Rassemblement à la Maison de la presse Tahar Djaout : les journalistes algériens solidaires de leurs confrères palestiniens

L’Organisation nationale des journalistes algériens (ONJA) a organisé, ce lundi, une émouvante cérémonie de solidarité en hommage aux journalistes palestiniens tombés sous les bombardements de l’occupation sioniste. Le rassemblement s’est tenu au siège de la Maison de la presse Tahar Djaout, en présence de nombreux professionnels des médias et représentants de la société civile. Sous […]

Août 18, 2025 - 17:09
 0
Rassemblement à la  Maison de la presse Tahar Djaout : les journalistes algériens solidaires de leurs confrères palestiniens

L’Organisation nationale des journalistes algériens (ONJA) a organisé, ce lundi, une émouvante cérémonie de solidarité en hommage aux journalistes palestiniens tombés sous les bombardements de l’occupation sioniste. Le rassemblement s’est tenu au siège de la Maison de la presse Tahar Djaout, en présence de nombreux professionnels des médias et représentants de la société civile.

Sous les slogans dénonçant l’ «assassinat des chevaliers de l’information» et l’«acharnement contre la vérité», les participants ont brandi des pancartes portant les noms et visages des journalistes récemment tués à Ghaza, victimes de ce que les organisateurs qualifient de «politique délibérée de liquidation des témoins». Prenant la parole lors de cette cérémonie, Slimane Abdouche, président de l’ONJA, a vivement condamné «la stratégie de terreur que mène l’occupant sioniste à l’encontre des professionnels de l’information». Il a dénoncé les bombardements ciblés contre les institutions médiatiques, la destruction des antennes de diffusion, la traque des correspondants sur le terrain et l’élimination pure et simple des porteurs de caméras. «Le journaliste palestinien n’est pas un simple rapporteur de faits. C’est un résistant. Un soldat de la vérité qui affronte les bombes et les balles avec pour seule arme sa caméra ou son micro,»a-t-il affirmé avec émotion. Sliman Abdouche a rappelé un chiffre alarmant : 238 journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie sous les frappes israéliennes, un bilan qu’il juge «intolérable» et «passé sous silence par les grandes puissances». Il a insisté sur la responsabilité de la communauté internationale, appelant à une mobilisation urgente de l’ONU, du Conseil de sécurité et des défenseurs de la liberté de la presse à travers le monde. «Ce n’est pas seulement un crime contre des individus. C’est une guerre déclarée à la vérité, une tentative systématique de faire taire ceux qui témoignent de l’indicible,» a-t-il martelé. La cérémonie s’est conclue par une minute de silence à la mémoire des journalistes tombés, et par la lecture d’un appel solennel pour la protection des professionnels de l’information dans les zones de conflit, en particulier en Palestine occupée. Dans un contexte de silence diplomatique pesant, cette initiative s’inscrit dans une série d’actions menées par la presse algérienne pour rappeler que la liberté d’informer est un droit fondamental, et que ceux qui la défendent, au prix de leur vie, méritent plus que jamais soutien et reconnaissance.

Meriem B.