Les félons algériens, les complots terroristes de la DGSE et le traquenard du contre-espionnage algérien

Une contribution d’Amar Djerrad – Le terrorisme par les «islamo-intégristes» est la trouvaille la plus rentable et «révolutionnaire» des Occidentaux notamment les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France. Ce «subterfuge islamiste» n’est réalisable que dans les pays musulmans. Son ancrage dans les sociétés musulmanes ne peut réussir que si des Etats musulmans avec leurs prédicateurs s’y impliquent en servant de «proxy».

Les Etats musulmans de mèche avec les Etats occidentaux manipulateurs sont les monarchies arabes, en particulier l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis. Leur but : déstabiliser les Républiques arabes qui ne se soumettent pas et qui combattent la politique hégémonique occidentale. L’intérêt de ces monarchies est la préservation de leur trône d’une contagion républicaine, la perpétuation de leur pouvoir et de leur richesse personnelle. L’intérêt de l’Occident hégémonique est l’accaparement des richesses du sol et sous-sol ou leur contrôle.

Ce sont des guerres par «états proxy», c’est-à-dire des guerres en utilisant les moyens humains et de propagande des pays qu’ils visent. Dans le cas des pays musulmans, c’est leur faire la guerre avec leurs propres enfants en les manipulant par la religion (l’islam) en leur faisant croire qu’ils luttent et se sacrifient pour une cause suprême qui est celle de Dieu. Le rôle de l’Occident impérialiste est de diriger, d’entraîner et d’armer. Ce sont les guerres dites de 4e génération. L’Algérie, l’Irak, la Libye, le Yémen, la Syrie, l’Iran, la Tunisie, l’Egypte, le Soudan, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et d’autres sont les pays musulmans (ou à majorité musulmane) visés. Les monarchies sont épargnées.

Ces guerres ne peuvent pas réussir si les populations ne suivent pas. Comme ils trouvent toujours des mains qui participent en s’engageant et des relais politiques et de propagande qui les introduisent et les soutiennent, les combattre est souvent une entreprise ardue qui exige des stratégies et tactiques ingénieuses pour les mettre en échec.

L’Algérie les a affrontés, non sans difficulté, durant une décennie, car l’ennemi «invisible» pratiquait le terrorisme par les siens : des intégristes islamistes du FIS/GIA aidés et financés par certains pays du Golfe, la France, le Royaume-Uni et le Maroc. Dix années de guerre qui se sont terminées par leur extermination par l’Armée aidée par le peuple et des centaines de groupes de légitime défense (GLD). Les dirigeants de ces islamistes ont fui au Royaume-Uni, en France, en Suisse et au Qatar où ils continuent leur propagande et sape assistés discrètement, encore, par les «services» britanniques, français et des milieux islamistes riches du Golfe, en particulier du Qatar et des Emirats arabes unis.

Les plus visibles sont les services français de la DGSE qui continuent, vainement, leurs actions déstabilisatrices dans ses ex-colonies, espérant les garder sous son giron. Le monde constate que plus ils en font, plus ils perdent des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Niger. D’autres n’attendent que l’occasion.

Pour l’Algérie, leurs agents algériens, qu’ils abritent et protègent, s’échinent encore en espérant susciter le désordre : qui par la propagande, les mensonges et la subversion ; qui par l’action armée sous forme d’attentats. Ces derniers ayant lamentablement échoué, il ne leur reste que le caquetage et la médisance. Les plus en vue actuellement sont Kamel Daoud (à l’occasion de son livre équivoque qualifié de plagiat par le vol d’une histoire réelle (1) alors qu’il l’affirme «imaginaire») et Boualem Sansal (particulièrement suite à son arrestation en Algérie pour atteinte à la sûreté de l’Etat) que le pouvoir français exploite sur les plateaux TV ou Radios afin de leur faire entendre ce qu’ils veulent entendre et voir : des Arabes «musulmans» de service qui tapent sur des Arabes musulmans, sur l’islam et qui glorifient le colonialisme, le néocolonialisme et le sionisme. Il y a également Anouar Malek, Abdou Semmar et Larbi Zitout (depuis Londres), des vendus qui ne cessent de cancaner en déversant leur haine et leurs frustrations sur l’Algérie et son Armée. D’autres restent marginaux parce que «grillés» ou incompétents, moins importants, moins connus ou moins visibles ; tels F. Mehenni, L. Addi, K. Drareni, H. Aboud, I. El-Kadi, S. Salhi, A. Bouraoui, S. Zahi, M. Slimi. N. Taleb, R. Mesli, A. Aroua et M. Dhina.

