Ressentant en lui l’appel persistant et intense de son pays, l’Algérie, Farid Izemmour décide de rentrer définitivement et mettre la singularité de son savoir-faire artistique pour sublimer le patrimoine pluriel de sa patrie.