ANIRA : la protection de l'enfant et le respect des enseignants sont un devoir légal et moral indiscutable
ALGER- La protection de l'image de l'enfant et le respect des enseignants "ne sont pas un choix mais un devoir légal et moral qui ne tolère aucun laxisme", a réaffirmé l'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel (ANIRA) dans un communiqué publié jeudi. Ayant constaté avec une "vive préoccupation" la diffusion, par le site électronique La Patrie News, d'une déclaration d'une élève ayant réussi au baccalauréat, immédiatement après l'annonce des résultats, contenant des propos "portant directement atteinte à la réputation et à la dignité du corps enseignant", l'ANIRA a indiqué qu'il s'agit là d'un "comportement irresponsable, contraire aux valeurs professionnelles et éthiques, d'autant plus que l'intervenante est mineure sous protection légale". Elle a précisé que le site électronique "a reconnu, lors de l'audition, qu'il s'agissait d'une erreur d'appréciation du contenu et de sa portée sociale, en insistant sur la bonne foi et sur la suppression ultérieure du passage en question". Toutefois, l'ANIRA a mis en garde contre le fait que "les contenus audiovisuels diffusés restent susceptibles de circulation sur les plateformes numériques, ce qui perpétue l'impact négatif de ces déclarations et en accentue les effets néfastes, notamment sur les élèves, les enseignants et les parents d'élèves". A ce propos, l'Autorité a rappelé qu'elle avait déjà insisté, dans un précédent communiqué publié avant les épreuves du baccalauréat, sur le fait que "la protection des mineurs ne se limite pas à l'interdiction de filmer, mais inclut également un examen rigoureux du contenu des déclarations et une évaluation de leurs répercussions éducatives, psychologiques et sociales", appelant à "une stricte application des dispositions de la loi 12-15 relative à la protection de l'enfant et du décret exécutif 24-250 de l'année 2024 fixant les dispositions du cahier des charges générales applicables aux services de communication audiovisuelle". Elle a également rappelé que "la diffusion de contenus comportant des propos offensants ou incitatifs, même lorsqu'ils proviennent de mineurs, engage la responsabilité de l'établissement exploitant le service de communication audiovisuelle", soulignant que "la déontologie journalistique exige une vigilance éditoriale et le respect de la dignité des personnes, notamment lorsqu'il s'agit de catégories vulnérables". De tels dérapages constituent, selon l'Autorité, "une entorse au principe de responsabilité sociale des médias et une abdication de leur rôle éducatif et de développement". Elle a mis en garde contre "le laxisme dans le traitement de telles déclarations, qui contribue à ancrer des comportements négatifs chez les récepteurs et ouvre la voie au cyber-harcèlement et à la diffamation dans le cyberspace". En conséquence, l'ANIRA appelle tous les acteurs des services de communication audiovisuelle, notamment numériques, à "faire preuve de professionnalisme dans la couverture des sujets impliquant des enfants ou touchant à des institutions sensibles comme l'éducation et l'enseignement, en anticipant l'impact social du contenu avant sa diffusion, surtout lorsqu'il s'agit de propos à forte charge émotionnelle". Elle a réaffirmé qu'"un média responsable est celui qui mise sur la construction de la conscience et non sur l'exploitation de l'émotion, et que la protection de l'image de l'enfant ainsi que le respect des enseignants ne sont pas un choix mais un devoir légal et moral qui ne tolère aucun laxisme".


ALGER- La protection de l'image de l'enfant et le respect des enseignants "ne sont pas un choix mais un devoir légal et moral qui ne tolère aucun laxisme", a réaffirmé l'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel (ANIRA) dans un communiqué publié jeudi.
Ayant constaté avec une "vive préoccupation" la diffusion, par le site électronique La Patrie News, d'une déclaration d'une élève ayant réussi au baccalauréat, immédiatement après l'annonce des résultats, contenant des propos "portant directement atteinte à la réputation et à la dignité du corps enseignant", l'ANIRA a indiqué qu'il s'agit là d'un "comportement irresponsable, contraire aux valeurs professionnelles et éthiques, d'autant plus que l'intervenante est mineure sous protection légale".
Elle a précisé que le site électronique "a reconnu, lors de l'audition, qu'il s'agissait d'une erreur d'appréciation du contenu et de sa portée sociale, en insistant sur la bonne foi et sur la suppression ultérieure du passage en question".
Toutefois, l'ANIRA a mis en garde contre le fait que "les contenus audiovisuels diffusés restent susceptibles de circulation sur les plateformes numériques, ce qui perpétue l'impact négatif de ces déclarations et en accentue les effets néfastes, notamment sur les élèves, les enseignants et les parents d'élèves".
A ce propos, l'Autorité a rappelé qu'elle avait déjà insisté, dans un précédent communiqué publié avant les épreuves du baccalauréat, sur le fait que "la protection des mineurs ne se limite pas à l'interdiction de filmer, mais inclut également un examen rigoureux du contenu des déclarations et une évaluation de leurs répercussions éducatives, psychologiques et sociales", appelant à "une stricte application des dispositions de la loi
12-15 relative à la protection de l'enfant et du décret exécutif 24-250 de l'année 2024 fixant les dispositions du cahier des charges générales applicables aux services de communication audiovisuelle".
Elle a également rappelé que "la diffusion de contenus comportant des propos offensants ou incitatifs, même lorsqu'ils proviennent de mineurs, engage la responsabilité de l'établissement exploitant le service de communication audiovisuelle", soulignant que "la déontologie journalistique exige une vigilance éditoriale et le respect de la dignité des personnes, notamment lorsqu'il s'agit de catégories vulnérables".
De tels dérapages constituent, selon l'Autorité, "une entorse au principe de responsabilité sociale des médias et une abdication de leur rôle éducatif et de développement".
Elle a mis en garde contre "le laxisme dans le traitement de telles déclarations, qui contribue à ancrer des comportements négatifs chez les récepteurs et ouvre la voie au cyber-harcèlement et à la diffamation dans le cyberspace".
En conséquence, l'ANIRA appelle tous les acteurs des services de communication audiovisuelle, notamment numériques, à "faire preuve de professionnalisme dans la couverture des sujets impliquant des enfants ou touchant à des institutions sensibles comme l'éducation et l'enseignement, en anticipant l'impact social du contenu avant sa diffusion, surtout lorsqu'il s'agit de propos à forte charge émotionnelle".
Elle a réaffirmé qu'"un média responsable est celui qui mise sur la construction de la conscience et non sur l'exploitation de l'émotion, et que la protection de l'image de l'enfant ainsi que le respect des enseignants ne sont pas un choix mais un devoir légal et moral qui ne tolère aucun laxisme".