Près de deux millions d’étudiants retrouvent les amphis : L’université connectée aux défis économiques

C’est à partir de Tissemsilt que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a donné hier lundi le coup d’envoi de la nouvelle rentrée universitaire 2025-2026. Près de deux millions étudiants, dont 331.827 nouveaux inscrits, ont rejoint les amphis des différentes structures universitaires à travers le pays. Si l’Algérie compte aujourd’hui plus […] The post Près de deux millions d’étudiants retrouvent les amphis : L’université connectée aux défis économiques first appeared on L'Est Républicain.

Sep 23, 2025 - 11:38
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Près de deux millions d’étudiants retrouvent les amphis : L’université connectée aux défis économiques

C’est à partir de Tissemsilt que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a donné hier lundi le coup d’envoi de la nouvelle rentrée universitaire 2025-2026. Près de deux millions étudiants, dont 331.827 nouveaux inscrits, ont rejoint les amphis des différentes structures universitaires à travers le pays. Si l’Algérie compte aujourd’hui plus de 50 universités, le réseau des établissements dédiés à l’enseignement supérieur compte plus de 100 établissements en incluant des centres universitaires, des écoles nationales supérieures et des écoles normales. Cette rentrée, un évènement académique mais également scientifique majeur, se caractérise par le fait qu’elle coïncide avec la poursuite et l’approfondissement d’une véritable réforme visant à transformer l’université algérienne en une « locomotive » du développement économique et social. Une rentrée marquée par l’intensification de l’enseignement en anglais, l’actualisation des contenus pédagogiques pour mieux répondre aux besoins du marché du travail, ainsi que le développement de nouvelles filières dans des domaines stratégiques comme l’intelligence artificielle, l’informatique, la santé et l’entrepreneuriat. Dans une allocution prononcée à cette occasion, retransmise par visioconférence dans l’ensemble des universités du pays, Kamel Baddari a souligné que « l’université algérienne n’est pas seulement un établissement académique d’enseignement, mais bien le cœur battant du développement local et national, à travers la créativité, la diffusion et la valorisation du savoir dans ses amphithéâtres et ses laboratoires de recherche, afin de concrétiser la prospérité et le bien-être du peuple algérien ». « Cette rentrée universitaire, dont nous donnons le coup d’envoi depuis l’université de Tissemsilt, région de haute tradition historique et militante, n’est pas un simple rendez-vous administratif dans l’agenda du secteur de l’enseignement supérieur », a-t-il indiqué. Il est à signaler que le président de la République avait déjà souligné « l’engagement de l’Etat à renforcer l’université algérienne et le système de formation à tous les niveaux et dans toutes les spécialités, afin de les lier à la réalité économique et aux processus de transition vers une économie de la connaissance ». De son côté, le ministre avait indiqué que les réformes engagées ont abouti à de nombreuses réalisations, dont la création de 422 sous-entreprises, réparties sur divers établissements universitaires, un nombre appelé à croître à 490 entreprises créatrices de richesses, sachant que 250 d’entre elles sont déjà opérationnelles. 117 accélérateurs de start-up au profit des étudiants ont été recensés, de même que 117 centres de développement de l’entrepreneuriat, auxquels s’ajoute l’entrée en activité de 76 start-up, dont le nombre escompté d’ici la fin de l’année, est estimé à 235. Sur la base de ces statistiques, « 15.205 emplois devraient être créés d’ici la fin de l’année, avec un chiffre d’affaires estimé à 19.67 milliards DA », avait évalué Kamel Baddari. En termes de perspectives, le MESRS s’est engagé depuis quelques années à augmenter le nombre de professeurs à plus de 75 000, dans le but de se conformer à l’indice mondial d’encadrement pédagogique, soit un professeur pour vingt étudiants. Mercredi dernier, le ministère a annoncé qu’il s’apprêtait à lancer incessamment une vaste opération de recrutement d’enseignants universitaires et de chercheurs. Le MESRS a bénéficié de 4112 postes budgétaires pour le recrutement d’enseignants au titre de l’exercice financier 2025, avait indiqué Kamel Baddari. Ces postes budgétaires concernent 2.941 enseignants-chercheurs, 719 enseignants hospitalo-universitaires, 156 chercheurs permanents et 185 contractuels.

Mohamed M

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