Clôture à Alger des travaux de l'atelier de formation international en coopération avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain

ALGER - Les travaux de l’atelier de formation international sur "l'évaluation préliminaire des propositions de dossiers d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial pour les régions d'Afrique et des pays arabes" (8-11 septembre), ont été clôturés, jeudi à Alger dans une cérémonie présidée par le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou. Accueillie au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, la cérémonie de clôture de cet événement important s’est déroulée en présence du directeur exécutif du Fonds pour le patrimoine mondial africain, Albino Jopela, de représentants, du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, d'experts de plus de 15 pays africains et arabes et de cadres du ministère de la Culture. Dans son discours de clôture, le ministre de la Culture et des Arts a souligné que cet atelier constituait "une incarnation vivante de la coopération internationale et une affirmation de notre engagement commun envers les principes de la Convention de l'UNESCO de 1972 pour la protection du patrimoine mondial", qui constitue, a-t-il ajouté, "la pierre angulaire de notre travail". M. Ballalou a affirmé que l'inclusion de sites dans les deux régions arabe et africaine sur la liste de l'UNESCO exigeait "une coordination globale des efforts et l'élaboration d'une nouvelle stratégie qui renforce notre présence". Le ministre a souligné que cet atelier était "un point de départ pour un voyage plus long dont l'objectif final est de garantir que chaque site patrimonial de nos deux régions ait l'opportunité qu'il mérite de faire partie du patrimoine humain commun". M. Ballalou a expliqué que cet atelier était "une étape importante dans le renforcement des capacités professionnelles pour soutenir la présence du patrimoine africain et arabe sur la Liste du patrimoine mondial, et cela ne se limite pas à la simple reconnaissance, mais inclut l'élaboration de plans de durabilité, de documentation et la formation des communautés locales à la transmission de cet héritage". De son côté, le directeur exécutif du Fonds pour le patrimoine mondial africain, Albino Jopela, a salué les résultats de cet atelier de qualité qui "vise à soutenir et à renforcer la protection et la conservation du patrimoine africain et arabe ainsi que les efforts des experts participants afin d'élaborer une stratégie unifiée pour la préparation de dossiers complets et solides". La coordinatrice de l'atelier de formation international, Rim Kelouaze (Algérie), a, quant à elle, abordé les recommandations les plus importantes de cet atelier, notamment "le renforcement des capacités professionnelles et techniques de ces experts adoptées par l'UNESCO pour l'évaluation des dossiers proposés qui contribueront aux opportunités de classement de ces sites proposés par 16 pays, ainsi que l'importance de renforcer la coopération régionale et internationale". Dans le cadre de cet atelier, les dossiers de 16 pays concernant des sites culturels, naturels et mixtes proposés pour inscription sur la Liste indicative du patrimoine mondial ont été examinés, parmi lesquels, ceux de la Tunisie, le Burundi, le Cameroun, l'Egypte, ainsi que 12 dossiers spécifiques à l'Algérie. Cet atelier a été organisé par le ministère de la Culture et des Arts en coopération avec le Fonds du patrimoine mondial africain et avec le soutien du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, en plus de celui des représentants de l'ICOMOS et de l'UICN et du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, ainsi que d’experts de plus de 15 pays africains et arabes. A l'issue des travaux de cet atelier international, les experts participants de l'Algérie et des autres pays arabes et africains ont été honorés pour leurs efforts dans la préparation de dossiers complets répondant aux critères de l'UNESCO.

Sep 12, 2025 - 14:02
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Clôture à Alger des travaux de l'atelier de formation international en coopération avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain

ALGER - Les travaux de l’atelier de formation international sur "l'évaluation préliminaire des propositions de dossiers d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial pour les régions d'Afrique et des pays arabes" (8-11 septembre), ont été clôturés, jeudi à Alger dans une cérémonie présidée par le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou.

Accueillie au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, la cérémonie de clôture de cet événement important s’est déroulée en présence du directeur exécutif du Fonds pour le patrimoine mondial africain, Albino Jopela, de représentants, du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, d'experts de plus de 15 pays africains et arabes et de cadres du ministère de la Culture.

Dans son discours de clôture, le ministre de la Culture et des Arts a souligné que cet atelier constituait "une incarnation vivante de la coopération internationale et une affirmation de notre engagement commun envers les principes de la Convention de l'UNESCO de 1972 pour la protection du patrimoine mondial", qui constitue, a-t-il ajouté, "la pierre angulaire de notre travail".

M. Ballalou a affirmé que l'inclusion de sites dans les deux régions arabe et africaine sur la liste de l'UNESCO exigeait "une coordination globale des efforts et l'élaboration d'une nouvelle stratégie qui renforce notre présence".

Le ministre a souligné que cet atelier était "un point de départ pour un voyage plus long dont l'objectif final est de garantir que chaque site patrimonial de nos deux régions ait l'opportunité qu'il mérite de faire partie du patrimoine humain commun".

M. Ballalou a expliqué que cet atelier était "une étape importante dans le renforcement des capacités professionnelles pour soutenir la présence du patrimoine africain et arabe sur la Liste du patrimoine mondial, et cela ne se limite pas à la simple reconnaissance, mais inclut l'élaboration de plans de durabilité, de documentation et la formation des communautés locales à la transmission de cet héritage".

De son côté, le directeur exécutif du Fonds pour le patrimoine mondial africain, Albino Jopela, a salué les résultats de cet atelier de qualité qui "vise à soutenir et à renforcer la protection et la conservation du patrimoine africain et arabe ainsi que les efforts des experts participants afin d'élaborer une stratégie unifiée pour la préparation de dossiers complets et solides".

La coordinatrice de l'atelier de formation international, Rim Kelouaze (Algérie), a, quant à elle, abordé les recommandations les plus importantes de cet atelier, notamment "le renforcement des capacités professionnelles et techniques de ces experts adoptées par l'UNESCO pour l'évaluation des dossiers proposés qui contribueront aux opportunités de classement de ces sites proposés par 16 pays, ainsi que l'importance de renforcer la coopération régionale et internationale".

Dans le cadre de cet atelier, les dossiers de 16 pays concernant des sites culturels, naturels et mixtes proposés pour inscription sur la Liste indicative du patrimoine mondial ont été examinés, parmi lesquels, ceux de la Tunisie, le Burundi, le Cameroun, l'Egypte, ainsi que 12 dossiers spécifiques à l'Algérie.

Cet atelier a été organisé par le ministère de la Culture et des Arts en coopération avec le Fonds du patrimoine mondial africain et avec le soutien du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, en plus de celui des représentants de l'ICOMOS et de l'UICN et du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, ainsi que d’experts de plus de 15 pays africains et arabes.

A l'issue des travaux de cet atelier international, les experts participants de l'Algérie et des autres pays arabes et africains ont été honorés pour leurs efforts dans la préparation de dossiers complets répondant aux critères de l'UNESCO.