L’OPEP est devenue un "acteur incontournable" sur la scène énergétique mondiale
ALGER - L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui célèbre vendredi son 65ème anniversaire, est devenue un "acteur incontournable" de l’énergie et jouit d’une "large reconnaissance" au sein de la communauté énergétique internationale et du système multilatéral, a affirmé le secrétaire général de l'organisation, Haitham Al Ghais. S'exprimant dans une contribution publiée sur le site de l'Organisation, sous le titre "l'OPEP à 65 ans : construire sur un passé glorieux pour un avenir réussi", M. Al Ghais a souligné qu’ ‘‘aujourd’hui, l’OPEP qui compte 12 pays membres jouit d’une large reconnaissance au sein de la communauté énergétique internationale et du système multilatéral" et qu'elle "a gagné en stature et est devenue un acteur incontournable de l’énergie". Dans ce contexte, il a ajouté que la "crédibilité" de cette organisation a été renforcée fin 2016, lorsqu’elle a adoptée, lors du sommet d'Alger, avec plusieurs producteurs non-OPEP, la Déclaration de coopération (OPEP+), qui a joué, a-t-il mentionné, "un rôle central pour aider l’industrie pétrolière et l’économie mondiale à surmonter les répercussions de la pandémie de COVID-19". Selon M. Al Ghais, "la vision unificatrice et les objectifs fondamentaux de 1960 qui ont guidé l’OPEP depuis six décennies et demie, prouvent leur intemporalité et offrant une base solide". Dans ce cadre, il a soutenu que l’Organisation a mis en place, au fil des années, divers dialogues énergétiques internationaux avec de grands pays consommateurs, des producteurs non-OPEP, d’autres organisations internationales et de nombreux acteurs de l’industrie. Elle a également participé à toutes les conférences sur le climat (COP) depuis plus de trente ans et continuera à le faire, a-t-il encore noté. Pour M. Al Ghais, le pétrole restera essentiel à l'avenir, en citant à ce propos, le dernier rapport de l’OPEP prévoyant la hausse de demande mondiale à environ 123 millions de barils par jour d’ici 2050, en raison de la croissance démographique et économique mondiale. "La sécurité énergétique de tous est cruciale et inconcevable sans le pétrole", a-t-il encore soutenu en rappelant que "des milliards de personnes des pays en développement souffrent encore de pauvreté énergétique". A ce sujet, M. Al Ghais a souligné que "l’OPEP défend, tout comme en 1960, des approches prudentes et réalistes pour relever les défis énergétiques actuels et futurs, en mettant toujours en avant la stabilisation des marchés, afin de tracer les voies énergétiques adaptées aux nations et aux peuples". Tout en relevant que l’avenir reste "imprévisible", M. Al Ghais a estimé par ailleurs que "les prévisions annonçant le déclin du pétrole dans les décennies à venir, doivent être relativisées en raison de la hausse continue de la demande énergétique". L'Opep a été créée lors de la Conférence de Baghdad du 10 au 14 septembre 1960 par cinq membres fondateurs (Iran, Irak, Koweït, Arabie saoudite, Venezuela), avant d'être rejoint par les autres pays, dont l'Algérie, Libye, Emirats arabes unis, Nigéria, Gabon, Guinée équatoriale et le Congo.


ALGER - L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui célèbre vendredi son 65ème anniversaire, est devenue un "acteur incontournable" de l’énergie et jouit d’une "large reconnaissance" au sein de la communauté énergétique internationale et du système multilatéral, a affirmé le secrétaire général de l'organisation, Haitham Al Ghais.
S'exprimant dans une contribution publiée sur le site de l'Organisation, sous le titre "l'OPEP à 65 ans : construire sur un passé glorieux pour un avenir réussi", M. Al Ghais a souligné qu’ ‘‘aujourd’hui, l’OPEP qui compte 12 pays membres jouit d’une large reconnaissance au sein de la communauté énergétique internationale et du système multilatéral" et qu'elle "a gagné en stature et est devenue un acteur incontournable de l’énergie".
Dans ce contexte, il a ajouté que la "crédibilité" de cette organisation a été renforcée fin 2016, lorsqu’elle a adoptée, lors du sommet d'Alger, avec plusieurs producteurs non-OPEP, la Déclaration de coopération (OPEP+), qui a joué, a-t-il mentionné, "un rôle central pour aider l’industrie pétrolière et l’économie mondiale à surmonter les répercussions de la pandémie de COVID-19".
Selon M. Al Ghais, "la vision unificatrice et les objectifs fondamentaux de 1960 qui ont guidé l’OPEP depuis six décennies et demie, prouvent leur intemporalité et offrant une base solide".
Dans ce cadre, il a soutenu que l’Organisation a mis en place, au fil des années, divers dialogues énergétiques internationaux avec de grands pays consommateurs, des producteurs non-OPEP, d’autres organisations internationales et de nombreux acteurs de l’industrie. Elle a également participé à toutes les conférences sur le climat (COP) depuis plus de trente ans et continuera à le faire, a-t-il encore noté.
Pour M. Al Ghais, le pétrole restera essentiel à l'avenir, en citant à ce propos, le dernier rapport de l’OPEP prévoyant la hausse de demande mondiale à environ 123 millions de barils par jour d’ici 2050, en raison de la croissance démographique et économique mondiale.
"La sécurité énergétique de tous est cruciale et inconcevable sans le pétrole", a-t-il encore soutenu en rappelant que "des milliards de personnes des pays en développement souffrent encore de pauvreté énergétique".
A ce sujet, M. Al Ghais a souligné que "l’OPEP défend, tout comme en 1960, des approches prudentes et réalistes pour relever les défis énergétiques actuels et futurs, en mettant toujours en avant la stabilisation des marchés, afin de tracer les voies énergétiques adaptées aux nations et aux peuples".
Tout en relevant que l’avenir reste "imprévisible", M. Al Ghais a estimé par ailleurs que "les prévisions annonçant le déclin du pétrole dans les décennies à venir, doivent être relativisées en raison de la hausse continue de la demande énergétique".
L'Opep a été créée lors de la Conférence de Baghdad du 10 au 14 septembre 1960 par cinq membres fondateurs (Iran, Irak, Koweït, Arabie saoudite, Venezuela), avant d'être rejoint par les autres pays, dont l'Algérie, Libye, Emirats arabes unis, Nigéria, Gabon, Guinée équatoriale et le Congo.