Les ambassadeurs des Pays-Bas et d’Arabie saoudite reçus par Arkab : Consolider la coopération énergétique  

Le renforcement de la coopération et les perspectives de partenariat de l’Algérie avec les Pays-Bas et l’Arabie saoudite dans le domaine de l’énergie ont été à l’ordre du jour des rencontres qui ont réuni le ministre d’Etat, de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, avec les ambassadeurs des deux pays.

C’est dans le domaine des énergies renouvelables, principalement l’hydrogène vert, que l’Algérie entend renforcer son partenariat avec les Pays-Bas. M. Arkab et l’ambassadrice des Pays-Bas en Algérie, Anne Elizabeth Louima, ont mis l’accent sur l’élargissement de la coopération dans le domaine de l’hydrogène vert, où il a été convenu de renforcer le partenariat entre le Groupe Sonatrach et les entreprises néerlandaises activant dans ce domaine. C’est ce qu’a indiqué ce lundi le ministère de l’Energie dans un communiqué, signalant la présentation des projets algériens expérimentaux et d’investissement déjà lancés, ainsi que les efforts déployés dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de transition énergétique.

Le ministre de l’Energie, qui a présenté les opportunités d’investissement et de partenariat qu’offre l’Algérie dans le secteur de l’énergie, a aussi souligné les progrès réalisés dans le développement du concept de « Vallée de l’hydrogène » (Hydrogen Valley) en Algérie, avec le soutien de l’Agence néerlandaise pour les entreprises (RVO), mettant en avant l’ambition de l’Algérie de jouer un rôle régional central dans la production, le transport et l’exportation de l’hydrogène vert, ainsi que l’attraction des investissements et les expertises néerlandaises de pointe dans ce domaine.

L’ambassadrice des Pays-Bas a, de son côté, salué « les progrès notables réalisés par l’Algérie dans le domaine des énergies renouvelables et son engagement dans la lutte contre le changement climatique ». Elle a également fait part de « la grande importance » accordée par son pays pour « le renforcement du partenariat avec l’Algérie dans le domaine des énergies propres en général, et de l’hydrogène vert en particulier », mettant en avant l’intégration existante entre les deux pays en matière d’échange d’expériences et de savoir-faire, de technologie et de formation.

Le ministre et l’ambassadrice ont, par ailleurs, évoqué la récente rencontre qui a regroupé le secrétaire d’Etat chargé des énergies renouvelables et la vice-Première ministre néerlandaise et ministre de la Politique climatique et de la Croissance verte, Sophie Hermans, en marge du Sommet mondial sur l’hydrogène, qui s’est tenu à Rotterdam en mai dernier. Une rencontre, a-t-on précisé, qui marque « une étape importante dans le renforcement de la coopération entre les deux pays dans ce domaine ».

Le secrétaire d’Etat chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ, avait alors passé en revue les projets expérimentaux et d’investissement engagés par l’Algérie dans le domaine de l’hydrogène vert, soulignant l’intérêt accordé par l’Algérie au renforcement des relations de coopération avec les Pays-Bas, afin d’attirer les expériences et les investissements néerlandais dans ce domaine prometteur. Mme Hermans avait, pour sa part, affirmé que les Pays-Bas accordaient une « importance majeure au partenariat  avec l’Algérie dans le domaine des énergies propres, notamment dans le domaine de l’hydrogène vert », exprimant son souhait de renforcer la coopération bilatérale.

La volonté de consolider la coopération énergétique avec l’Arabie saoudite a été, en outre, réaffirmée hier, à l’occasion de la rencontre qui a réuni l’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en Algérie, Abdullah bin Nasser Al-Bassiri, reçu hier par M. Arkab. Les deux parties, qui ont réaffirmé « la profondeur et la solidité des relations historiques », ont mis en avant « la volonté politique commune de promouvoir la coopération bilatérale vers un partenariat stratégique dans les domaines de l’énergie, des mines, des énergies renouvelables et du dessalement de l’eau de mer », selon le communiqué du ministère. La rencontre a aussi été une occasion d’examiner « les opportunités de coopération et d’investissement entre les entreprises algériennes et saoudiennes, notamment dans les domaines de l’exploration et du développement des hydrocarbures, de l’industrie pétrochimique, de la production et de la transformation de l’électricité, de l’exploitation et de la transformation des ressources minières, ainsi que des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert ».

Il a également été souligné l’importance de promouvoir la production locale et de localiser l’industrie, ainsi que d’intensifier l’échange d’expertises, le transfert de technologie et le développement des compétences.

Le partenariat qui lie les entreprises du secteur des deux pays a été, par ailleurs, évoqué lors de cette rencontre, laquelle a été une occasion pour l’ambassadeur saoudien de réaffirmer l’intérêt du Royaume à soutenir les partenariats d’investissement sur le marché algérien, notamment à la lumière du nouveau cadre juridique et réglementaire, qualifié d’encourageant.  

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