Marché de l’eau conditionnée: Le ministère du Commerce en mode veille active

Présidée par le ministre Tayeb Zitouni, « cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour garantir la transparence du marché et protéger le pouvoir d’achat des citoyens». Lors de cette réunion, un exposé détaillé a été présenté au ministre sur l’état du marché des eaux minérales et de source. L’analyse s’est portée sur les marques commercialisées, les circuits de distribution ainsi que les niveaux de prix pratiqués par les grossistes et les détaillants. L’objectif affiché est d’identifier les éventuels dysfonctionnements et de veiller à un meilleur encadrement des pratiques commerciales. M. Zitouni a réaffirmé l’importance de ce type de suivi régulier, soulignant qu’il permet de renforcer les principes d’équité, de libre concurrence et de transparence, sans pour autant porter atteinte à la liberté d’entreprendre. Le ministre a insisté sur l’impératif de fonder toute intervention sur des données fiables et des études techniques rigoureuses, afin de concilier les intérêts des producteurs avec ceux des consommateurs.

Cette démarche s’inscrit dans la volonté des autorités de consolider un marché équilibré et régulé, à l’écoute des dynamiques économiques tout en maintenant une vigilance constante sur les prix des produits de large consommation.  Le marché de l’eau embouteillée en Algérie est l’un des plus dynamiques du secteur agroalimentaire. Il comprend principalement deux catégories de produits : l’eau minérale naturelle et l’eau de source, toutes deux soumises à un encadrement réglementaire strict en matière de qualité, de traçabilité et d’étiquetage. Le pays compte plus d’une cinquantaine de marques nationales actives, dont certaines opèrent à l’échelle industrielle avec une large distribution à travers le territoire national.  Ce marché est dominé par quelques grands producteurs, mais il comprend également de nombreuses entreprises locales. La demande en eau embouteillée reste soutenue tout au long de l’année, avec des pics durant la saison estivale, notamment dans les grandes villes et les zones touristiques. Cependant, ce secteur est régulièrement confronté à des fluctuations de prix liées aux coûts de production (plastique, logistique, carburant) et à des écarts injustifiés entre les prix de gros et de détail, pointés du doigt par les autorités de régulation. Le ministère du Commerce veut donc  veiller de  près  sur le respect de l’équilibre de ce  marché stratégique.