Les services d’espionnage français ne lâchent pas prise tant qu’il y a des félons et de vraies baltringues qui se laissent envoûter par les chants des sirènes, qui les soutiennent ou des résidus de «chair à canon» écervelés. Récemment, les services de contre-espionnage algériens ont mis à nu un complot organisé par la DGSE française dont l’objectif est l’organisation des attentats en Algérie. La TV Canal Algérie a fait un reportage qui explique presque tout avec son, images, noms et lieux notamment l’ambassade de France, leurs Centres culturels et le Centre des anciens combattants français de Télemly, transformés en nids d’espions durant la période où le sulfureux Xavier Driencourt était ambassadeur.

Cette vidéo met à nu les agents français (2) qui opèrent sous couvert de l’ambassade ainsi que le rôle de l’association française Artemis (chargée soi-disant de la réhabilitation et insertion des Français radicalisés, ex-djihadistes) qui s’avère, selon ce reportage, dirigée par les services français chargés du recrutement et de l’organisation des groupes terroristes pour commettre des attentats en Afrique en particulier. Ce reportage a détruit les plans français.

Ce plan terroriste, fomenté par la DGSE française, a été suivi de bout en bout par les services algériens, puis anéanti. Ils doivent être bien frustrés et rabattus ! Un gros doigt dans leur œil. Impossible de démentir les preuves visuelles irréfutables ! On voit l’espion français «Ivan» (de son véritable nom Andrei Joseph Gabriel Gallardo né le 13 mars 1989 à Caen, de nationalité française titulaire d’un passeport français délivré le 13 avril 2021, célibataire, membre de la DGSE, 1er secrétaire à l’ambassade de France) en flagrant délit de recrutement de terroristes algériens qui devaient être équipés en armes, munitions et explosifs que fourniront des groupes terroristes à la solde de la France depuis des pays africains limitrophes (les détails sont donnés dans la vidéo). Bien entendu, que le pauvre bougre d’Ivan n’a rien vu venir des services de contre-espionnage algériens. D’autres acteurs dans cette cabale ont été dévoilés dont Valérie Lecalché Barrow attachée de coopération éducative. Ce genre d’action ne peut pas se faire sans un ordre d’une haute autorité française qui se retrouve devant un véritable scandale.

C’est sans compter sur l’excellence des services secrets algériens connus comme une force d’élite remarquable dans le renseignement et le contre-espionnage acquis durant la guerre de Libération et quatre décennies dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, malgré des adversaires possédant de gros moyens. Son expertise est reconnue et respectée dans le monde. On ne comprend pas que les «services» français s’y sont frottés en provoquant des services plus doués qu’eux. Le contre-espionnage algérien s’est bien joué de leur DGSE.

On comprend la raison pour laquelle ils ne cessent ces derniers temps d’attaquer l’Algérie au Parlement européen, dans les télés et radios par les Driencourt, Marine Le Pen, Marion Maréchal, Alain Juillet, B. Sansal, K. Daoud, L. Zitout depuis Londres, A. Semmar, Anouar Malek et d’autres. Marion Maréchal a dit dernièrement que «l’Algérie ne cesse de provoquer la France chaque semaine. Il faut que cela cesse». C’est le régime raciste et sioniste français dont elle est une représentante et l’héritière qui provoque. Les Algériens «haïssent» ce genre de régime funeste et non la «France», comme le prétend leur égérie occasionnelle Kamel Daoud.

Il nous semble qu’il est inutile de demander des explications à un gouvernement français sionisé et servile (c’est comme pisser dans un océan). La façon qui porte est de les humilier en mettant à nu leurs filouteries et leur incompétence à gouverner par des méthodes honnêtes, intelligentes et légales. Si ce n’est les principes de non-ingérence, de bons voisinages, de respect des peuples et de dignité des Algériens, la France serait ingouvernable. Cependant, tout a une limite ! Les «services» français ne sont pas les plus forts dans ce domaine. Leur pays et leur système renferment d’innombrables anfractuosités et lacunes pour les ébranler. Que leurs gouvernants s’occupent de leur pays en déclin au lieu de s’échiner en rêvassant, d’une manière obsessionnelle, à vouloir voler les richesses des Africains pour cacher leur fiasco, leur déficit, leur déchéance et leur incompétence.

La France restera continuellement «un mauvais élève qui n’apprend pas bien ses leçons», disait le général Giap à propos de l’impérialisme.

Des commentateurs, parmi les propagandistes cités, annoncent que suite à la chute de Bachar, ce sera le tour de l’Algérie. Ils feignent d’oublier que le premier pays visé a été l’Algérie en 1990 (même avant). Ils ont lamentablement échoué. Algérie et Syrie ne sont pas comparables. Deux pays avec des sociétés différentes ! L’Armée nationale populaire est soutenue par le peuple. Elle est autonome avec ses soldats issus du peuple, ses propres armes, son propre encadrement et sa propre stratégie, encadrée par des services de sécurité et de contre-espionnage reconnus pour leur efficacité. La décennie noire ne se renouvellera pas.

A. D.

(1) https://www.youtube.com/watch?v=OEfOxeT4MNk&t=4s

(2) https://www.youtube.com/watch?v=zhmFDZ7-rkM

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