Le plafonnement des salaires a fait capoter le transfert de Belaïli au Mouloudia

Depuis quatre semaines, l’affaire Belaïli aura rythmé le quotidien des supporters du Mouloudia d’Alger et ceux de l’Espérance de Tunis. Les Chnaoua rêvaient de revoir Youcef enflammer le stade Ali-Ammar par ses prouesses et ses gestes techniques. Face aux nombreuses spéculations, Youcef Belaïli finira par regagner l’équipe tunisienne qui se trouve actuellement en stage bloqué dans la ville côtière de Tabarka. Après avoir attendu plus de trois semaines au point de rallier Tabarka par route en guettant le moindre signe de Hakim Hadj Redjem qui ne viendra jamais. Alors que les médias tunisiens annoncent Youcef Belaïli à l’Espérance de Tunis après avoir entretenu le suspense des semaines durant, cette information devenue virale sur le Net a eu pour effet d’exaspérer les supporters mouloudéens qui ne cachent pas leur désarroi.

Mais ce que les fans ne savent pas, c’est que Hadj Redjem a tout tenté pour essayer de trouver une parade qui lui permettrait de faire venir la star algérienne. Proposant même à certains joueurs de baisser leur salaire pour essayer de créer un équilibre dans ce fair-play financier imposé par l’instance du football, c’est finalement le plafonnement des salaires qui fera capoter le transfert de l’été. Rien n’y fait, Hadj Redjem n’a pu trouver le mode d’emploi pour essayer de combler les exigences financières du champion d’Afrique qui devait percevoir un salaire dépassant 1,5 milliard de centimes mensuellement. L’homme fort du Doyen doit désormais prendre son mal en patience en guettant une autre ouverture lors du mercato hivernal avec l’objectif de ramener Youcef pour une somme dérisoire puisqu’il sera alors en fin de contrat.

N. L.